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Catégorie : Actualité

Positionnement – Hiver 2020/2021 et perspectives 2021…

lundi, 28 décembre 2020 par Christophe

Ce sont les politiques publiques qui portent les cours boursiers et non plus les profits

C’est le monde à l’envers. Ce sont les politiques publiques – c’est-à-dire le gonflement des bilans des banquescentrales ou encore ce que l’on appelle la planche à billets – l’assouplissement monétaire (QE) – qui soutiennent les cours boursiers et non plus les profits des entreprises. Dans les faits, depuis la crise financière de 2008 – 2010, nous n’avons cessé d’évoluer dans cet environnement.

Cette fois, nos autorités monétaires battent tous les records. Et cela va durer en 2021. On y ajoute l’effet des vaccins et on comprend alors que l’euphorie boursière de novembre dernier n’était peut-être pas exagérée. C’était bien plusque l’effet Biden neutralisé par un Sénat républicain.

Néanmoins, la récente hausse boursière s’est concentrée sur seulement une centaine d’entreprises sur les 50’000 sociétés cotées. On peut se réjouir pour les principaux indices boursiers qui sont portés par les quelques locomotives technologiques et pharmaceutiques qui sont les grandes bénéficiaires de tout cet argent public.

Mais cela ne fait pas le beurre de toutes les autres qui reflètent au plus près la réelle santé de l’économie réelle. C’est-à-dire, la convalescence. « La plupart des investisseurs sont convaincus qu’un fort rebond de l’activité est probable en 2021 et 2022. Le principal sujet de débat est maintenant le rythme de la normalisation des politiques publiques. Beaucoup craignent que le moindre signal d’une baisse de la stimulation soit perçu négativement par les marchés boursiers. Nous pensons que ces inquiétudes sont prématurées. Bien que l’appétit pour le risque puisse refluer à court terme après le fort rebond de ces deux derniers mois, le resserrement des politiques semble encore lointain. Les nouvelles orientations de la Réserve fédérale (Fed) sur les achats d’actifs suggèrent que son QE sera maintenu à son rythme actuel tout au long de 2021. Le président de la Fed, Jerome Powell souhaiterait un chômage plus proche de la normale avant de réduire le QE. Selon les prévisions de la Fed, cela ne devrait pas se produire avant 2022. » (1)

1) Vue Macro : Les craintes d’un durcissement des politiques sont prématurées, Jean- Baptiste Pethe, Chef économiste, Exane BNP Paribas, 18 décembre 2020 ;

Quelques grandes tendances pour 2021…

Dans cet environnement de marchés boursiers soutenus par les banques centrales avec des taux d’intérêts très bas voire négatifs, il reste à savoir dans quoi il faudra être investi.

 

Chose que confirmait récemment Samy Chaar, chef économiste de la banque privée Lombard Odier, dans un média spécialisé: « Restez investis ! »

Les mégatendances suivantes ressortent de plusieurs études :

1) L’essor des robots et de l’intelligence artificielle
Grâce à l’augmentation de la puissance de calcul et l’accès à des données toujours plus nombreuses et complètes, l’intelligence artificielle (IA) a fait son entrée dans de multiples industries.

2) Le creusement des inégalités

La mondialisation a laissé de côté une part grandissante de la population. Le recours à la planche à billets par les banques centrales a certes permis de sauver de nombreuses entreprises de la faillite et maintenu le système financier à flot. Par contre, la création de richesse a davantage rémunéré le capital que le travail, creusant le fossé entre les plus riches et les plus pauvres. La crise du COVID-19 n’a fait qu’accroître le dangereux déséquilibre. Les frustrations croissent et les populismes grandissent. Cette mégatendance pourrait bénéficier aux secteurs et entreprises qui produisent de manière locale ainsi que les valeurs liées à l’industrie de la sécurité et la cybersécurité (Prosegur, Leonardo, etc.)

3) Les infrastructures

Le besoin de rénovation d’infrastructures existantes ou de nouvelles installations est important tant aux Etats-Unis que sur le vieux continent. La transition énergétique soutient la tendance. Entre autre, on pense au développement du rail (Vinci ; Siemens ; ABB ; Alstom voire CRRC).

4) Les « Millenials »

Les « Millennials », aussi communément appelés la Génération Y , sont les personnes nées dans les années 1980 et le début des années 1990. Cette catégorie d’âge représente 50% de la population mondiale dont une grande partie dans les pays émergents. Ils ont pour point commun le fait d’avoir grandi en pleine évolution technologique et numérique.

Cette génération est également très soucieuse de l’écologie, du développement durable et des grandes questions de société telles que la diversité. Il est donc assez naturel pour les « Millenials » de favoriser les investissements dans les entreprises tournées vers la transition énergétique, qui respectent les critères ESG (environnement, social, gouvernance), les valeurs technologiques, les véhicules électriques, les loisirs et la santé.

5) La « Silver Economy »

La population est vieillissante. Dans un pays comme le Japon, les décès sont plus nombreux que les naissances et l’immigration n’est pas suffisante pour combler le déficit démographique. Le pourcentage de la population mondiale âgée de plus de 65 ans a augmenté depuis la guerre, créant une économie dite « argentée ». De nouveaux besoins apparaissent. Les principaux bénéficiaires de cette tendance sont les entreprises de biotechnologie qui ciblent les maladies liées à l’âge tel que le diabète, l’arthrite et le cœur mais aussi les entreprises impliquées dans les loisirs et l’accompagnement de la personne. (2)

2) Points de vue, Investissements thématiques : les 5 mégatendances de 2021, Valérie Noël, FlowBank, dans allnews, 7 décembre 2020 ;

Le bémol, en plus de l’évolution de la pandémie, est le retour à la réalité…

Le 16 décembre, l’économiste indépendante Véronique Riches-Flores nous le rappelle : « La confiance des consommateurs n’a guère décollé ces derniers mois et piétine toujours sur ses bas niveaux du début de 2014, en partie du fait de la lenteur du rattrapage du marché du travail sur lequel manquent toujours 10 millions d’emplois par rapport à la situation d’avant crise. » (3)

Ne pas brader son or ! Dans cet environnement encore marqué par un degré d’incertitude sans précédent au cours duquel même la poursuite du mouvement de rotation cyclique pourrait s’accompagner d’un retour en force du métal jaune, ainsi que cela a pu s’observer par le passé. (4)

3) La consommation américaine à nouveau dans le rouge, Véronique Riches-Flores, 16 décembre 2020 ;

4) Rien n’oblige à vendre son or, même en vue d’une plus grande rotation sectorielle en 2021, Thomas Bauer, 18 décembre 2020.

Les fusions et acquisitions (M & A) vont se poursuivre en 2021*

On l’a déjà évoqué en novembre dernier. Entre l’argent bon marché à profusion, les gagnants de la Covid-19 ont à leur portée une quantité de sociétés dites de « la vieille économie » qui ont été bradées à la bourse. T ous les ingrédients sont réunis pour accélérer le mouvement.

L’un des nombreux exemples est le rachat de « The Washington Post » par le patron d’Amazon, Jeff Bezos.

Les secteurs concernés sont principalement les banques, rumeurs en cours sur le couple BBVA et Banco Sabadell et qui bénéficie de l’encouragement explicite de la Banque centrale européenne ; le luxe (Hugo Boss) ; les médias ; l’énergie et les services aux collectivités. Le dossier du moment est français Véolia – Suez. La thématique devrait être exploitée par le biais de la diversification : un fonds de placement ; un ETF ou autre solution structurée.

Le marché britannique n’est pas dénué d’intérêt

Entre l’an prochain et le printemps 2022, le rattrapage des actions britanniques devrait être durable. Ce marché – le FTSE 100 – qui a perdu (– 19 %) cette année se trouve, avec l’Espagne, dans les plus mauvais élèves du continent.

Conjugué à  une forte pression sur la livre sterling, des opportunités très attractives apparaissent. On pensera au pétrolier BP qui a pris le virage à marche forcée des énergies renouvelables et veut devenir neutre en carbone d’ici 2050.

Au cours actuel, l’action distribue un dividende confortable de 9 %. Vodafone se trouve, pour sa part, dans un mouvement de concentration significatif du secteur et distribue 6.5 % en dividendes.

