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Credit Suisse, un nouveau phénix ?

lundi, 19 décembre 2022 par Christophe

Le patron de la division suisse du Credit Suisse, André Helfenstein, a affirmé dimanche dernier que les clients helvétiques conservent leur confiance vis-à-vis de la deuxième banque suisse.

« Nous avons au total perdu « seulement » 1% de notre base d’actifs dans notre division suisse », a déclaré M. Helfenstein dans une interview à la SonntagsZeitung et au Matin Dimanche.

Il rappelle que Credit Suisse est rentable en Suisse.

La banque y a réalisé un bénéfice avant impôts de 1,2 milliard de francs sur les neuf premiers mois de l’année, quand l’établissement dans son ensemble a cumulé les pertes sur la même période et prévenu le 23 novembre que pour les trois derniers mois de l’année 2022 elle tablait sur une perte supplémentaire qui pourrait aller jusqu’à 1,5 milliard de francs suisses.

Quant aux retraits de fonds, ils représentaient « environ 6% » des actifs sous gestion à l’échelle du groupe en date du 11 novembre. Ce qui n’est pas négligeable.

Au niveau de la division de gestion de fortune, ces retraits représentaient « approximativement 10% des actifs sous gestion à la fin du troisième trimestre » mais elle avait noté depuis un ralentissement.

Pour autant, M. Helfenstein écarte l’idée de scinder la banque en deux parties – l’une suisse et l’autre internationale – ou de vendre les activités de banque de détail et de gestion de fortune.

Il a aussi dit comprendre les interrogations sur l’entrée au capital de Credit Suisse de la banque nationale saoudienne pour des raisons d’adéquation culturelle.

« Mais nous devons être prudents avec notre prétendue supériorité morale », explique M. Helfenstein. Une grande partie de l’économie repose sur le pétrole, souligne-t-il et d’ajouter: « Notre prospérité est donc dans l’ensemble étroitement liée à ces pays.»

La banque compte supprimer 2000 postes en Suisse – sur un total de 9000 suppressions dans le monde d’ici 2025.

Il ne voit pas de démotivation chez les collaborateurs, mais « plutôt un certain degré de fatigue et parfois aussi de frustration. » La banque a connu une année très difficile, a-t-il ajouté.

Avis de Meylan Finance Sàrl :

Nous recommandons de participer à l’augmentation de capital pour les actionnaires de Credit Suisse. Ne serait-ce que pour compenser l’effet de dilution.

Les conditions sont les suivantes :  

Chaque action actuelle donne un droit de souscription. Et sept droits permettent l’acquisition de deux nouvelles actions Credit Suisse au prix de CHF 2.52 chacune.

Délai de souscription : 8 décembre 2022

info@meylan-finance.ch

Positionnement Novembre – Décembre 2022

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La communication Whatsapp est proscrite

lundi, 19 décembre 2022 par Christophe

Washington (awp) – L’utilisation d’outils de communication non régulés comme la messagerie WhatsApp a valu plusieurs amendes à des banques d’envergure aux Etats-Unis. La commission Commodity Futures Trading (CFTC) a condamné 11 établissements à une amende cumulée de 710 millions de dollars, soit environ 706,6 millions de francs.

Pour UBS et Credit Suisse, l’amende s’élève à 75 millions de dollars pour chacune, a annoncé mardi soir le CFTC. L’amende la plus salée a été décidée pour Bank of America, et s’élève à 100 millions tandis que la moins élevée atteint 6 millions pour Cantor Fitzgerald.

La CFTC est chargée de la régulation des marchés des contrats d’options et futures aux Etats-Unis. L’autorité reproche aux établissements d’avoir laissé leurs courtiers échanger sur des opportunités d’investissement sur des applications de messagerie non réglementaires, à l’instar de Whatsapp. Cela a empêché les banques d’archiver les communications et donc rendu plus difficile le travail des autorités de surveillance.

