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Faut-il acheter Tesla ?
Par Erik Kambera | 29 Août 2023, article original : Café de la Bourse
Tesla a enregistré un chiffre d’affaires trimestriel record, mais sa marge opérationnelle a chuté à 9,6 %
Mercredi 19 juillet 2023, l’entreprise Tesla a publié des résultats globalement positifs et meilleurs qu’attendus pour le deuxième trimestre 2023 avec des revenus atteignant 24,93 milliards de dollars sur le trimestre (contre 24,47 milliards de dollars attendus selon Refinitiv) et un bénéfice par action (BPA) de 91 cents par action ajustée (contre 82 cents par action attendus selon Refinitiv).
Le deuxième trimestre 2023 a enregistré plusieurs records comme la meilleure production et la meilleure livraison jamais enregistrées ou encore un chiffre d’affaires trimestriel en hausse de 47 % en glissement annuel proche des 25 milliards de dollars malgré l’environnement macroéconomique incertain.
Les revenus issus du cœur de métier de Tesla lié à l’industrie automobile ont augmenté de 46 % en glissement annuel pour atteindre 21,27 milliards de dollars et ceux provenant de la génération et du stockage d’énergie, incluant les installations solaires et les batteries de secours, ont enregistré une croissance significative de 74 % par rapport à l’année précédente pour atteindre 1,51 milliard de dollars.
Grâce à un plus grand nombre de véhicules sur les routes, les revenus de Tesla liés à la catégorie « Services et Autres », comme les frais de réparation hors garantie des véhicules par exemple, ont augmenté de 47 % pour atteindre 2,15 milliards de dollars.
L’un des points négatifs de la publication des résultats de Tesla a été la baisse de sa marge opérationnelle de 9,6 %.
Cette diminution peut être attribuée à divers facteurs, notamment une réduction du prix de vente moyen, ainsi qu’aux coûts associés à la montée en puissance de la production des cellules de batteries 4680, aux dépenses d’exploitation accrues liées à des projets tels que Cybertruck et l’Intelligence Artificielle (IA) et à un impact négatif des fluctuations des taux de change.
Bien sûr, il existe aussi des éléments positifs qui ont contribué à cette performance.
On pensera à la croissance des livraisons des véhicules, malgré le défi des nouvelles usines sous-utilisées ayant eu un impact négatif sur les marges, ainsi qu’un coût par véhicule réduit grâce à la baisse des coûts des matières premières et aux crédits IRA.
De plus, le secteur de l’énergie et le segment « Services et Autres » ont enregistré une croissance de leur bénéfice brut.
La baisse des prix des véhicules Tesla va-t-elle attirer suffisamment de clients pour compenser des marges plus faibles dans le temps ?
À partir de la fin de l’année 2022, le fabricant de voitures électriques Tesla a lancé une série de réductions de prix sur ses véhicules phares dans différentes régions du monde, notamment en Chine, aux États-Unis et en Europe. L’objectif principal était d’attirer davantage de clients pour stimuler les volumes de ventes tout en respectant son objectif d’augmenter les livraisons annuelles d’environ 50 %.
Les baisses de prix, associées aux crédits d’impôt fédéraux pour les véhicules électriques aux États-Unis, semblent avoir eu un impact positif sur les ventes de Tesla au cours des deux derniers trimestres.
Pendant le deuxième trimestre 2023, Tesla a atteint des étapes remarquables en matière de production et de livraison mondiale, atteignant respectivement 479 700 unités et 466 140 unités. Cela représente une augmentation de près de 9 % par rapport au trimestre précédent et une hausse significative de plus de 85 % par rapport à la même période de l’année précédente.
Malgré tout, cette approche de baisse de prix a inévitablement impacté la rentabilité globale de Tesla.
Sa marge opérationnelle a subi une baisse comme nous l’avons vu dans la partie précédente, en passant de 14,6 % au deuxième trimestre 2022 à 9,6 % pendant la période correspondante en 2023. De même, la marge brute a également enregistré une diminution de 25 % à 18,2 % lors du trimestre précédent.