Le groupe pharmaceutique GlaxoSmithKline (deuxième groupe pharmaceutique mondial : traitement des maladies respiratoires (67.5 % du CA), de l’infection par le VIH (27,7 %), troubles du système immunitaire (3.5 %) et Covd-19, est incontournable. Le dividende actuel est de près de 6 %. Pour autant, nous recommandons de diversifier, le cas échéant, l’entrée sur ce marché par le biais de la diversification : un fonds de placement ; un ETF ou autre solution structurée.

« Nous vous présentons nos meilleurs voeux pour ces fêtes, en santé, et une lumineuse année 2021. »
François Meylan


Information : info@meylan-finance.ch

Lettre format PDF : Positionnement décembre 2020 – Les perspectives 2021

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Editorial Wealth Gram

lundi, 09 novembre 2020 par Christophe

Téléchargement de la revue : La tribune mensuelle des membres du GSCGI

2020, une année qui nous invite à redécouvrir l’économie réelle!

Ces dernières années n’ont cessé de nous noyer dans les réglementations (FATCA, MIFID II, LEFIN et LSFIN & Co). L’administratif et les délais à répétition imposés de toutes parts (des banques dépositaires aux organes de régulation en passant par les différents prestataires financiers) nous ont trop souvent éloigné du monde de l’entreprise et de l’économie réelle. À cela on ajoute quatre années de gestion du monde par le biais des Tweets agressifs de la Maison Blanche, suivies de quelques guerres commerciales. Ceci pour dire que dans cet environnement compliqué et stressant, les risques de passer à côté de trends haussiers annonciateurs de changements de paradigmes et de modes de consommation se sont accrus.

Celui qui a manqué l’envolée des nouvelles valeurs technologiques est doublement sanctionné cette année de règne de la COVID-19. Il est passé à côté de performances exceptionnelles générées par les Zoom, Amazon, Tesla, Netflix, Facebook, Apple, pour ne mentionner que celles- là.

Il souffre de la double peine d’avoir en portefeuille des entreprises que beaucoup voient déjà vouées à la vieille économie condamnées à disparaître. Celles dont plus personne ne veut. Celles qui sont pourtant d’importantes pourvoyeuses d’emplois, mais qui sont trop gourmandes en capital et qui cumulent les dettes. Celles qui ne sont plus tendance. Ce sont aussi celles qui sont tout particulièrement affectées par les phases de confinement successives, les restrictions et autres quarantaines. Pour autant, ce sont dans les secteurs les plus sinistrés aujourd’hui que se trouvent les leaders de demain. C’est par mauvais temps que l’on reconnaît les bons capitaines. Et c’est dans l’adversité que se dégagent les opportunités.

Le mouvement des fusions et des rachats est déjà initié. Le secteur du luxe se concentre. C’est le cas également pour les services. Des constructeurs automobiles prennent le virage de l’électrique et de l’hydrogène et feront demain aussi bien, voire mieux que Tesla. Le tout publicitaire qui enrichi Facebook montre déjà ses limites. Une Zoom qui n’est pas vraiment à l’abri d’une forte barrière à l’entrée peut être remplacée demain par une nouvelle technologie. Les consommateurs vont se fatiguer de payer chaque fois plus cher leur iPhone d’Apple pour recevoir chaque fois moins de fonctionnalité en échange. Samsung et Huawei font déjà mieux, avec une meilleure résolution photo, et surtout ils sont moins onéreux. Aussi, on aurait tort de se débarrasser des pétrolières ou des bancaires qui sont obligées de se restructurer et même de se réinventer au pas de charge. Il en est de même pour le secteur aérien.

Du côté des infrastructures, le train apparaît déjà comme incontournable.
Le transport ferroviaire pour être plus précis. Il faut dire qu’entre la grande glaciation des échanges aériens et la douloureuse mue environnementale de l’automobile, le rail fait figure de havre de paix.

En sortant des sentiers battus, on découvre également les actions dites ennuyeuses telles que Waste Management qui est le numéro 1 américain de la gestion des déchets. Son parcours boursier, à l’abri des modes, est étincelant. Service Corp International, numéro 1 américain des pompes funèbres, n’est pas en reste non plus. La société possède plus de 1500 salons funéraires et 500 cimetières. Et elle aura encore des clients demain…

Tout cela demande du temps et de la concentration. Les confinements à venir nous en donnent. Se plonger dans le monde de l’entreprise. Celui de la création de valeur. Étudier les secteurs. Se positionner de manière à ne pas manquer la prochaine reflation des actifs. Que cette dernière soit de nature sectorielle ou liée à la fin de la pandémie, elle viendra. Toutefois, il serait faux de croire que cette fois c’est différent. Ce sont les mots les plus coûteux de l’histoire de l’investissement selon Warren Buffett. Il suffit de rechercher les noms des sociétés listées il y a vingt ans. Se rappeler toutes ces étoiles montantes qui ont disparu depuis, telles que Distefora, Gretag, Miracle, Xerox, Enron, Global Crossing, Worldcom, World Online, Petroplus, AOL, Terra Lycos, etc. et etc. Aussi, celles qui sont toujours là vingt ans plus tard ce n’est pas pour rien.

À contrario du discours du philosophe français Luc Ferry qui annonce une nouvelle révolution industrielle qui serait portée par l’intelligence artificielle et le transhumanisne, nous ne vivons pas le début d’un nouveau monde. Nous traversons seulement une très forte tempête qui nous force à repenser les habitudes et les modes de consommation qui reviendront après la crise et ceux qui sont sur le point de disparaître définitivement.

François Meylan

Directeur et fondateur de Meylan Finance Membre du GSCGI

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Positionnement Novembre 2020

lundi, 09 novembre 2020 par Christophe

2020, une année qui nous invite à redécouvrir l’économie réelle !

Nous ne nous attarderons pas sur l’élection ce jeudi du 46ème président des Etats-Unis. Si ce n’est pour appeler de nos vœux que le résultat des urnes soit sans appel, dans un sens comme dans l’autre, pour éviter une polarisation encore plus forte de la société américaine.

La tension outre atlantique n’ayant pas atteint un tel niveau de crispation depuis plus d’un siècle. Soit avec le 16ème président des Etats-Unis Abraham Lincoln. Ce que l’on retiendra, en termes de marchés financiers, est que Joe Biden a annoncé qu’il n’écartait pas un nouveau confinement si nécessaire pour contenir la propagation de l’épidémie.

A contrario, depuis 1930, Wall Street se porte toujours globalement mieux avec les administrations démocrates que républicaines. Les statistiques existent pour le confirmer. Ce qui n’est pas anodin. Le capitalisme sauvage où l’Etat est présenté comme le problème n’est, dans les faits, pas la panacée pour les marchés boursiers. Pour notre part, nous n’avons cessé, tout l’été, de recommander une posture attentiste, en termes de placements. A ne pas renouveler automatiquement les échéances. A privilégier les liquidités. Jeudi et vendredi derniers nous ont donné raison. La crise pandémique, même si comme pour toutes les grandes crises antérieures, sera tôt ou tard contenue n’est pas terminée. Le choc encaissé en mars dernier nécessite au bas mot 18 mois avant d’entrevoir une embellie économique concrète. D’ici là, la discipline reste le maître mot. On profitera des séances boursières fortement baissières. Pour renouveler et étoffer nos placements. De manière personnalisée et au cas par cas. Ce ne sont pas les liquidités qui doivent motiver les investissements. Ce sont les opportunités. Quant à la pandémie, nous abordons tous cette recrudescence plus avisés et plus expérimentés.

(1) Les banques centrales devraient être en mesure d’éviter une volatilité excessive des marchés, mais les gouvernements seraient inspirés de soutenir encore d’avantage les entreprises. C’est aussi l’affaire de tous. Consommons local !

Immobilier ; un long hiver s’annonce pour les surfaces de bureaux et de vente

Pixel : Neuchâtel, 24 octobre 2020

En période d’incertitudes, mieux vaut investir dans la pierre dit-on souvent. Pourtant, comme c’est le cas pour beaucoup de secteurs d’activités, le marché immobilier évolue de manière très contrastée. Si l’immobilier résidentiel a, jusqu’ici, bien résisté, les surfaces de bureau et de vente subissent la crise de plein fouet. Ainsi, l’indice SXI Swiss Real Estates (CHRES) est en recul de – 18% cette année. La crise sanitaire ne fait qu’appuyer sur une tendance de fond déjà relevée en 2016. Il y a quatre ans la Fédération des Entreprises Romandes à Genève (FER) relayait l’étude de Sara Carnazzi Weber, responsable de la recherche économique de Crédit Suisse.