Mardi, la SEC, le gendarme américain des marchés financiers a également annoncé des sanctions financières pour les mêmes faits. Au total, 16 entreprises ont été condamnées à une amende cumulée de 1,1 milliard de dollar. UBS et Credit Suisse devront chacune débourser 125 millions.

« La finance, en définitive, dépend de la confiance. En dérogeant à leurs obligations d’enregistrer les données et de les conserver, les participants au marché que nous avons condamnés aujourd’hui ont échoué à maintenir cette confiance », avait alors déclaré le président de la SEC Gary Gensler.

Positionnement Novembre – Décembre 2022

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Analyses des marchés

lundi, 19 décembre 2022 par Christophe

Un climat qui demeure propice à l’investissement aux Etats-Unis

La majorité des 280 entreprises sur les 500 cotées aux Etats-Unis ont publié des résultats meilleurs que les attentes. Le produit intérieur brut (PIB) comme la consommation des ménages demeurent vigoureux. Avec un taux d’intérêt de référence inférieur à 4% sur l’emprunt américain à 10 ans et intention modérée de la part de la banque centrale américaine de poursuivre sa remontée des taux d’intérêt par palier de 0.25%, le climat outre-atlantique reste propice. C’est bien l’émotionnel qui dicte les soubresauts boursiers auxquels nous sommes âprement soumis. (1)

Les valeurs technologiques déçoivent

Si les bénéfices des entreprises américaines au troisième trimestre ont jusqu’à présent répondu aux attentes relativement faibles, celles de la big tech déçoivent pour la plupart.

Les attentes des investisseurs quant à l’évolution des résultats des entreprises américaines au troisième trimestre 2022 ont constamment baissé ces derniers mois – au début de la «saison des publications», il y a environ deux semaines, les analystes tablaient sur une croissance des bénéfices de près de 3%.

Les résultats présentés jusqu’à présent semblent indiquer que cet objectif pourrait être manqué de peu: la croissance des bénéfices des entreprises américaines du S&P 500 a atteint au troisième trimestre environ 1,5% en moyenne, soit son plus bas depuis à peu près deux ans.

Gros plan sur les marges

Dans l’environnement inflationniste actuel, l’évolution des marges bénéficiaires intéresse aussi au plus haut point les investisseurs. Les coûts élevés – notamment en raison de la hausse des salaires – pèsent de plus en plus lourd dans le compte de résultat des entreprises. L’évolution des marges peut livrer des indications importantes sur l’évolution future des bénéfices. Les premières publications n’ont toutefois pas confirmé l’effondrement des marges bénéficiaires souvent évoqué en amont. On voit certes que cette hausse des coûts se répercute entièrement sur les marges, mais on ne peut parler de véritable effondrement. À environ 12%, la marge bénéficiaire nette moyenne est inférieure à celle du trimestre précédent, mais elle reste supérieure à la moyenne des cinq dernières années (11,3%). Compte tenu de l’inflation extrêmement élevée, c’est un résultat tout à fait honorable. Il montre également qu’étant donné la conjoncture toujours robuste aux États-Unis, de nombreuses entreprises peuvent encore répercuter une large part de leurs surcoûts aux consommateurs.

Avec le fléchissement attendu de la dynamique inflationniste, les marges bénéficiaires des entreprises devraient par ailleurs s’améliorer au cours des prochains trimestres. Une éventuelle récession aux États-Unis pourrait cependant compliquer la tâche des investisseurs: elle entraînerait probablement une nouvelle baisse des marges et un effondrement des bénéfices des entreprises.