En réponse aux interrogations concernant l’évolution des marges opérationnelles et brutes de Tesla à la suite des récents ajustements de prix et des modernisations des usines de production, Elon Musk s’est abstenu de fournir une projection précise.
Il a cependant mis en avant l’idée que les variations à court terme des marges brutes et de la rentabilité revêtent une importance relativement mineure par rapport à la perspective plus large à long terme de l’entreprise.
L’accent du chef d’entreprise était mis sur le potentiel de transformation de l’autonomie de la conduite. Cette perspective suggère que Tesla se concentre stratégiquement sur l’innovation à long terme et croit que l’autonomie jouera un rôle central dans le façonnement de la performance financière de l’entreprise.
Pour Elon Musk, le plus important est donc la croissance des ventes plutôt que celle des profits ou de la marge.
« Il est préférable de vendre un grand nombre de voitures à une marge plus basse et de récolter cette marge à l’avenir alors que nous perfectionnons l’autonomie » avait-il déjà déclaré lors de sa conférence téléphonique sur les résultats du premier trimestre 2023.
L’investissement massif dans l’intelligence artificielle, l’apprentissage automatique et la vision par ordinateur va-t-il réellement payer pour la conduite automatique et soutenir la croissance de Tesla ?
Elon Musk maintient la promesse que Tesla sera capable de dévoiler une voiture autonome depuis 2016. Cependant, malgré ces affirmations, la conduite autonome via les véhicules Tesla n’a pas encore vu le jour.
Ses automobiles nécessitent toujours la présence d’un conducteur humain qui doit rester vigilant et être prêt à intervenir en reprenant le contrôle de la direction ou du freinage à tout moment.
Selon Reuters, la capacité de conduite autonome est essentielle pour l’avenir financier de Tesla d’après Elon Musk.
Pour autant, la réputation d’Elon Musk en tant que leader en ingénierie est remise en question après des allégations de plaignants dans l’une des deux poursuites judiciaires. Une victoire de Tesla pourrait cependant renforcer la confiance et les ventes de son logiciel, qui coûte jusqu’à 15 000 dollars par véhicule.
Dans une communication aux actionnaires, la société a souligné son engagement à demeurer « à la pointe du développement de l’intelligence artificielle » et a annoncé le lancement de la production de ses « ordinateurs d’entraînement » baptisés Dojo.
Tesla s’apprête à lancer cette semaine son superordinateur. Bien qu’il soit conçu pour diverses applications d’intelligence artificielle, sa puissance est telle qu’il peut également gérer des charges de travail exigeantes en calcul haute performance (HPC).
Ce nouveau superordinateur marque une avancée significative dans les capacités de calcul de Tesla, accélérant le processus de formation de sa technologie de conduite entièrement autonome.
Au-delà de l’accélération de la formation du Full Self-Driving (FSD), il supervisera le traitement des données pour l’ensemble de la flotte de véhicules Tesla.
De plus, cette démarche place Tesla non seulement en tant que concurrent solide parmi les constructeurs automobiles, mais aussi en tant que détenteur de l’un des superordinateurs les plus rapides au monde.
Elon Musk a récemment dévoilé des plans pour que Tesla alloue plus de 2 milliards de dollars à la formation en IA en 2023, avec un montant supplémentaire de 2 milliards de dollars en 2024 spécifiquement dédié au calcul pour la formation du FSD.
Cela témoigne de l’engagement de Tesla à surmonter les défis computationnels et devrait lui conférer des avantages concurrentiels substantiels par rapport à ses homologues de l’industrie.
Mais alors que Tesla continue de repousser les limites de l’automatisation des véhicules et de ses outils d’IA, la réalité de l’atteinte de l’autonomie de conduite totale de ses voitures demeure un défi complexe qui va au-delà des avancées techniques pour inclure les approbations réglementaires et la préparation de la société pour assurer de tels véhicules.
Analyse technique de l’action Tesla
Alors qu’en 2022, l’action Tesla a perdu environ 70 %, l’année 2023 est bien différente puisque le cours du titre Tesla gagne plus de 120 %. Cependant, l’action Tesla est encore loin de ses sommets annuels. Elle a en effet atteint un plus haut niveau légèrement au-dessus des 299 $ le 19 juillet 2023.