En substance, on y apprenait que la part croissante du commerce en ligne ; la flexibilité de l’aménagement du temps de travail au bureau et la délocalisation de centres administratifs vers des cieux fiscalement plus avantageux généraient de sombres perspectives pour l’immobilier commercial.

Cette année, le télétravail, communément le home office, accentue le phénomène. Celui-ci va bouleverser les politiques et les plans d’affectation urbains. La question sera alors comment réinventer l’utilité de ces nombreux espaces vacants.

(2) Pour l’heure, deux facteurs noircissent encore plus les perspectives du secteur : I) L’absence de visibilité quant à l’horizon de sortie de la crise ;

II) Plus fondamentalement, c’est la transformation des habitudes de travail.

Les principaux inconvénients du home office constatés cette année 2020 tant avec les banques qu’avec les administrations sont : des courriers postaux qui se perdent ; ou qui tardent à parvenir à leurs destinataires ; des erreurs dans l’exécution des ordres (exemple, l’ordre n’est pas exécuté ou il est passé à double, suite à un défaut de coordination entre collègues qui sont en télétravail).

Apple, la mise à l’épreuve de la 5G et du réveil des consommateurs…

Apple, mastodonte, roi du changement de nos vies, serait-il sur le point de devenir moins sexy ? Avec ce qu’il présente comme la nouvelle génération de réseaux mobiles, Apple prend le risque de décevoir. Vanter les mérites de la 5G aujourd’hui, ce qu’Apple ne cesse de faire, n’a guère de sens.

Ces réseaux sont à l’état embryonnaire et loin des promesses annoncées en termes de vitesse de transmission des données. Le géant américain mise tout sur la «5G » pour vendre son iPhone 12 qui n’apporte rien de nouveau. Si ce n’est d’être compatible « 5G ».

Le nouveau modèle proposé à un prix plus élevé – politique fidèle à l’entreprise – sera nu ! C’est-à-dire, sans chargeur ni auriculaires. Le leader de Cupertino, en Californie, souhaite ainsi afficher le penchant écologique qu’il vient de se découvrir. Apple entend ainsi lutter contre le réchauffement climatique.

Encourager ses clients à utiliser les chargeurs et auriculaires des modèles précédents. Seulement voilà, l’achat d’un adaptateur sera nécessaire pour utiliser les anciens chargeurs. C’est sans compter l’obsolescence programmée. Soit l’ensemble des techniques par lesquelles le metteur sur le marché vise à réduire délibérément la durée de vie d’un produit pour en augmenter le taux de remplacement. Alors que des compétiteurs performants et fiables coréens et chinois convoitent le marché des smartphones, survendre une 5G ultrarapide qui n’existe qu’en théorie est prendre le consommateur pour un imbécile. Les opérateurs télécoms ont encore des milliards à investir pour faire progresser leurs réseaux. Et tous ne sont pas pressés à le faire. C’est le cas de Bouygues. Parce qu’aucune application ni aucun service, n’a besoin de bande passante très large.

La 4G et la 4G + font parfaitement l’affaire, notamment pour tous les services de streaming. Dans les faits, les consommateurs n’ont rien demandé et n’attendent pas vraiment quelque chose de cette technologie (3).

Des fusions et acquisitions (M & A)* dans le secteur bancaire au menu

*M&A = acronyme pour Mergers and Acquisitions

Le mouvement n’en est qu’à ses débuts. Les rumeurs entourant le possible rapprochement des deux grandes banques suisses UBS et CS Group nous rappellent que la thématique des fusions et acquisitions dans le secteur bancaire est plus que jamais d’actualité.

La dernière fois était lors de la crise financière de 2008. A ce titre, la Banque centrale européenne (BCE) vient d’achever une consultation portant sur la consolidation des banques sur le Vieux Continent.

Si l’objectif premier est de minimiser l’impact des taux bas sur les bilans et la rentabilité des établissements financiers, faire face aux prochains défauts de paiements provoqués par la pandémie COVID-19, dans l’économie réelle, impose l’urgence aux rapprochements. Après les fusions annoncées des espagnoles CaixaBank et Bankia ; des italiennes Intesa Sanpaolo (1ère du pays) et UBI Banca (4ème); l’intérêt du Crédit Agricole sur la milanaise Banco BPM, on parle également de la française Société Générale qui est particulièrement sous- cotée en bourse. Elle se paie seulement 0,2 fois sa valeur d’actif net contre une moyenne de 0,5 pour le secteur. Ce qui est déjà très avantageux mais qui est justifié par les difficultés rencontrées depuis la dernière crise financière. Nous ne manquerons pas de souligner les pourparlers actuels entre les espagnoles BBVA et Banco Sabadell et les rumeurs outre-manche entourant Barclays et le géant britannique HSBC Holding. Celui-ci, empêtré dans des affaires de financement du crime organisé, a vu son cours boursier ramené au niveau de 1995 !

Ce qu’il faut savoir : le cours de l’action de l’entreprise rachetée s’apprécie généralement plus que celui du concurrent qui rachète. Mieux vaut s’intéresser aux « cibles / proies.»

(4) Quels sont les avantages concurrentiels clé recherchés dans une fusion bancaire ? Le renforcement des fonds propres permis par des économies d’échelles importantes telles que la réduction du réseau de distribution (agences) la diminution de l’effectif (principalement les doublons).

Les vents contrariants sont (4) : les taux d’intérêts négatifs ; les frais de régulation toujours plus onéreux (tels que Bâle III) ; les nouveaux moyens de paiement ; les crypto monnaies ; les fintechs et les néo- banques. Pour autant, nous ne privilégions pas cette thématique. Nous la suivons et l’implémenterons de cas en cas.

Notes :
1) Vue Macro : Sommes-nous prêts pour le confinement 2.= ?, Jean-Baptiste Pethe, Exane BNP Paribas, 31 octobre 2020 ;
2) Editorial, Immobilier de bureau : le passage à vide se prolonge, Yves Hulmann, allnews, 27.10.2020 ;
3) Apple, un marketing très risqué sur la 5G, Anouch Seydtaghia, Le Temps, 18 octobre 2020 ;
4) Le retour des fusions acquisitions bancaires, Zonebourse, le 9 octobre 2020.

Avec nos meilleurs et dévoués messages
Information : info@meylan-finance.ch
François Meylan

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Positionnement Octobre 2020

mardi, 22 septembre 2020 par Christophe

Lettre d’information de Meylan Finance

« Nous sommes ancrés dans un mouvement de rupture »

Chers Clients, Chers Partenaires et Chers Lecteurs,

La discrimination des secteurs d’activités persiste

L’aéroport international de Genève ne fonctionne qu’à 20 % de ses capacités. En septembre, soit huit mois aprèsl’apparition de la COVID-19 sur le continent. Des pans entiers de l’économie

dite « réelle » survivent grâce aux perfusions étatiques. Israël vient de se reconfiner pour trois semaines. Le Premierministre Boris Johnson n’écarte pas un second confinement pour le Royaume-Uni. Le discours prudent des banquiers centraux face à la persistance de la crise sanitaire et à la nécessité de maintenir les stimuli monétaires pour une période indéterminée invite à la prudence. Dans ce contexte, sous réserve de nouveaux confinements, nous ne trouvons pas d’attrait à acquérir de l’or à 1950 dollars l’once…

Nous prenons peu à peu pieds dans une nouvelle normalité. Le métal jaune, par analogie au football, se révèle être un bon attaquant – situation d’hyper inflation – ou un bon défenseur – crise mondiale majeure. Dans une posture de milieu de terrain, il est ennuyeux, il ne rapporte rien et il coûte. Entrées en récession, nos économies développées semblent contenir la crise sanitaire.