Les entreprises américaines de la big tech constituent un indicateur fiable de l’évolution conjoncturelle à venir, car elles ressentent assez rapidement toute retenue des consommateurs. Et en effet, les résultats plus faibles que prévu d’Alphabet et de Microsoft publiés mardi ont attiré l’attention. Les deux sociétés les attribuent entre autres à la détérioration de l’environnement économique. Google ressent la nette réticence sur le marché de la publicité numérique face aux incertitudes conjoncturelles. Microsoft, quant à elle, met en garde contre un net ralentissement de la croissance dans l’activité cloud, un domaine généralement peu sensible à la conjoncture. Meta, du groupe Facebook, souffre elle aussi de la morosité du secteur publicitaire et n’a pas répondu aux attentes des investisseurs en termes de bénéfice et de chiffre d’affaires. En outre, les investisseurs restent extrêmement sceptiques quant à l’avenir du groupe dans la perspective de son expansion prévue dans le métavers. Toutes les actions des entreprises américaines de la big tech ont fortement chuté après la publication des résultats. (2)

« Qui dit contexte économique difficile dit aussi contexte boursier difficile »

 

La croissance mondiale ralentira encore nettement ces prochains trimestres et les pays développés pourraient entrer en récession, ou la frôler de très près, sous l’impact de la hausse des prix et des taux d’intérêt.

– Les placements obligataires ont gagné en attrait à la suite de la très forte hausse des rendements depuis le début de l’année, la plus forte depuis plus de 70 ans.

– Sans être encore particulièrement avantageux – le processus d’adaptation à un environnement plus inflationniste et à des politiques monétaires plus restrictives n’étant pas encore tout à fait terminé – les rendements obligataires offrent un regain d’intérêt, les échéances courtes à moyennes notamment.

– Nous réduisons la sous-exposition à l’obligataire tout en contenant le risque de crédit qui pourrait encore pâtir du ralentissement économique qui se profile ces six prochains mois.

– L’environnement demeure peu propice aux marchés boursiers. En effet, la croissance va encore ralentir et affecter les perspectives bénéficiaires, tandis que les pressions inflationnistes entraînent des taux d’intérêt plus élevés et des politiques monétaires restrictives.

– Les valorisations, désormais plus raisonnables, sont de bon augure sur la distance et limitent le risque baissier, mais de nouveaux plus bas demeurent possibles ces prochains mois.

– Dans ce contexte, nous maintenons une sous exposition, raisonnable, aux actions, tout en restant flexibles en fonction de l’ampleur du ralentissement économique qui se dessine à l’horizon 2023.

– Les actions sont sous-pondérées, mais plutôt modérément. En effet, l’environnement demeure peu propice aux marchés boursiers, puisque la croissance va encore ralentir et que les politiques monétaires demeurent restrictives. Toutefois, les valorisations, désormais raisonnables, devraient limiter le risque baissier.

– La sous-pondération des obligations est plus modeste, car le niveau des rendements est désormais plus réaliste. Les échéances courtes à moyennes sont privilégiées.

– Concernant les matières premières, nous adoptons une prudence tactique en raison du ralentissement conjoncturel.

– Nous sommes diversifiés dans les matières premières, mais sous-pondérés, et le resterons tant que la politique monétaire américaine deviendra plus stricte et que le risque de récession augmentera.

– Sur la distance, les matières premières nous semblent attrayantes, car la croissance sera plus inflationniste que par le passé et parce que la transition énergétique aura besoin de nombreux métaux industriels.

– À court terme, nous privilégions quelque peu l’énergie et l’agriculture au sein de la classe d’actifs, toutes deux bénéficiant de chocs importants sur l’offre.

– Nous anticipons encore un dollar plutôt fort d’ici la fin de l’année parce que la politique monétaire américaine est plus restrictive et que l’activité économique mondiale hors États-Unis est morose.

– L’année prochaine, le dollar évoluera plus irrégulièrement, voire sera plus faible, lorsque la Fed commencera à se préoccuper de la croissance américaine, mettant en évidence le niveau de surévaluation du billet vert, de près de 15%.

– L’euro évoluera irrégulièrement contre le franc, soutenu par une meilleure rémunération, mais pénalisé par les incertitudes économiques, voire financières, en Europe. (3)

La croissance mondiale ralentira encore nettement ces prochains trimestres et les pays développés pourraient entrer en récession, ou la frôler de très près, sous l’impact de la hausse des prix et des taux d’intérêt.