Analyse graphique de l’action Tesla en Bourse
Les prochains niveaux à surveiller pour le cours de l’action Tesla sont 243,56 $ à la hausse et 231,70 $ à la baisse.
Faut-il investir dans l’action Tesla ?
Les analystes semblent divisés sur la question de la valorisation du cours de l’action Tesla.
Alors que certains suggèrent qu’elle est exagérée et que la concurrence croissante réduira la part de marché de l’entreprise, d’autres estiment que l’approche de Tesla qui privilégie des volumes de production plus élevés avec des marges bénéficiaires plus minces pourrait donner des résultats positifs à long terme, en particulier si sa technologie Full Self-Driving progresse et gagne en popularité.
Les perspectives les plus optimistes sur Tesla considèrent généralement l’entreprise comme bien plus qu’un simple constructeur automobile… Elles la voient comme une entité axée sur l’intelligence artificielle ou même comme un conglomérat axé sur l’énergie durable.
Cette année, l’action Tesla a été dégradée de nombreuses fois.
La dernière en date provient d’UBS qui a passé l’action Tesla en catégorie neutre le 25 juillet dernier à cause de sa forte valorisation qui semble déjà refléter l’ensemble des bonnes nouvelles comme la forte réaction de la demande à la suite des baisses de prix ou une année 2024 attendue relativement solide.
Malgré cette note neutre actuelle, UBS maintient une vision optimiste à long terme pour l’entreprise et relève son objectif de cours pour l’action Tesla à 12 mois à 270 $, contre 220 $ auparavant.
Selon CNN Money, les 35 analystes qui fournissent des prévisions de prix sur 12 mois pour Tesla ont un objectif médian de 275 $ avec une estimation maximale de 350 $ et une estimation minimale de 85 $. L’estimation médiane représente une augmentation de +15,11 % par rapport au dernier prix de 238,90 $. Le consensus actuel parmi les 44 analystes sondés est de maintenir ses actions Tesla en portefeuille.
UBS a présenté trois questions cruciales que les investisseurs de Tesla devraient prendre en considération avant d’investir en Bourse dans Tesla :
- Tesla peut-elle atteindre son objectif de croissance de 50 %, et si oui, dans quel délai ?
- Tesla conservera-t-elle son avantage concurrentiel ?
- Tesla peut-elle atteindre la conduite autonome totale au cours des 12 prochains mois ?
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Problématique du diabète et placement
Bon nombre des nouvelles approches thérapeutiques actuelles ciblent des maladies courantes dont la prévalence augmente à l’échelle mondiale. Le diabète représente un immense fardeau économique face à la montée en flèche des coûts des soins de santé. Les chiffres parlent d’eux-mêmes : 500 millions de personnes vivent avec le diabète dans le monde, et pas seulement dans les pays industrialisés occidentaux, mais de plus en plus dans les pays nouvellement industrialisés comme la Chine, l’Inde et l’Arabie saoudite, un pays où un adulte sur trois souffre de diabète.
Le coût mondial du diabète s’élève désormais à 1 000 milliards de dollars, ce qui correspond à environ 10 % des dépenses annuelles mondiales de santé. L’augmentation de plus de 300 % du fardeau économique au cours des 15 dernières années est alarmante. Il va sans dire que le marché des dispositifs médicaux qui surveillent et régulent la glycémie et la consommation d’insuline avec une précision croissante est énorme et connaît une croissance rapide.
Des dispositifs de surveillance du glucose ont été développés. Ils peuvent envoyer des informations via des capteurs situés dans la peau à un récepteur toutes les cinq minutes et utiliser des algorithmes pour calculer la quantité exacte d’insuline qui doit être délivrée par une pompe à insuline intégrée. De nouveaux médicaments sont également disponibles pour les patients atteints de diabète et d’obésité, ce qui devrait faire du diabète une maladie de plus en plus gérable.