Les analystes de la Banque Edmond de Rothschild, par le biais de leur publication « Flasch Marchés » du 11 septembre, annoncent un début de rotation des secteurs. C’est-à-dire, un nouvel intérêt pour des actions d’entreprises plus traditionnelles que celles du toutnumérique. Nous estimons qu’il est encore trop tôt pour se réjouir sur ce plan. Même si la superformance de la technologie semble justifiée cette année, la crise sanitaire ayant renforcé la transition digitale de l’économie, la thématique a aussi été portée par l’engouement d’un effet de mode – que nous ne voyons pas se reporter vers des industries plus classiques. L’élection présidentielle du 3 novembre, aux Etats-Unis, risque de marquer le retour à une autre réalité. Tôt ou tard, la fin de la récréation sonnera pour les spéculateurs du tout numérique. Nous le verrons plus loin, nous avons aussi affaire à un monde d’illusions. Le maître mot, en ces temps très compliqués, est la discipline. Vu ce qui précède, nous privilégions de solides positions en liquidités. Pour l’instant, nous ne renouvelons pas systématiquement les échéances. Nous ne prenons de nouvelles expositions sur les marchés actions que lors de séances boursières sensiblement baissières.

SPAC, Nikola et nouvelles débâcles financières à l’horizon…

Les SPAC sont des coquilles vides cotées en bourse. Elles ont levé une quarantaine de milliards de dollars en bourse, rien

qu’en 2020. En promettant d’acquérir une vraie entreprise avec une activité commerciale propre. Nikola, Virgin Galactic ou DraftKings ont profité de cet engouement irrationnel qui semble porter les valeurs technologiques jusqu’à la lune. C’est la dernière folie de Wall Street. Elle s’appuie sur les modes ; sur le recours massif à la planche à billets et sur l’aléa moral de croire que l’Etat sera toujours là, avec l’argent du contribuable, pour soutenir les marchés. Les «Special Purpose Acquisition Companies» sont des coquilles vides qui offrent un accès rapide à une cotation. Avec moins de contraintes qu’une introduction en bourse classique.

Le succès – plutôt, devrait-on dire la bulle – des SPAC illustre la volonté de quelques spéculateurs et autres affabulateurs de tirer profit de la fièvre pour les actions technologiques. On comprend alors l’appellation française de «Sociétés de chèques en blanc» pour les SPAC.

On imagine aisément le retour sur investissement de telles coquilles vides si le bluff ne produit pas les effets escomptés dans de brefs délais. En investissant dans l’une d’elles, le boursicoteur se fie à l’instigateur du SPAC et à ses projets. Par exemple, Richard Branson, l’entrepreneur à la tête du conglomérat Virgin, cherche à lever 400 millions de dollars à travers un SPAC pour financer de nouveaux projets dans le secteur des voyages, ou dans les services financiers, les médias, la musique ou les énergies renouvelables.

L’an dernier, il avait déjà eu recours à un SPAC pour introduire en bourse sa filiale qui n’a pas encore gagné un seul dollar Virgin Galactic, « secteur » du voyage galactique. L’affaire du moment, qui défraie la chronique, est Nikola le concepteur de pickups et de poids lourds censés rouler à l’hydrogène. La société Nikola qui fêtera son sixième anniversaire au mois de novembre est l’une des plus en vue à Wall Street. Cet été, elle est entrée en bourse pour rapidement peser une capitalisation boursière de plus de 30 milliards de dollars… sans avoir généré de bénéfice de son activité déclarée. C’est peu dire. L’entreprise n’a pas commercialisé un seul véhicule.

Pourtant, l’idée peut paraître sympathique. Nikola estime que la voiture du futur ne roulera pas grâce à une batterie électrique, à contrario de la vision du constructeur Tesla, mais qu’elle sera alimentée à l’hydrogène. Seulement voilà, la société présentait un prototype de son poids lourd hydroélectrique Nikola One, courant de l’année 2018, roulant au milieu d’un désert et tractant sa semi-remorque. « Il s’est avéré que le camion ne se déplaçait en réalité pas par ses propres moyens, mais qu’il dévalait la pente d’une colline sous le seul effet de la force de la gravité.» commente le rapport d’investigation de Hindenburg Research. Ce document richement illustré d’une centaine de pages que votre serviteur a parcouru décrit les promesses, les mensonges, les manipulations et le marketing qui ont permis l’illusion de l’existence d’une entreprise possédant sa propre technologie avant-gardiste et qui en définitive est vide comme les abysses.

La start-up a désormais deux enquêtes sur le dos, la première lancée par la SEC, le gendarme de la bourse. L’autre est conduite par le Département américain de la justice. De combien d’autres « Nikola » est composée la bourse électronique du Nasdaq qui bat record après record avec l’argent du contribuable destiné initialement à survivre à la crise de la COVID-19? La question est posée. En Europe, on estime que les mesures gouvernementales de soutien et de relance destinées à l’économie réelle et aux ménages génèrent de nouvelles dettes publiques à hauteur de 20% de nos PIB respectifs. Dettes que quelqu’un devra rembourser.

Retour de la thématique des fusions et acquisitions (M & A)*

*M&A = acronyme pour Mergers and Acquisitions

Les rumeurs entourant le possible rapprochement des deux grandes banques UBS et CS Group nous rappellent que la thématique des fusions et acquisitions retrouve un terrain fertile. L’accès aisé à l’endettement ; des capitalisations boursières dévaluées ; des besoins de synergies ; le besoin de générer des économies et les défis provoqués par les « mastodontes » chinois sont autant d’éléments propices à l’élan des fusions.

Même avec le rapprochement avorté entre LVMH et Tiffany, le mouvement semble bien lancé. En Espagne, la grande banque catalane CaixaBank est sur le point d’absorber la madrilène Bankia. Pour en faire l’un des plus grands établissements financiers du continent. Dans le domaine des services aux collectivités, Veolia persiste à acquérir son concurrent Suez.

Toujours en France, Alstom rachète le canadien Bombardier Transport. Cette acquisition donne naissance au deuxième constructeur mondial de trains. Certes loin derrière le premier du secteur qui est le chinois CRRC. Or, en moyenne, une entreprise rachetée s’apprécie de quelques 30 % en bourse. Détenir en portefeuille une à deux sociétés identifiées comme « fiancées » palpables n’est pas dénué d’intérêt. La constellation du luxe a également soif de grands mariages.

L’entreprise familiale allemande Hugo Boss qui fabrique un complet sur six vendus dans le monde – bien présente en Chine – et dont la capitalisation boursière s’est effondrée est une candidate idéale.

Perspectives et positionnement

Nous gardons un biais attentiste et préférons les liquidités tant que l’ajustement des marchés boursiers sur l’économie réelle n’aura pas été consolidé. Au cas par cas, nous saisirons les opportunités en privilégiant un horizon à long terme et l’observation d’une marge de sécurité à la baisse substantielle.

Boussole - Orientation des investissements

Le pic du chômage, en Suisse, est attendu pour le milieu de l’année prochaine (Source : Olivier Adler, chef économiste de Crédit Suisse, revue « Moniteur Suisse » pour le troisième trimestre.)

« Nous maintenons un positionnement neutre en actions et n’anticipons pas de correction majeure sur l’ensemble des marchés » Fernando Martins da Silva, directeur du Département de la Politique d’investissement de la BCV, « Coupd’œil », semaine du 14 septembre.

Pour notre part, nous n’excluons pas une prochaine correction sur les marchés boursiers et nous validons l’absence de visibilité jusqu’au début de l’année 2022. Nous nous tenons à l’écart des banques dont les bilans vont être affaiblis par les faillites d’entreprises à venir. A l’issue d’un durcissement des conditions des aides étatiques.

La tâche est de trouver des opportunités dans un monde où la demande est faible et les prix stables.

« Comme le cycle n’aidera pas vraiment, les meilleurs rendements iront à ceux qui sauront naviguer dans les tendances séculaires que la pandémie a pu accélérer. » Christopher Smart, analyste chez Barings.

Nous pensons à des entreprises saines dans des secteurs durement frappés par la COVID-19. A l’instar de la compagnie easyJet qui devrait sortir renforcée de la crise ou Booking qui en plus de sa position de leader, n’a pas de dette.

Les secteurs que nous privilégions sont les infrastructures stratégiques telles que la téléphonie ; des entreprises comme Vinci, Implenia, LafargeHolcim, Schindler ; le secteur du ferroviaire qui va être plébiscité au détriment du transport aérien pour les distances inférieures à 500 voire à 1000 km; les leaders de la consommation durable et non durable bénéficiant d’une position indiscutable tels que Emmi ou Geberit ; les secteurs liés à l’oncologie et à la lutte contre le diabète et l’hypertension ; la distribution et le traitement de l’eau; les producteurs de contenus cinématographiques tels que Walt Disney et Netflix.