– Malgré ce ralentissement, l’inflation ne reculera pas suffisamment pour dissuader les banques centrales de relever encore le loyer de l’argent d’ici le printemps 2023.

– L’ampleur et la durée de cette fin de cycle sont difficiles à jauger, car l’équilibre entre croissance, inflation élevée et taux est délicat, dans un contexte de chômage bas et de tensions géopolitiques. Cependant, une crise comme en 2008-2009 nous paraît peu probable. (4)

Positionnement Novembre – Décembre 2022

  1. Comité d’investissement « ACCESS », Genève, le 1er novembre 2022 ;
  2. « La big tech inquiète », Michael Birrer, Banque Migros, le 28 octobre 2022 ;
  3. Stratégie d’investissement de la BCV du 4ème trimestre 2022, Fernando Martins da Silva ;
  4. Présentation Natixis IM, « Thematics AM : Quel avenir pour l’investissement thématique ?, Genève, le 15 novembre 2022 ;
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L’escroquerie FTX

lundi, 19 décembre 2022 par Christophe

Meylan Finance Sàrl est intervenu régulièrement dans les médias, depuis le « Grand Confinement » pour appeler à la prudence à l’endroit des démarchages et publicités mensongères au sujet des investissements dans la cryptomonnaie. La dernière fois fut dans les colonnes de « La Liberté », quotidien fribourgeois, le 3 août dernier. Cette année, ce sont plus de 100 milliards de dollars qui se sont évaporés par le biais de ces plateformes qui agissent loin de toute régulation et principalement depuis des lieux où seule une boîte postale les signale ! Et encore. 

On pense aux Bahamas ; les Cayman et plus près de nous Malte. Les  investisseurs à avoir perdu jusqu’à leur chemise sont nombreux. Loin de nous l’intention de remettre en question l’avenir de la blockchain en tant que telle. Seulement, de prévenir et d’informer sur l’agissement de ces plateformes qui agissent hors de tout cadre de contrôle et qui le plus souvent dilapident l’argent des gens qui leur font confiance.

Le plus souvent il s’agit de système pyramidal tel le « jeu de l’avion »… comme Madoff. Dans le cadre de la deuxième plateforme mondiale de cryptomonnaies FTX, le fondateur, Sam Bankman-Fried, être « un escroc » de plus. Second financier de la campagne électorale des Démocrates aux Etats-Unis, après le magnat George Soros, et adoubé par le gratin du WEF de Davos, il semble pour l’heure encore intouchable. Retranché dans son appartement des Bahamas, Bankman-Fried semble être un apprenti sorcier dont l’entreprise FTX, dépôt de bilan le 11 novembre dernier et 38 milliards de dollars volatilisés en quelques jours, apparaît dans des liens avec le blanchiment d’argent en provenance d’Ukraine.

L’effondrement s’est répercuté sur la cryptosphère et a inévitablement fait chuter le bitcoin et d’autres actifs numériques.  Certains détails de ce qui s’est passé chez FTX ont rapidement émergé : Reuters a rapporté que Bankman-Fried avait secrètement utilisé 10 milliards de dollars de fonds de clients pour soutenir son activité de trading, par exemple, et qu’au moins 1 milliard de dollars de ces dépôts avaient disparu.

Aujourd’hui, un examen de dizaines de documents de l’entreprise et des entretiens avec des cadres et des investisseurs actuels et anciens fournissent l’image la plus complète à ce jour de la manière dont Bankman-Fried, le fils de 30 ans de professeurs de l’université de Stanford, est devenu l’un des hommes les plus riches du monde en quelques années seulement, puis s’est effondré.