L’obésité est l’une des principales causes du diabète. 13 % de la population américaine avait un indice de masse corporelle supérieur à 30 en 1980. En 2020, ce pourcentage était passé à 42 %. Des laboratoires comme Novo Nordisk et Eli Lilly ont développé des médicaments qui réduisent la sensation de faim et aident les patients à perdre 15 à 20 % de leur poids après quelques mois de traitement. Le potentiel du marché est donc énorme : les ventes mondiales devraient atteindre 44 milliards de dollars en 2030.
Source : Dr Cyrill Zimmerman, responsable des fonds et mandats de santé et membre de la direction de Bellevue Asset Management.
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Positionnement – septembre 2023
« Après un été chaud et fébrile, la santé revient sur le devant de la scène »
Chers Clients, Chers Partenaires et Chers Lecteurs,
La fermeté « insolente » du franc suisse pénalise les dossiers qui sont normalement diversifiés avec des devises étrangères. Le dollar à 90 centimes et en-dessous, et il en est de même pour l’euro en-dessous de la parité génèrent une performance négative supplémentaire. A savoir si la monnaie helvétique va garder sa vigueur jusqu’à la fin de l’année. Le consensus prévoit que la Banque nationale suisse (BNS) devrait encore relever ses taux d’intérêts de 0.25% lors de sa réunion du 21 septembre prochain.
Cependant, les indicateurs tels que le baromètre économique du KOF et l’indice PMI indiquent une baisse drastique des exportations suisses. Ce qui pénalise notre pays. Nous pensons ainsi que la hausse des taux en Suisse est pour l’heure terminée. En août, les actions se sont globalement repliées. Les doutes sur la santé de l’immobilier chinois ; la désorientation politique sur le vieux continent (guerre en Ukraine) et un effet saisonnier habituel ont amplifié la faiblesse des marchés boursiers cet été. Les seules actions qui ont, une fois de plus, tiré profit de la concentration et de la consolidation boursière sont les « 7 magnifiques » (Apple, Microsoft, Alphabet, Amazon, Nvidia, Tesla et Meta Platforms). A elles seules, elles représentent désormais près de 28% de la bourse américaine (S&P 500).
Notre stratégie :
Nous renouvelons les
échéances. Nous reconstituons peu à peu les poches obligataires. Nous privilégions les obligations convertibles. Nous évitons les banques européennes qualifiées d’établissements à risque systémique (l’UBS incluse). Les réserves de liquidité accumulées durant la crise du Covid commencent à s’épuiser et de nombreuses entreprises vont devoir refinancer leur dette dans des conditions de marché dégradées (taux en territoire restrictif et conditions de crédit fortement durcies). Le dollar demeure une garantie face aux stress de marché. Nous sommes neutres vis-à-vis de l’euro.
Sources :
Chester Ntonifor, BCA Research, 5 septembre
Séance Access, Genève, 12 septembre
Coup d’œil, BCV, « L’essentiel des marchés », 4 septembre
Table des matières
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Le trend haussier demeure
On parlera encore longtemps de la débâcle du Credit Suisse pour laquelle nous nous réjouissons de voir les conclusions de la Commission d’enquête parlementaire CEP conduite par la sénatrice Isabelle Chassot.
Pour sa part, Me Carlo Lombardini que nous avons écouté encore cette semaine représente plus d’une centaine de plaignants détenteurs d’obligations AT1. Pour l’heure, des points interpellent plus que d’autres : l’UBS a déclaré en juin dernier au gendarme boursier américain la SEC une valeur comptable d’actifs nets de 35 milliards de dollars pour Credit Suisse qu’elle n’a pourtant racheté que 3 milliards.
Qui a conseillé le Conseiller fédéral (Cf) ? En vertu de quoi le Cf est-il intervenu dans la négociation du prix d’achat ? Quoi qu’il en soit les dispositifs dits « Too big to fail » n’ont pas fonctionné. Vu ce qui précède, nous resterons à l’écart des grandes banques qualifiées à risque systémique.