François Meylan

Information : info@meylan-finance.ch

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Positionnement Septembre 2020

dimanche, 06 septembre 2020 par Christophe

La COVID-19 s’est durablement installée parmi nous, le cas de la Suède…

« Souvent évoquée, la solution suédoise n’est pas la panacée.»

La résurgence du Coronavirus nous enseigne que le virus ne nous a pas quittés, durant la période estivale. Il n’est pas même question de deuxième vague. On entend, chaque jour, tout et son contraire. Il nous apparaît plus sage de suivre les directives des autorités compétentes que de suivre les sirènes des anti-masques ou des adeptes des théories du complot en tout genre. La situation est nouvelle pour tout le monde. Il est normal que nos autorités sanitaires et politiques avancent à tatons. Sur le plan économique, la situation a changé. Puisqu’il n’est plus question d’un nouveau confinement général ni d’un semi- confinement (cas suisse). Les confinements sont, à présent, locaux et circonscrits. La responsabilité individuelle est engagée. La liste de la quarantaine obligatoire pour les Etats et les territoires adoptée par l’Office fédéral de la santé publique OFSP devient la norme. C’est le cas en Belgique et en Allemagne. Les mouvements transfrontaliers se réduisent drastiquement. Cette façon de faire si elle a l’avantage de cibler les personnes dites à risque ne manque pas d’avoir un impact négatif sur l’industrie du tourisme et du transport aérien. Domaines d’activités dont nous recommandons de rester à l’écart.

 

Qu’en est-il de la Suède ? Le pays des vikings qui n’a ni confiné ni prescrit le port du masque. La Suède a souffert de beaucoup plus de décès que ses voisins scandinaves. Et sur le plan économique elle ne s’en sort pas mieux. Elle est aussi entrée en récession. Plus inquiétant, les autorités sanitaires suédoises n’ont pas l’intention de se remettre en question. Comme l’a rapporté cette semaine la RTS, les directives suédoises sont de ne pas donner de respirateur aux patients âgés de 80 ans et plus et/ou sujets à des maladies telles que le diabète et l’hypertension. 

Des défunts se sont vus refuser le respirateur déjà à partir de l’âge de 70 ans. D’où la réprobation d’une partie des Suédois qui affirment que de nombreux décès sont des morts politiques. C’est-à-dire du système. Un système qui aurait laissé mourir les gens les plus vulnérables et surtout qui « coûtent » le plus à la société. Nous sommes en plein débat sur la solidarité intergénérationnelle. Pourtant, les exemples qui démontrent comment les 3ème et 4ème âges ont soutenu l’économie sont légion. Ce fut le cas en Espagne où les enfants et les petits enfants ont été hébergés et nourris par les grands- parents, lors de la grande crise immobilière et financière de 2009-2012.

L’eau est une thématique incontournable

Depuis les années 1980, la consommation mondiale d’eau augmente d’environ 1% par an. Ce rythme devrait se poursuivre jusqu’en 2050. Ce qui représente une hausse de près de 30%. Rappelons que la quantité d’eau douce sur le globe n’est que de 3 % et que celle-ci est très mal répartie. Par ailleurs, le changement climatique ne fait qu’aggraver la situation.Les cycles hydrologiques sont perturbés. L’impact est négatif sur les précipitations et l’évaporation. Les sécheresses prolongées et la progression de la désertification auront des effets sur l’augmentation des flux migratoires. On parle déjà de « réfugiés climatiques. »

 

La sécurité alimentaire dépend de l’irrigation. La rareté de l’eau est une menace pour les moyens de subsistance. Dans le même temps, la croissance de la classe moyenne en Chine engendre plus de consommation de produits carnés et de surcroît un besoin d’eau accru.

Quant aux zones de désertification celles- ci se dessinent dans le sud de la Chine, en Australie, dans la partie sud des États- Unis, au Moyen-Orient et dans les régions méditerranéennes.

L’efficience de la gestion de l’eau est à chercher au niveau de la distribution aux collectivités et au niveau de l’optimisation individuelle. Dans cette constellation, des entreprises comme Suez et Geberit ont notre préférence. La première offre un dividende confortable et une large diversification de ses activités tant sur le plan sectoriel que géographique. Quant au fleuron helvétique Geberit sa renommée de leader est solidement ancrée. Pour autant, son cours boursier actuel n’offre plus une marge de sécurité suffisante.

Warren Buffett, âgé de 90 ans, demeure une référence à suivre !

Les médias ont affirmé, à tort, que Warren Buffett avait acheté de l’or. Le célèbre investisseur a toujours pesté contre le métal jaune qui pour lui ne rapporte rien. Il a investi un peu plus de 500 millions de dollars dans la société aurifaire canadienne Barrick Gold.

 

Ce n’est pas la même chose que d’acquérir directement le métal précieux. Son placement qui représente moins de 0,3% de son portefeuille est en actions. Pour autant, les signaux qu’il émet sont à observer avec intérêt. Il a soldé, au pire du krach passé et avec grands fracas – encaissant même une perte nette de plus de 50 milliards de dollars, toutes ses actions dans les compagnies aériennes.

Il a récemment réduit pour 12 milliards de dollars son exposition aux banques. Il a soldé sa position dans Goldman Sachs. Il a seulement augmenté sa participation dans Bank of America. Surtout, nous constatons que les liquidités de sa société d’investissements Berkshire Hathaway ont progressé, sur six mois, de 125 à 142 milliards de dollars. Buffett est attentiste !

Les infrastructures et la téléphonie en particulier ont notre préférence

Avec la participation de Tobias Keienburg de la Banque cantonale de Lucerne

Les réseaux des entreprises de télécommunications sont actuellement particulièrement utilisés en raison de la situation sanitaire. Avec un soutien important des gouvernements pour la mise en œuvre de leçons en ligne et d’autres initiatives de numérisation, le secteur assume davantage de responsabilités dans l’expansion réussie des capacités à large bande. (…) Les restrictions de sortie et autres mesures de distanciation sociale, que presque tous les pays européens ont introduites en réponse à la crise, ont également servi d’accélérateur à la numérisation.

Les entreprises investissent de plus en plus dans l’infrastructure nécessaire afin de permettre à leurs employés de travailler à domicile. Dans le même temps, les préférences des consommateurs évoluent. Dans les enquêtes actuelles, une majorité des personnes interrogées déclarent qu’elles sont satisfaites du bureau à domicile et qu’elles souhaitent travailler à domicile au moins un jour par semaine, même après la crise de la COVID-19.

Le rôle d’Internet en tant qu’infrastructure critique devient actuellement plus évident que jamais. (…) Malgré la crise du coronavirus, Deutsche Telekom a gagné plus d’argent. Le résultat net du premier trimestre a augmenté de près de 2% à 916 millions d’euros par rapport à l’année précédente. Le groupe a augmenté son chiffre d’affaires de 2,3% à 19,9 milliards d’euros.

Les revenus de roaming ont diminué en raison de la forte baisse des voyages. Cependant, il existe d’autres domaines qui sont en plein essor et qui peuvent compenser les segments en proie à la crise. La demande de services de téléphonie fixe a fortement progressé pendant la crise. Environ 76% d’appels en plus ont été passés et 18% de données supplémentaires ont été utilisées sur le réseau fixe. Cela a conduit à environ un tiers de revenus supplémentaires provenant des connexions de lignes fixes. Près d’un tiers d’appels supplémentaires ont également été effectués dans les communications mobiles de Telekom. (…)

Les résultats du deuxième trimestre d’Orange sont en ligne avec les attentes des analystes. Si la baisse des revenus des frais de roaming a entraîné une baisse de 0,4% des ventes, Orange a pu générer 3% de chiffre d’affaires en plus en France, grâce notamment à une forte activité dans le commerce institutionnel (+ 12%). Orange est également fortement impliquée dans les domaines de la cybersécurité, d'”Internet of Things” et des services cloud, dont la société s’attend à avoir un fort potentiel de croissance.