L’escroquerie 3.0 : L’un des proches collaborateurs de Bankman-Fried a modifié le logiciel de comptabilité de FTX. Cela a permis à Bankman-Fried de dissimuler le transfert de l’argent des clients de FTX à Alameda, une société gérée par l’une de ses amie.  Une capture d’écran du système de comptabilité de FTX a montré que même après les retraits massifs des clients, il restait quelque 10 milliards de dollars de dépôts, plus un excédent de 1,5 milliard de dollars. Cela a conduit les employés à croire à tort que FTX était sur une base financière solide (1).

Positionnement Novembre – Décembre 2022

  1. Zonebourse avec Reuters, le 16 novembre 2022.
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Alibaba… un titre injustement délesté

jeudi, 15 décembre 2022 par Christophe

La Chine et les Etats-Unis se battent pour le leadership mondial. Elle a aussi lieu avbec leurs champions de la technologie : les GAFA (Google, Amazon, Facebook et Apple) pour les Etats-Unis et les BATX (Baidu, Alibaba, Tencent et Xiaomi) pour la Chine. Dans les BATX, il y a Alibaba qui fut fondée le 4 avril 1999 par son charismatique patron Jack Ma et dix-sept se ses amis. 

Alibaba Group est une entreprise chinoise multi-technologique qui s’est spécialisée au fil des années dans le commerce en ligne, le cloud computing, le paiement en ligne, les médias et divertissement et l’innovation technologique. Alors que le cours bousier a atteint le prix de 300 dollars, durant la pandémie Covid-19 – contre 79 dollars à présent – la société souffre encore du scepticisme ambiant à l’encontre des actions chinoises. Alibaba fut la plus grande introduction en Bourse de l’histoire, en septembre 2014, avant que l’entreprise pétrolière  saoudienne Aramco fasse encore plus fort. 

Le plus-bas historique du cours de l’action est de 57 dollars, le 29 septembre 2015. On retrouve parmi les actionnaires du groupe les américains T. Rowe Price Associates ; Vanguard Group ; SSga Funds Management ; Fidelity Management & Research ; BlackRock ; HSBC Global Asset Management et d’autres. Pour l’heure, la société devrait pleinement profiter du virage à 180 degrés entrepris par la Chine sous l’ère Xi Jiping passant d’un modèle économique industriel « d’usine du monde » à un autre centré sur la demande intérieure et les activités à hautes valeurs ajoutées. Loin de sa croissance du siècle dernier, l’Empire du Milieu croit encore de 6% par année en moyenne. Le pays – malgré une chape de plomb sur le plan politique – est incontournable pour l’économie occidentale. Et son nouveau modèle économique axé sur la demande intérieure a permis de développer à grands pas sa classe moyenne. Cette dernière n’a plus rien à envier, en terme de pouvoir d’achat, à la classe moyenne occidentale. Pour autant, les Chinois restent friands de marques étrangères. Et Alibaba Group est fort sur ce point également. Il ne cesse de nouer des partenariats comme celui avec le bâlois Dufry. Ce qui lui permet de conquérir rapidement des clients et de les fidéliser par le biais des programmes de promotion d’achat en ligne. Il est prévu que la classe moyenne en Chine double au cours de la prochaine décennie. Il est indéniable que le groupe sera aux avants poste pour tirer profit du pactole qui se profile. Les risques sont d’ordre politique et judiciaire. Tout comme les GAFA, les BATX sont dans le viseur des décideurs politiques qui les considèrent à tort ou à raison comme une menace à l’ordre établi et au bien-être des consommateurs. On évoque bien entendu des situations de monopole ; des entraves à la recherche et des optimisations fiscales exacerbées. Les Etats pourraient remettre en question une partie du business model et même la confidentialité des données clients par exemple. La taille d’Alibaba dont le charismatique patron se permettait d’adresser des invectives aux dirigeants chinois pourrait aussi être un prétexte pour scinder le mégapole. Chez Amazon, on trouve déjà Amazon.com, Prime Video et Amazon Cloud. Chez Facebook, ce sont Instagram et WhatsApp qui pourraient être scindées. Alors que chez Alibaba ce sont aussi de belles entreprises et de qualité intrinsèquement supérieure qui verraient leurs autonomies telles qu’AliExpress, Taobao, Alibaba Cloud, Tmall, Lazada, Alibaba Health, Youku, South China Morning Post Alipay ou encore Ant Group. Alibaba demeure un achat intéressant, dans une perspective à long terme.

