« Après un été chaud et fébrile, la santé revient sur le devant de la scène »
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La fermeté « insolente » du franc suisse pénalise les dossiers qui sont normalement diversifiés avec des devises étrangères. Le dollar à 90 centimes et en-dessous, et il en est de même pour l’euro en-dessous de la parité génèrent une performance négative supplémentaire. A savoir si la monnaie helvétique va garder sa vigueur jusqu’à la fin de l’année. Le consensus prévoit que la Banque nationale suisse (BNS) devrait encore relever ses taux d’intérêts de 0.25% lors de sa réunion du 21 septembre prochain.
Cependant, les indicateurs tels que le baromètre économique du KOF et l’indice PMI indiquent une baisse drastique des exportations suisses. Ce qui pénalise notre pays. Nous pensons ainsi que la hausse des taux en Suisse est pour l’heure terminée. En août, les actions se sont globalement repliées. Les doutes sur la santé de l’immobilier chinois ; la désorientation politique sur le vieux continent (guerre en Ukraine) et un effet saisonnier habituel ont amplifié la faiblesse des marchés boursiers cet été. Les seules actions qui ont, une fois de plus, tiré profit de la concentration et de la consolidation boursière sont les « 7 magnifiques » (Apple, Microsoft, Alphabet, Amazon, Nvidia, Tesla et Meta Platforms). A elles seules, elles représentent désormais près de 28% de la bourse américaine (S&P 500).
Notre stratégie :
Nous renouvelons les échéances. Nous reconstituons peu à peu les poches obligataires. Nous privilégions les obligations convertibles. Nous évitons les banques européennes qualifiées d’établissements à risque systémique (l’UBS incluse). Les réserves de liquidité accumulées durant la crise du Covid commencent à s’épuiser et de nombreuses entreprises vont devoir refinancer leur dette dans des conditions de marché dégradées (taux en territoire restrictif et conditions de crédit fortement durcies). Le dollar demeure une garantie face aux stress de marché. Nous sommes neutres vis-à-vis de l’euro.
On parlera encore longtemps de la débâcle du Credit Suisse pour laquelle nous nous réjouissons de voir les conclusions de la Commission d’enquête parlementaire CEP conduite par la sénatrice Isabelle Chassot.
Pour sa part, Me Carlo Lombardini que nous avons écouté encore cette semaine représente plus d’une centaine de plaignants détenteurs d’obligations AT1. Pour l’heure, des points interpellent plus que d’autres : l’UBS a déclaré en juin dernier au gendarme boursier américain la SEC une valeur comptable d’actifs nets de 35 milliards de dollars pour Credit Suisse qu’elle n’a pourtant racheté que 3 milliards.
Qui a conseillé le Conseiller fédéral (Cf) ? En vertu de quoi le Cf est-il intervenu dans la négociation du prix d’achat ? Quoi qu’il en soit les dispositifs dits « Too big to fail » n’ont pas fonctionné. Vu ce qui précède, nous resterons à l’écart des grandes banques qualifiées à risque systémique.
Pour autant, le scénario haussier esquissé en début d’année demeure. L’évènement Credit Suisse est un évènement spécifique et isolé qui va se traiter tant sur le plan de politique intérieure que par l’entremise des plaignants et des avocats. Nous suivons de très près le dossier. Par ailleurs, nous sommes étonnés qu’un accident comparable, en termes économiques et de pertes d’emplois, n’a pas suscité plus d’émoi dans la constellation politico-médiatique.
La Chine offre un bon point d’entrée
La croissance chinoise est moins vigoureuse qu’espérée. Toutefois, elle est robuste. Les autorités chinoises devraient encore renforcer les mesures de soutien en abaissant les conditions d’accès au crédit, en augmentant la liquidité disponible et en réduisant le niveau des taux d’intérêt. Dans ce contexte nous recommandons une exposition au marché chinois via un fonds de placement bien diversifié dans une proportion n’excédant pas 7 à 10 pour cent du portefeuille. Côté participations directes, le moteur de recherches Baidu et la plateforme de commerce en ligne Alibaba dont la restructuration respecte son agenda ont notre préférence.
Résumé
Nous renouvelons les échéances. Nous reconstituons peu à peu les poches obligataires. Nous privilégions les obligations convertibles. Nous évitons les banques européennes qualifiées d’établissements à risque systémique (l’UBS incluse). Les réserves de liquidité accumulées durant la crise du Covid commencent à s’épuiser et de nombreuses entreprises vont devoir refinancer leur dette dans des conditions de marché dégradées (taux en territoire restrictif et conditions de crédit fortement durcies). Le dollar demeure une garantie face aux stress de marché. Nous sommes neutres vis-à-vis de l’euro et nos thématiques de prédilections sont, entre autres, la transition énergétique, les entreprises gérées de manière familiale et les technologies de l’information
L’intelligence artificielle (IA) ou Artificial Intelligence (AI) est sur toutes les lèvres. Dans l’ère numérique actuelle, l’IA a une influence remarquable sur presque tous les aspects de notre vie : des smartphones aux médias sociaux en passant par la conduite autonome.