Pour autant, le scénario haussier esquissé en début d’année demeure. L’évènement Credit Suisse est un évènement spécifique et isolé qui va se traiter tant sur le plan de politique intérieure que par l’entremise des plaignants et des avocats. Nous suivons de très près le dossier. Par ailleurs, nous sommes étonnés qu’un accident comparable, en termes économiques et de pertes d’emplois, n’a pas suscité plus d’émoi dans la constellation politico-médiatique.
La Chine offre un bon point d’entrée
La croissance chinoise est moins vigoureuse qu’espérée. Toutefois, elle est robuste. Les autorités chinoises devraient encore renforcer les mesures de soutien en abaissant les conditions d’accès au crédit, en augmentant la liquidité disponible et en réduisant le niveau des taux d’intérêt. Dans ce contexte nous recommandons une exposition au marché chinois via un fonds de placement bien diversifié dans une proportion n’excédant pas 7 à 10 pour cent du portefeuille. Côté participations directes, le moteur de recherches Baidu et la plateforme de commerce en ligne Alibaba dont la restructuration respecte son agenda ont notre préférence.
Résumé
Nous renouvelons les échéances. Nous reconstituons peu à peu les poches obligataires. Nous privilégions les obligations convertibles. Nous évitons les banques européennes qualifiées d’établissements à risque systémique (l’UBS incluse). Les réserves de liquidité accumulées durant la crise du Covid commencent à s’épuiser et de nombreuses entreprises vont devoir refinancer leur dette dans des conditions de marché dégradées (taux en territoire restrictif et conditions de crédit fortement durcies). Le dollar demeure une garantie face aux stress de marché. Nous sommes neutres vis-à-vis de l’euro et nos thématiques de prédilections sont, entre autres, la transition énergétique, les entreprises gérées de manière familiale et les technologies de l’information
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Twilio et l’intelligence artificielle
L’intelligence artificielle (IA) ou Artificial Intelligence (AI) est sur toutes les lèvres. Dans l’ère numérique actuelle, l’IA a une influence remarquable sur presque tous les aspects de notre vie : des smartphones aux médias sociaux en passant par la conduite autonome.
L’IA a créé une multitude d’applications et de possibilités qui modifient fondamentalement notre société et notre économie.
Les domaines qui peuvent extrêmement profiter de l’IA sont le marketing et la gestion de la relation client. L’IA permet une prise de décision basée sur les données, une plus grande personnalisation, l’automatisation des processus de marketing, un ciblage plus précis ou encore l’utilisation de chatbots et d’assistants virtuels. Une entreprise qui s’est spécialisée dans ce domaine est Twilio. Elle propose des solutions intelligentes basées sur l’IA pour le traitement des données clients, le développement de campagnes marketing ou encore les interactions avec les clients (p. ex. chatbots).
Selon Precedence Research, le marché de l’IA est actuellement évalué à environ 160 milliards de dollars. Le marché devrait croître d’environ 38% par an et dépasser la barre du billion en 2029. Twilio pourrait également profiter de cette croissance du marché à long terme.
Les analystes ne sont pas encore d’accord sur le fait de savoir si Twilio est un « buy » ou un « hold ». L’action est actuellement caractérisée par une forte volatilité. C’est pourquoi un investissement avec un Low Strike Reverse Convertible est une solution intéressante pour profiter au mieux de la situation actuelle du marché.
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Meyer Burger peine à être rentable
L’entreprise qui est l’un des grands fabricants de panneaux solaires, principalement en Europe, compte profiter du plan américain massif de subventions destiné aux industries vertes – 1,8 trillons de dollars pour les énergies alternatives, cette année. Meyer Burger entend augmenter sa capacité de production de son usine en Arizona (USA) et créer 500 nouveaux emplois. Cette extension se fera en partenariat avec l’allemand spécialiste en énergie verte BayWa r.e. La nouvelle a été moyennement bien reçue sur les marchés financiers. C’est que l’entreprise bernoise n’a cessé de consommer du capital sans retrouver les chemins de la profitabilité depuis une décennie. On notera, par ailleurs, une communication souvent maladroite voire absente de la part du management.
Le producteur de modules solaires Meyer Burger a enregistré un bond des recettes sur les six premiers mois de l’année. Malgré tout, le semestre s’est terminé avec une perte nette de 64,8 millions, contre 41 millions un an plus tôt.