Positionnement Novembre – Décembre 2022

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Positionnement Novembre – Décembre 2022

jeudi, 15 décembre 2022 par Christophe

« Une consolidation qui s’opère sur les plus bas de l’année »

Chers Clients, Chers Partenaires et Chers Lecteurs,

La Banque nationale suisse (BNS) a communiqué une perte record de 142 milliards de francs, pour la période comprise entre le 1er janvier et le 30 septembre ! « Le résultat de la Banque nationale dépend principalement de l’évolution sur les marchés de l’or, des changes et des capitaux. » Rappelle la banque. Elle ajoute que son résultat est tributaire des variations extrêmes que nous traversons. Pour autant, nous le verrons plus loin, les agrégats économiques, dans leurs ensembles, ne sont pas si détestables. Nous sommes sous l’influence de médias anxiogènes. C’est clairement « l’émotionnel » qui dicte les aléas des marchés boursiers. Si cette « horrible » année 2022 fut le catalyseur de la sortie de pandémie ; de la résurgence de l’inflation et du retour à la guerre dite conventionnelle sur le Vieux Continent, l’exercice 2023 sera un bien meilleur cru (pas difficile) après autant de réajustements. Toutefois, nous sommes d’avis que le conflit ukrainien qui oppose l’OTAN aux Russes est appelé à se poursuivre et que l’absence de leadership constructif en Europe constitue un risque sérieux pour le retour de la confiance chez les investisseurs. Nous avons néanmoins tutoyé les plus bas sur les marchés boursiers le 10 septembre dernier.

Table des matières

  1. Alibaba… un titre injustement délesté
  2. La communication Whatsapp est proscrite
  3. Credit Suisse, un nouveau phénix ?
  4. Analyses des marchés
  5. L’escroquerie FTX
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Crédit Suisse, rien ne va plus ?

dimanche, 16 octobre 2022 par Christophe

L’action Credit Suisse est vouée aux gémonies boursières. Elle ne cesse d’atteindre des plus bas historiques. Pourtant, à moins de 10 milliards de francs de capitalisation boursière, la seconde banque universelle suisse, de renommée internationale, semble devenir une affaire au prix actuel.

Tant pour un concurrent que pour une entreprise technologique qui souhaiterait se diversifier par le biais des opérations de crédit et de paiement. Ce serait aussi l’occasion de s’installer pieds joints dans la très convoitée place financière suisse.

Seulement voilà, si l’action du géant helvétique se négocie au prix d’une bouchée de pain, elle n’est peut-être que l’arbre qui cache la forêt. A savoir un modèle bancaire qui est sans cesse exposé à des risques démesurés. Sur l’autel de la recherche de nouveaux profits. Non pas pour prospérer mais en lutte incessante contre l’érosion des marges qui affecte toute l’industrie bancaire, depuis la crise financière de 2007 – 2008.

Depuis le début de l’année, le titre s’est ainsi déprécié de près de moitié

Reuters a indiqué que les difficultés récurrentes de Credit Suisse l’ont amené à entreprendre une vaste réorganisation et qu’elle était en discussions depuis plusieurs semaines avec de gros investisseurs en vue d’une augmentation de capital à hauteur de plusieurs milliards.

Sollicitée par AWP, la direction de la banque a rappelé qu’un point de situation sur l’orientation stratégique serait présenté avec les chiffres du troisième trimestre, le 27 octobre. Kian Abouhossein de JP Morgan, confiant, a rappelé qu’à la fin du 2ème trimestre la banque affichait un niveau suffisant de fonds propres et de liquidités.