L’IA a créé une multitude d’applications et de possibilités qui modifient fondamentalement notre société et notre économie.
Les domaines qui peuvent extrêmement profiter de l’IA sont le marketing et la gestion de la relation client. L’IA permet une prise de décision basée sur les données, une plus grande personnalisation, l’automatisation des processus de marketing, un ciblage plus précis ou encore l’utilisation de chatbots et d’assistants virtuels. Une entreprise qui s’est spécialisée dans ce domaine est Twilio. Elle propose des solutions intelligentes basées sur l’IA pour le traitement des données clients, le développement de campagnes marketing ou encore les interactions avec les clients (p. ex. chatbots).
Selon Precedence Research, le marché de l’IA est actuellement évalué à environ 160 milliards de dollars. Le marché devrait croître d’environ 38% par an et dépasser la barre du billion en 2029. Twilio pourrait également profiter de cette croissance du marché à long terme.
Les analystes ne sont pas encore d’accord sur le fait de savoir si Twilio est un « buy » ou un « hold ». L’action est actuellement caractérisée par une forte volatilité. C’est pourquoi un investissement avec un Low Strike Reverse Convertible est une solution intéressante pour profiter au mieux de la situation actuelle du marché.
L’entreprise qui est l’un des grands fabricants de panneaux solaires, principalement en Europe, compte profiter du plan américain massif de subventions destiné aux industries vertes – 1,8 trillons de dollars pour les énergies alternatives, cette année. Meyer Burger entend augmenter sa capacité de production de son usine en Arizona (USA) et créer 500 nouveaux emplois. Cette extension se fera en partenariat avec l’allemand spécialiste en énergie verte BayWa r.e. La nouvelle a été moyennement bien reçue sur les marchés financiers. C’est que l’entreprise bernoise n’a cessé de consommer du capital sans retrouver les chemins de la profitabilité depuis une décennie. On notera, par ailleurs, une communication souvent maladroite voire absente de la part du management.
Le producteur de modules solaires Meyer Burger a enregistré un bond des recettes sur les six premiers mois de l’année. Malgré tout, le semestre s’est terminé avec une perte nette de 64,8 millions, contre 41 millions un an plus tôt.
La perte opérationnelle (Ebit) s’est creusée à 56,1 millions, après 32,7 millions un an plus tôt. Alors que la société a mis en service de nouvelles lignes de production, les charges de personnel ont bondi de 42,2% tandis que les coûts opérationnels ont presque doublé à 31,2 millions.
En raison de la baisse des prix des modules solaires, Meyer Burger a dû ramener ses tarifs au niveau du marché. D’où une forte baisse des marges. En outre, des dépréciations exceptionnelles pour 13,0 millions ont eu lieu, détaille le groupe pour expliquer cette contre-performance.
Les ventes se sont envolées de 70,8% à 96,9 millions de francs, restant néanmoins en dessous des prévisions du consensus des analystes financiers établi à près de 130 millions.
D’une manière rapide et inattendue, la situation s’est dégradée en Europe. Les fournisseurs chinois (dumping) ont stocké 85 gigawatts de modules solaires dans les ports européens à la fin de l’année dernière, soit plus du double de la quantité d’installations photovoltaïques construites en Europe en 2022. Les prix des modules produits en Europe vont donc inévitablement s’effondrer si le marché n’est pas régulé, a expliqué le directeur.
Toutefois, l’entreprise ne remet pas en question l’existence des sites européens. L’entreprise ne prévoit ni de réduire ses effectifs ni de démanteler ses sites de production en Allemagne et en Suisse.
Accent sur les Etats-Unis
Comparé à l’Europe, la situation est plus avantageuse aux Etats-Unis, grâce à la loi Inflation Reduction Act et à d’autres systèmes d’incitation pour produire au sein du pays. L’entreprise bernoise peut se démarquer de la concurrence sur place grâce à sa technologie à haut rendement et à l’accent mis sur les modules et les cellules solaires.
Les contrats d’achat à long terme et à prix fixes rendent les activités plus sûres.
« Nous tablons sur une rentabilité élevée aux Etats-Unis dès que nos usines auront démarré, c’est-à-dire à partir de 2025 », a déclaré M. Erfurt.
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