La perte opérationnelle (Ebit) s’est creusée à 56,1 millions, après 32,7 millions un an plus tôt. Alors que la société a mis en service de nouvelles lignes de production, les charges de personnel ont bondi de 42,2% tandis que les coûts opérationnels ont presque doublé à 31,2 millions.
En raison de la baisse des prix des modules solaires, Meyer Burger a dû ramener ses tarifs au niveau du marché. D’où une forte baisse des marges. En outre, des dépréciations exceptionnelles pour 13,0 millions ont eu lieu, détaille le groupe pour expliquer cette contre-performance.
Les ventes se sont envolées de 70,8% à 96,9 millions de francs, restant néanmoins en dessous des prévisions du consensus des analystes financiers établi à près de 130 millions.
D’une manière rapide et inattendue, la situation s’est dégradée en Europe. Les fournisseurs chinois (dumping) ont stocké 85 gigawatts de modules solaires dans les ports européens à la fin de l’année dernière, soit plus du double de la quantité d’installations photovoltaïques construites en Europe en 2022. Les prix des modules produits en Europe vont donc inévitablement s’effondrer si le marché n’est pas régulé, a expliqué le directeur.
Toutefois, l’entreprise ne remet pas en question l’existence des sites européens. L’entreprise ne prévoit ni de réduire ses effectifs ni de démanteler ses sites de production en Allemagne et en Suisse.
Accent sur les Etats-Unis
Comparé à l’Europe, la situation est plus avantageuse aux Etats-Unis, grâce à la loi Inflation Reduction Act et à d’autres systèmes d’incitation pour produire au sein du pays. L’entreprise bernoise peut se démarquer de la concurrence sur place grâce à sa technologie à haut rendement et à l’accent mis sur les modules et les cellules solaires.
Les contrats d’achat à long terme et à prix fixes rendent les activités plus sûres.
« Nous tablons sur une rentabilité élevée aux Etats-Unis dès que nos usines auront démarré, c’est-à-dire à partir de 2025 », a déclaré M. Erfurt.
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Les fonds immobiliers – une opportunité ?
Après une baisse de plus de 10% en 2022, le marché immobilier suisse poursuit son ralentissement en 2023. Globalement, le nombre de transactions sur le marché du logement a diminué de 20% sur le premier trimestre et le stock des biens immobiliers a augmenté de 14% par rapport à l’année dernière.
Toutefois, la Suisse reste un marché attractif pour les investisseurs – malgré les retournements des taux d’intérêt et l’inflation. Tel est la conclusion de l’étude de EY en janvier dernier (1). Pour Daniel Zaugg, Sector Leader Real Estate chez EY : « Cela s’explique par la stabilité de l’économie ainsi que par le fait que le site reste attractif. » Toutefois, 35% des sondés s’attendent encore à une baisse du marché immobilier cette année. C’est une conséquence de l’évolution des taux d’intérêt et de l’inflation croissante.
L’incertitude persistante sur le marché, notamment en ce qui concerne l’évolution des taux d’intérêt, frein à la croissance et constitue, selon les investisseurs, un défi majeur pour le secteur immobilier.
67% des investisseurs interrogés estiment que le modèle spéculatif appartient désormais au passé. Néanmoins, l’inflation étant nettement plus faible en Suisse que dans les pays voisins, la pression sur les taux d’intérêts est moins forte.
Par ailleurs, l’importance croissante des préoccupations au sujet du climat se reflète dans la question des nouveaux projets ESG (Environment Social Governance). La due diligence ESG devient la norme dans les processus d’achat et la hausse des coûts de l’énergie confère de plus en plus d’attractivité à la transformation du parc immobilier existant. Nous préconisons, pour plus de stabilité dans les portefeuilles, une exposition au fonds de placement immobiliers suisses.