Le groupe est également en avance sur ses concurrents dans la mise en œuvre des dernières tendances de communication européennes. (…)

Pour permettre une transformation numérique plus rapide en Europe, les régulateurs européens changeront leur vision de la consolidation du marché des télécommunications en autorisant davantage de fusions et d’acquisitions dans le secteur. En tant qu’acteur majeur, Orange pourrait en profiter.

L’importante croissance organique des revenus des services de Vodafone a baissé de 1.3% au premier trimestre à cause de la pandémie, mais moins que prévu. En Europe, les ventes ont diminué de 2,6% sur une base organique, 2,2% de moins qu’au trimestre précédent. Les plus gros impacts venaient d’Espagne et d’Italie. Le Vodacom sud-africain et la région «Autres marchés» ont bien résisté, avec une croissance de respectivement 1,5% et 9,1%.

Les perspectives restent inchangées avec un EBITDA stable mesuré sur une base ajustée de EUR 14,5 milliards et un free cash-flow (avant investissements en radiofréquences mobiles) d’au moins EUR 5,0 milliards. Dans le contexte des bonnes performances d’autres actions dans le domaine des infrastructures mobiles, cela devrait être accueilli positivement.

Le business numérique un modèle d’affaire qui montre ses limites

Comment est-ce possible qu’après seulement deux mois d’immobilisation autant d’entreprises soient en difficultés ? La question est récurrente.

Mobilité

On réalise qu’elles sont nombreuses à opérer à flux tendus, avec peu de réserve. Que les marges dans une multitude de secteurs sont trop basses pour subsister sans des taux de fréquentation et de remplissage maximaux. Cette pandémie nous révèle aussi la faiblesse du service après-vente du business numérique. Réserver en ligne s’avère bien pratique. Toutefois quand un problème surgit, on réalise, le plus souvent, que le système n’est pas fait pour réparer ni pour corriger. C’est la croix et la bannière pour atteindre un interlocuteur qui ait une apparence humaine.

Que celui-ci soit dans un call center au Maroc ou ailleurs. Des efforts parfois herculéens sont nécessaires pour se faire entendre. On comprend alors que le service initialement vendu en ligne était trop cher…

Notre stratégie

Nous gardons un biais attentiste et préférons les liquidités tant que l’ajustement des marchés boursiers sur l’économie réelle n’aura pas été consolidé.

Au cas par cas, nous saisirons les opportunités en privilégiant un horizon à long terme et l’observation d’une marge de sécurité à la baisse substantielle.

Boussole - Orientation des investissements

Plus que jamais, la prise en compte des tendances durables du monde de demain est primordiale. Les comportements consuméristes sont grégaires. Pour l’heure, il est indéniable que l’absence d’alternative à l’investissement boursier produit des bulles spéculatives. Le marché est actuellement, dans son ensemble, guidé par l’afflux sans précédent de liquidités venant des banques centrales. Les réelles perspectives bénéficiaires des entreprises à l’ère de la COVID-19 ne paraissent pas être le souci premier des opérateurs.

La forte contraction des dividendes et l’absence de prévisions bénéficiaires en 2020 et en 2021 pour un grand nombre de sociétés renforcent, à nouveau, l’attrait pour des véhicules de placement structurés limités dans le temps bénéficiant d’un coupon élevé – que l’on obtient en cas de résurgence de la volatilité – et conjugués avec une marge confortable en cas de baisse.

Quant à l’insolente santé des valeurs technologiques qui sont les grandes gagnantes de la crise, ces dernières semaines ont servi de piqûre de rappel quant aux risques encourus.

Les dirigeants des quatre géants  technologiques Facebook, Amazon, Apple et Google sont accusés d’abus de position dominante par les parlementaires américains. Pour autant, elles restent très confortables, sans endettement et avec des réserves de liquidités colossales. Le danger viendra plutôt des évolutions technologiques et des modes de consommation. La forte réduction des budgets publicitaires est aussi un risque pour des sociétés comme Facebook et Zoom.

Nous suivons de près, depuis mars dernier, les analyses de l’économiste indépendante Véronique Riches-Flores : « A l’exception des valeurs technologiques, les marchés d’actions n’ont pas fait grand-chose durant la période estivale. La rentrée s’ouvre par ailleurs sous le signe d’une incertitude sans égale. Entre traumas économique, sanitaire et climatique et banques centrales de plus en plus convaincues de l’insuffisance de leur action, les plafonds de verre qui sont un frein à la hausse semblent de jour en jour plus épais. »

 

François Meylan

Lettre d’information de Meylan Finance – Septembre 2020

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Positionnement Août 2020 – Lettre d’information de Meylan Finance

dimanche, 02 août 2020 par Christophe

Le succès suisse…

« La Suisse est l’une des plus anciennes démocraties, 1er août 1291.»

En ce jour de fête nationale, entrons dans le vif du sujet. Quels sont les ingrédients de la recette du succès suisse. Pays aux 26 cantons qui ont chacun leur police; leur code de procédure pénale; leurs traditions qui cheminent entre plusieurs religions jusqu’à des plats culinaires différents et même entre quatre langues nationales. La Suisse est un modèle du vivre ensemble pour le monde.

Mais comment faire cohabiter 8,4 millions d’âmes aux origines et aux cultures si diverses ? Premièrement, je dirai une fierté d’être suisse. Etre titulaire du passeport à la croix blanche avec tout ce que cela comporte. Mais aussi une grande maturité politique et l’obligation de servir la patrie. Que cela soit par le biais du service militaire ou du service civil. La Suisse avec un tiers d’étrangers est une terre d’accueil.

Un havre de paix offrant un cadre éducatif et un environnement structurel dans lesquels nombre d’immigrés se sont émancipés et épanouis. La Suisse sans les étrangers ne serait pas la Suisse. Et on ne compte plus les parcours éblouissants d’immigrés dans notre pays. Ils y ont trouvé tous les agrégats propices à l’expression de leurs talents. En Suisse, on a notre culture propre et notre fête cantonale. Cela ne nous empêche pas de nous retrouver, à l’instar de frères de sang, autour d’une seule bannière. Quand les circonstances le demandent. Ce fut le cas, encore, lors de la crise de la COVID- 19. Notre pays a été cité en exemple, une fois de plus. Jusqu’à être invité aux Champs Élysés, à l’occasion du 14 juillet, fête nationale de notre voisin et ami français. J’ajouterai aux éléments de cohésion qui font le succès suisse l’harmonisation intercantonale de la scolarité obligatoire sur le plan national. Elle évite, comme on l’observe sous d’autres cieux, que des régionalismes se radicalisent au point de récrire une histoire totalement fantaisiste. De cultiver des nationalismes d’un mauvais genre. Que notre continent ne connaît que trop bien.

Meyer Burger a, une nouvelle fois, réussi son augmentation de capital !

Ce n’était pas chose aisée. Pourtant, l’équipementier solaire bernois Meyer Burger a réalisé son augmentation de capital, haut la main.

On se plait à imaginer que finalement Meyer Burger pourrait devenir le leader occidental survivant d’une industrie du futur qui a souffert tant des surcapacités que du dumping étatique chinois. Les 165 millions de francs que l’équipementier a récoltés sans difficulté la semaine dernière doivent servir à promouvoir sa technologie de pointe depuis l’ex cluster de Freiberg, en Allemagne. En rachetant l’ex centrale du géant allemand Solarworld qui a fait faillite en 2018 pour 12 millions d’euros.

Selon les informations disponibles, la société qui garde son siège à Thoune (BE) et sa recherche dans le canton de Neuchâtel, devrait être en mesure de fabriquer des cellules et modules solaires d’une capacité de 400 mégawatts tant dans l’usine de Bitterfeld-Wolfen, en Saxe- Anhalt, qu’à Freiberg. La capacité devrait passer à 5 gigawatts d’ici 2026.

Le chemin vers le retour à la normalité est encore long…

Les dernières données économiques confirment ce que nous craignons ce printemps. Les Etats-Unis, la France et d’autres économies développées sont officiellement entrés en récession. Cela veut dire que ces économies inscrivent une croissance négative de leur produit intérieur brut (PIB), sur deux trimestres consécutifs.