 

Dilution significative en vue

En juillet, le nouveau directeur général (CEO) du groupe, Ulrich Körner, avait expliqué que la banque était à la recherche d’une solution pour ses activités de crédits titrisés (Securitized Products Group), dont le volume pourrait atteindre 2,5 milliards de dollars, selon des estimations relayées par Christian Schmidiger, analyste auprès de la Banque cantonale de Zurich (ZKB).

Une éventuelle vente de SPG et la réduction des risques dans le bilan se traduiraient par un manque de quelques quatre milliards de francs pour la restructuration annoncée, les projets de croissance et la constitution de fonds propres. Ce qui, avec une capitalisation boursière de moins de dix milliards, signifierait une dilution significative pour les actionnaires existants.

De son côté, le Financial Times (FT) a indiqué que la banque envisageait de partager sa division de banque d’affaires en trois unités distinctes, une opération permettant la vente des activités rentables justement dans l’optique d’éviter une augmentation de capital.

Les scénarios évoqués semblent être pris en compte dans le cours actuel de l’action.

Positionnement Automne 2022

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Crise, nous sommes au milieu du gué …

dimanche, 16 octobre 2022 par Christophe

La lente baisse des marchés actions et obligataires se confirme comme le scénario le plus probable sur les prochains mois au moins, même s’il faut s’attendre à de très forte et abruptes variations dans un sens comme dans l’autre pendant cette période en fonction de l’actualité. L’approche la plus raisonnable me semble être de se concentrer sur un certain nombre de valeurs-clés, avec un maximum de liquidités disponibles, et de se résigner au grignotage de l’inflation qui continue à se diffuser dans le système économique.

Christophe Alexandre, analyste financier CFA, vice-président chez Meylan Finance Sàrl

Ce sont actuellement les fournisseurs d’énergie qui sont le plus sous pression (voir Axpo) s’ils ont mal couvert le risque de marché.

Leurs clients commencent à en sentir les effets : hausse de 1600% à St-Prex, dans le canton de Vaud, cette scierie dont les charges d’énergie représentaient 5% du total va les voir augmenter à 15-20% …

C’est ainsi que l’inflation va se diffuser progressivement, mais rapidement, dans tout le système économique, de fournisseur à client, jusqu’à atteindre le consommateur final. (1)

  1. « Comité d’investissement Meylan Finance Sàrl du 9 septembre 2022 »

Positionnement Automne 2022

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Réforme des successions 2023 : une plus grande liberté de transmission

dimanche, 16 octobre 2022 par Christophe

La question qui sera sur toutes les lèvres au mois de janvier prochain est la suivante : Connaissez-vous la nouvelle loi sur les successions applicable au 1er janvier 2023 en Suisse ? La révision vise à adapter les règles sur les héritages vieilles de plus de 100 ans aux structures familiales actuelles.

Marie Lambert

Conseil fiscal et successoral
+41 78 226 10 34 marie.lambert@gestionpatrimoine.ch

Questions clefs à vous poser

  • Connaissez-vous la répartition de votre patrimoine en cas de décès ?

  • Avez-vous rédigé un testament ?

  • Votre conjoint est-il suffisamment protégé en cas de décès ?

  • Comment transmettre ses biens dans une famille recomposée ?

  • Possédez-vous des biens à l’étranger ? Comment seront-ils traités fiscalement ?

Toutes ces questions trouveront des réponses grâce à une analyse de votre situation familiale et les possibilités nouvelles qu’offre cette loi sur les successions à partir du 1er janvier 2023.

Les principaux changements

La réserve héréditaire des enfants est diminuée : la part qui leur est attribuée au minimum dans votre succession diminue, ce qui vous permet de distribuer plus à qui vous le souhaitez (conjoint, non-parent, associations…)

Suppression de la réserve des parents (père et mère) : vous allez pouvoir décider du maintien ou non de vos parents dans votre succession.