*Mathias Meylan , stagiaire , Ecole de commerce
- « La Suisse reste un marché attractif pour les investisseurs immobiliers – malgré le retournement des taux d’intérêt et l’inflation », enquête d’EY (Ernst & Youg SA), 18 janvier 2023
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Positionnement – août 2023
« Marchés boursiers : la tendance reste haussière »
Chers Clients, Chers Partenaires et Chers Lecteurs,
Après un départ en fanfare des marchés boursiers, en début d’année, les mois de juin, juillet et août ont été beaucoup plus faibles. L’évolution de l’inflation et des taux d’intérêt reste incertaine. La Chine ne croît plus au même rythme qu’avant. La guerre en Ukraine est omniprésente dans l’actualité. L’Occident doute. De nouveaux points de friction apparaissent, particulièrement sur le continent africain. Sur lequel, la Fédération de Russie augmente son assise auprès d’une multitude de chefs d’Etat africains qui se détournent du vieux continent et des ex puissances coloniales.
Les équilibres évoluent. On peine à croire qu’aucun de nos stratèges n’aient anticipé les conséquences durables de la poursuite du conflit ukrainien qui voit pour l’instant comme principal gagnant les Etats-Unis. En l’absence de bonne nouvelle, les opérateurs ont préféré cet été se tenir à l’écart des marchés financiers. Voire réaliser quelques gains. Néanmoins, le rattrapage des places financières, après la chute généralisée et historique de 2022 n’est de loin par terminé. La consolidation est en cours. Nous toujours un exercice 2023 positif avec reflation des actifs mobiliers d’ici la fin de l’automne. Tout en privilégiant la prudence, nous gardons un bais constructif. Nous n’augmentons, globalement, pas la part des actions mais nous renouvelons les échéances.
Il est, aujourd’hui, plus coûteux d’être dehors du marché qu’être investi.
Table des matières
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Le trend haussier est toujours en vigueur
Eviter les banques à risque systémique
Les événements, sans précédent, liés aux aléas du Credit Suisse ne remettent pas en question le scénario haussier pour 2023 esquissé durant les mois de janvier et de février. Toutefois, il y a des enseignements à retenir. Nous nous tenons durablement à l’écart un d’eux est des grandes banques européennes (l’UBS incluse) qualifiées d’établissements à risque systémique. (1)
Nous maintenons une dose de prudence envers les actions. Tant les perspectives bénéficiaires nous semblent peu convaincantes. D’une part, es banques centrales n’étant pas encore au bout des remontées des taux d’intérêts. D’autre part, les valorisations, dans leurs ensembles, ne sont pas suffisamment attrayante compte tenu des incertitudes.
Pour autant, en l’absence d’indicateurs de stress économique ou financier, nous ne préconisons pas une attitude plus défensive.
Les thèmes cycliques nous semblent attrayants sur la distance, mais il va falloir composer avec une période volatile. (2)
Des performances en deux temps
Les marchés boursiers affichent globalement des performances positives depuis le début 2023. Nous bénéficions d’une conjoncture et de bénéfices plus résilients qu’attendu. Le tout étant en demi-teinte en raison des tensions sur les taux d’intérêt et sur la solidité de quelques banques, à la suite de la forte remontée des rendements obligataires.
Une seconde phase haussière est attendue à la sortie de l’été.
- ODDO BHF Avenir Europe, conférence de vendredi 12 mai 2023;
- Stratégie d’investissement, 2ème trimestre 2023, BCV.
Résumé : la devise de référence demeure le franc suisse. Nous renouvelons les échéances. Nous reconstituons peu à peu les poches obligataires. Nous privilégions les obligations convertibles. Nous évitons les banques européennes qualifiées d’établissements à risque systémique (l’UBS incluse). Les réserves de liquidité accumulées durant la crise du Covid commencent à s’épuiser et de nombreuses entreprises vont devoir refinancer leur dette dans des conditions de marché dégradées (taux en territoire restrictif et conditions de crédit fortement durcies). Ces difficultés financières risquent d’être exacerbées par les retraits de liquidité. Le dollar demeure une garantie face aux stress de marché. Nous sommes neutres vis-à-vis de l’euro et nos thématiques de prédilections sont, entre autres, la transition énergétique, les entreprises gérées de manière familiale et les technologies de l’information.
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