Si on est sortis des dernières récessions dans un laps de temps compris entre 18 et 36 mois. L’inconnue est la profondeur des dégâts pour des industries telles que le secteur pétrolier et celui du transport ; le secteur automobile ; la première industrie du monde qu’est celle du tourisme et plus globalement les services. A cela s’ajoute le frein que constitue non pas une deuxième vague de la Covid-19 mais seulement le fait que nous avons à gérer un nouveau virus qui est endémique et non saisonnier. 

L’endettement des ménages comme des entreprises est également une inconnue. Il constitue un frein à l’investissement et à l’innovation. Ce qui signifie que nous ne finançons plus les futurs relais de croissance. Dans ce contexte, nous nous maintiendrons à l’écart du crédit et des banques. Quelques dépôts de bilan sont encore à craindre. Pour autant, les Etats se doivent de conserver leurs agrégats stratégiques pour rebondir et demeurer compétitifs. Cela ne peut se faire sans entretenir un haut niveau dans les infrastructures et dans la téléphonie. Par ailleurs, le sous-investissement est chronique dans le rail (ABB, Siemens, Bombardier, Alstom, etc.) tant sur le vieux continent qu’aux Etats-Unis Ces thématiques ont notre préférence.

Raymond Paquier, notre jeune retraité

C’est fait. Le premier juillet dernier, notre collègue et ami Raymond Paquier, directeur, a exercé son droit à la retraite. Après 47 ans dans les métiers de la banque et de la finance, Raymond peut écrire de précieuses mémoires. Il n’a pas seulement été le témoin d’une multitude de crises et de la fusion de l’ancienne Société de banque suisse (SBS) avec l’Union de banques suisses (UBS).

Portrait Raymond Paquier

Il a apprivoisé les modes et les tendances. Le monde de la banque n’a cessé de se redimensionner et de se restructurer pour le mieux comme pour le pire (crise des subprimes 2006-2008). Entre le téléphone avec fil et la machine à écrire Olivetti jusqu’à WhatsApp et le smartphone, il en a digéré des changements technologiques. Des krachs et des nombreux cycles haussiers, il a su conserver son sourire rassurant de toujours et un chaleureux optimisme.

D’ailleurs, les principaux indices boursiers lui ont donné raison. Parfois, il faut savoir faire le poing dans sa poche et rester investi. Le temps récompense la patience, dans le domaine de l’investissement.

Néanmoins, la recette des succès de ce collègue et ami tant apprécié de ses collègues que des clients est sans conteste une foi inébranlable dans l’humain. Dans les valeurs cardinales que sont le respect et la considération pour son prochain. Fin des années 1990, j’ai eu la chance de connaître Raymond Paquier en tant que client. Il était alors mon conseiller au sein de la SBS, à l’agence de Morges. Puis, nous nous sommes retrouvés en 2006, sur les bancs de la formation continue de la nouvelle UBS, tous deux employés de l’hôtel aux trois clés. Onze ans plus tard, le 1er juillet 2017, Raymond rejoignait Meylan Finance. Plusieurs fois papa et grand-papa, Raymond nous a apporté beaucoup de son expertise et de bonnes énergies. On relèvera sa vibrante fibre sociale et son côté méticuleux jusqu’au centime près. En bonne santé et très sportif, nous lui souhaitons un épanouissant changement de cap et nous nous réjouissons à l’idée de savoir qu’il demeure proche de Meylan Finance.

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Augmentation de capital de Meyer Burger

mardi, 14 juillet 2020 par Christophe

Copie de l’email envoyé aux clients le 13.07.2020

Chers Clients, Chers Partenaires,

Si vous recevez cet e-mail c’est que vous êtes concernés ou intéressés par l’augmentation de capital de l’équipementier solaire suisse Meyer Burger.
Les termes ont été précisés et votés vendredi dernier 10 juillet 2020, lors d’une nouvelle assemblée extraordinaire.

 

En premier lieu, il faut savoir que le groupe fondé en 1953 procède à sa deuxième augmentation de capital en trois ans et demie et que celle-ci a comme finalité de remettre Meyer Burger dans les rails de la croissance et de la profitabilité, en changeant de stratégie.

Le management a été remanié au cours de 2019 et lors de l’assemblée ordinaire de mai dernier. Ce qui n’est pas une mauvaise chose. On lui reprochait inertie, frais juridiques abusifs, absence de vision et dispersion tant dans les partenariats que géographiquement.

Les querelles entre le principal actionnaire Sentis et la Direction se sont tues. Le nouveau CEO Gunter Erfurt, âgé de 47 ans, est un ingénieur d’origine allemande, venant du sérail de Meyer Burger.

Il semble avoir gagné la confiance de tous. Ce qui était de loin pas le cas de son prédécesseur Hans Brandle.

Notons que les principaux actionnaires ont manifesté leur confiance dans la réorientation de l’équipementier solaire et ont décidé de participer pleinement à l’augmentation de capital.

À quoi consiste cette réorganisation ?

Jusque-là, Meyer Burger dont la technologie bénéficie d’une renommée mondiale se limitait à la commercialisation de machine à fabriquer des modules et des panneaux solaires. Ainsi, elle n’avait pas de contact direct avec les clients finaux et perdait la maîtrise de sa technologie de pointe. Celle-ci étant en avance de trois ans sur ses concurrents notamment chinois.
En localisant sa production dans l’ex Allemagne de l’Est où elle disposera de facilités logistiques, Meyer Burger compte fournir directement les modules et les panneaux solaires aux clients finaux. La demande pour sa technologie est déjà importante. Selon la société, en captant ne serait-ce que 1% de la demande mondiale, Meyer Burger redeviendrait durablement profitable. Sa Direction restant au siège à Thoune et ses recherches fondamentales se poursuivront en son centre de Hauterive (NE). L’entreprise assure garder l’ensemble des emplois actuels sur Suisse.

La vision du nouveau Meyer Burger si on peut l’appeler ainsi est que la pandémie actuelle encourage le commerce en circuit court et que l’on ne souhaitera plus dépendre de la Chine pour une industrie relevant un tel potentiel stratégique que l’industrie solaire.

Les termes de l’augmentation de capital :

Chaque lot de 7 actions actuelles donne le droit d’acquérir 13 nouvelles actions au prix de 9 centimes. Ainsi, une action actuelle = un droit.

Celui-ci a une valeur théorique de 14 centimes environ. Les fluctuations suivent les aléas du marché. La dilution de l’action devrait nous amener à trouver Meyer Burger vers 15 à 16 centimes l’action le 29 juillet, jour de cotation de la nouvelle action, contre 28 centimes ce soir sur le marché.
Les droits offerts qui sont à exercer ou à vendre servent à compenser, du moins en partie, cette dilution.

Notre conseil : deux critères sont déterminants. Le premier et la disponibilité de liquidités ou non. Le second est la foi ou non dans la réorientation de l’entreprise.

Exemple de calcul pour 30’000 actions actuelles :

30’000 : 7 x 13 x 9 centimes = CHF 5014.28

Ce qui veut dire qu’il faut investir CHF 5014.28 pour suivre pleinement l’augmentation de capital.

Ou alors vente de ses droits…

30’000 x 0.14 centimes (indicatif) = CHF 4200,—

Nous attendons vos réponses.

En l’absence de celles-ci, nos critères de choix entre exercice des droits ou vente des droits seront la liquidité disponible en portefeuille et le poids de Meyer Burger dans les placements avant sa débâcle boursière et la pandémie.

Avec nos meilleurs et dévoués messages

François Meylan
Meylan Finance
Rue du Simplon 37
CH-1006 Lausanne
+41 77 446 05 90

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Positionnement Juillet 2020 Lettre d’information de Meylan Finance

mercredi, 01 juillet 2020 par Christophe

Nous demeurons optimistes à l’horizon 2021-2022 mais sceptiques dans l’immédiat

L’ancien président de la Banque centrale européenne (BCE) de 2003 à 2011 Jean- Claude Trichet l’a rappelé récemment sur le plateau de Boursorama : les mesures sans précédent prises à la fois par nos gouvernements (p. ex. chômage partiel et facilités de crédit aux entreprises) et par nos banques centrales ont évité une grande dépression à l’image de 1929 – 1939. 

De plus, nous n’étions pas en récession, en ce début d’année 2020. L’économie a été volontairement stoppée pour sauver des vies. A l’ère de la mondialisation et du néolibéralisme à outrance, nos autorités ont fait le choix de l’humain à celui du tiroir-caisse. Ce sursaut d’humanité à l’heure où tout se mesure en termes d’utilité et de rendement est plutôt réjouissant.