Profitez de cette liberté pour réfléchir à la répartition de votre succession

Si vous avez déjà rédigé un testament, il est recommandé de le faire relire par un juriste pour comprendre les nouvelles possibilités offertes par la loi.

Les mesures que vous avez prises sont- elles rédigées clairement au regard de la nouvelle loi ?
Souhaitez-vous avantager un héritier grâce à cette nouvelle loi ?

Le conjoint survivant peut-il être mieux protégé au regard de cette nouvelle loi ?

Vous pouvez, dès aujourd’hui, remplacer votre testament actuel par un nouveau testament qui tient aussi bien compte du droit successoral encore en vigueur que du nouveau.

Exemple concernant la modification des réserves des descendants

L’exemple concerne une famille avec trois enfants :

Sans testament, la répartition légale ne change pas avec la nouvelle loi.

Avant la réforme 2023, avec des dispositions testamentaires vous pouviez attribuer 37,5% de votre patrimoine à qui vous le souhaitez.

A partir de janvier 2023, avec des dispositions testamentaires, vous pouvez attribuer 50 % de votre patrimoine à qui vous le souhaitez.

Positionnement Automne 2022

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Perspectives marchés 4ème trimestre

dimanche, 16 octobre 2022 par Christophe

Evolution des indices boursiers 2022 :

  • SMI  -20.3%
  • Eurostoxx50 -22.8%
  • S&P500 -23.1%
  • Nasdaq100 -30.9%

Les performances obligataires CHF, USD et EUR sont également négatives, principalement dû aux banquiers centraux qui ont massivement augmenté leurs taux afin de lutter contre l’inflation.

Evolution des devises contre CHF :

  • EUR -7.2%
  • USD +7.8%
  • GBP -11.2%
  • JPY – 16.5%

Comme le dernier trimestre, le 4ème trimestre sera principalement influencé par l’inflation. Les répercussions de la guerre en Ukraine ainsi que la stratégie zéro covid de la Chine seront également des facteurs omniprésents.

Les banquiers centraux (BNS comprise) ont clairement annoncé que la lutte contrel’inflation était leurs priorités, ce qui implique que les taux sont toujours orientés à la hausse. De ce fait, les perspectives des marchés obligataires restent sombres. Difficile de prévoir les mouvements FOREX mais personnellement l’adage «trend is your friend » reste de circonstance pour la fin 2022. La crise énergétique ainsi que le niveau élevé de l’endettement des pays de l’UE continueront a pesé sur l’euro.

Les marchés actions sont toujours volatiles et restent sous l’influence des politiques et des banquiers centraux. Quand des chiffres économiques sont forts on craint des hausses de taux et les marchés actions baissent ; et quand les indicateurs économiques sont plus faibles qu’attendu on craint une récession. Des hausses subites de volatilité amenant de puissants et rapides mouvements baissiers. Cela va perdurer un temps. Toutefois, je considère que les marchés actions offrent les meilleurs rapports risque/rendement à moyen/long terme.

Sur le marché suisse, les défensives Nestlé, Novartis, Roche, Swiss Re et Swiss life demeurent des piliers solides. Pour les plus audacieux, on privilégiera Sika, Sulzer et Helvetia.

En Europe, j’apprécie également les pétrolières (Shell, BP et ENI), les telecoms pour leur aspect value et leur haut dividendes (Orange, Telefonica), L’Oreal, Kering et SAP. Je me méfie des Utilities qui risquent de se voir « exploiter » politiquement.

Etats-Unis, mon intérêt se porte sur Abbvie, Fedex, Pepsico et sur faiblesse les big caps du Nasdaq (Microsoft, Cisco, Apple et Google).

Sur l’Asie j’ouvrirai une position sur l’ishares MSCI Asia Ex-japan (AAXJ).

Positionnement Automne 2022

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