De son côté, le chef économiste de Exane BNP Paribas Jean-Baptiste Pethe est d’avis (lettre d’investissement de ce week-end) qu’il n’y aura pas de seconde contraction économique de l’ampleur de celle du printemps dernier ni de deuxième grand confinement.

Nous n’en avons pas les moyens et nos expertises scientifiques et politiques se sont fortement accrues. Quant aux marchés boursiers, tant que les mesures de stimulus budgétaire pour le consommateur perdurent, aux Etats-Unis en particulier, les marchés boursiers devraient osciller, durant les mois à venir, dans une fourchette comprise entre +10% et –10 %, sur la base des niveaux actuels.

Jusqu’aux élections américaines du 3 novembre prochain. On notera également la posture exceptionnelle de la Réserve fédérale (Fed) qui est prête à racheter tous les actifs en difficulté sans discrimination.

Pour autant, nous pensons que le plus dur, sur le plan économique, est à venir. Que les autorités, dans leur globalité, gagnent du temps avec des mesures jamais vues et en- dehors de toute orthodoxie financière. Elles ne pourront les soutenir indéfiniment. Ne serait-ce que pour conserver leur crédibilité à long terme et pour contenir le coût pour les générations futures. Aussi, la crise de la Covid-19 a, pour le moins, l’avantage de poser de bonnes questions liées à notre système. Nous sommes bel est bien dans une phase de reconstruction et de réajustement demandant du temps.

Le politique comme la planche à billets le gagnent pour nous. Dans cette constellation, nous n’excluons pas de retrouver les plus bas atteints sur les marchés boursiers en mars dernier. Le cas échéant, ce ne sera que momentané. Gardons-nous de toute précipitation. Conservons un biais analytique et très prudent. Passer cet été armé de quelques liquidités. Si les conséquences les plus douloureuses pour l’économie réelle ne devraient s’exprimer que dans le courant de l’année prochaine (chômage au plus haut et entreprises surendettées en difficultés), les marchés boursiers anticiperont alors une sortie de crise à l’horizon de 2022 par une revalorisation des cours boursiers, déjà en 2021. Non depuis les cours actuels mais depuis des cours révisés à la baisse que l’on devrait tester prochainement.

Dans ce contexte, éviter quelques secteurs problématiques, diversifier (fonds de placement) et privilégier des placements actions à barrière de type européenne avec une protection à la baisse de 30% au moins demeurent recommandés.

Conclusions :

1) Nous sommes dans une phase de reconstruction et de réajustement des placements au gré des circonstances et des opportunités.

2) Nous demeurons optimistes dans la capacité intrinsèque et historique de l’économie à se reprendre, à un horizon de deux à trois exercices.

3) La prudence est le maître mot pour les mois à venir.

Les banques américaines sont prévenues

Les banques américaines ont été particulièrement vendues la semaine dernière. La Réserve fédérale (Fed) est intervenue préventivement et les a soumises à un test de résistance.

Selon l’institution américaine, la crise pourrait faire perdre des montants similaires à la crise de 2008-2009 – soit 700 milliards de dollars – aux trente-trois plus grands établissements financiers du pays.

La Fed les contraint ainsi à limiter le paiement des dividendes et à geler les rachats d’actions. Une pratique qui représente environ 70 % de la rémunération versée aux actionnaires par les banques américaines, selon Financial Times.

Cette initiative de l’institut monétaire qui a déjà annoncé de poursuivre l’évaluation sur une base mensuelle est à Souhaitons que les européennes et l’UBS comme le CS Group fassent l’objet de la même attention.

Trump ou Biden ?

La popularité du président Donald Trump (74 ans) s’effrite : 41.4% contre 50.5% pour Joe Biden (77 ans). Selon l’institut de sondages FiveThirtyEight c’est le plus grand écart depuis le début d’année.

L’effet combiné de la pandémie de coronavirus avec le taux de chômage le plus élevé depuis les années 1930 et les tensions raciales exacerbées semblent défavorables à Trump. Plus globalement, son style de conduite irrite. Quand c’est la Chine, l’industrie automobile européenne ou encore exercer des pressions financières sur l’OMS ou l’OTAN passe encore.

Quand les dégâts affectent directement l’Amérique profonde comme la crise économique, les troubles raciaux et la pandémie, le style Trump qui dirige à coups de twitter et de provocations diverses ne séduit plus. Certes, les jeux ne sont pas encore faits. Pour sa part, l’institut Predictlt estime la probabilité à 60 % de retrouver une majorité démocrate au Sénat et à la Chambre des représentants.

Une non réélection de Trump entrainerait probablement l’abandon des réductions d’impôts consenties. Il en est de même pour le forage en mer et la législation devrait être plus drastique à l’endroit des laboratoires pharmaceutiques et des monopoles technologiques.

Pour autant, les statistiques boursières sur un siècle le démontrent: Wall Street se comporte généralement mieux avec une administration démocrate que républicaine. Il faut croire que plus de partage et un monde plus apaisé sont propices à l’ensemble de l’économie. La primaire démocrate du Connecticut du 11 août et la connaissance du ou de la colistière nous en apprendra plus.

François Meylan

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Positionnement JUIN 2020 Lettre d’information de Meylan Finance

lundi, 01 juin 2020 par Christophe

Ce n’est plus le moment de vendre ses devises étrangères contre le franc suisse.

Le 6 septembre 2011, la Banque nationale Suisse (BNS) introduisait le taux plancher de 1.20 francs pour un euro. Plancher qu’elle a du abandonner en janvier 2015. Aujourd’hui, elle vient de se battre sur le marché durant deux mois pour maintenir le change aux alentours de 1.05. Et elle a communiqué sur sa mission difficile. 

L’effet d’annonce jouant pour 50% des résultats que l’on cherche à obtenir, il faut se préparer à deux mesures :

  • Qu’elle officialise ce nouveau taux plancher entre 1.05 – 1.06
  • et/ou qu’elle augmente l’intérêt négatif qui est actuellement à (– 0.75%)

De plus, l’institut monétaire nous prévient que le rythme de la reprise économique en Suisse ne sera pas aussi rapide que prévu : “On ne peut pas simplement appuyer sur un bouton et tout redevient comme avant”, a dit Fritz Zurbrügg, vice- président de la BNS au journal dominical Schweiz am Wochenende.

Source : AWP, Zurich, 29 mai 2020.

L’année boursière 2011 comme modèle ?

Certainement que l’année 2011 reste un cas d’étude. L’accident nucléaire de Fukushima Daiichi, vendredi 13 mars 2011 était l’accident exogène – tremblement de terre suivi d’un tsunami – qui allait frapper durement un système de la dette souveraine déjà fragile. Mais le vrai krach boursier n’est survenu qu’après. Soit en juillet et août de la même année.

La dette de l’Espagne était placée sous étroite surveillance. Les dettes souveraines des Etats-Unis comme du Japon perdaient, tour à tour le grall… la notation triple AAA. Excellente note qu’elles n’ont plus retrouvées depuis. La situation politique en Grèce inquiétait à plus d’un titre. Bref, l’événement naturel du printemps a comme exacerbé tout ce qui n’allait pas et que l’on voulait mettre sous le tapis, Certes, le contexte actuel n’est plus pareil.

Toutefois, gardons à l’esprit qu’un krach boursier en cache souvent un autre. Nous sommes suspendus aux offensives de Trump contre la Chine.

La publication future des résultats des entreprises ainsi que la contraction des dividendes sont assez d’éléments pour nous faire réaliser que nous ne sommes décidément plus en janvier 2019. L’endettement du système a atteint des niveaux stratosphériques.

Néanmoins, nous demeurons optimistes à l’horizon du second semestre 2021.

Les indices boursiers américains se reprennent plus vite qu’en Europe

Comme c’est souvent le cas, les indices boursiers américains font mieux que ceux du vieux continent. L’indice vedette Standard & Poor’s 500 a récupéré 70% de ses pertes subie lors du krach février- mars. En plus de retrouver les agrégats de janvier soit des intérêts très bas et un équilibre du système porté à bouts de bras par la volonté de l’Administration Trump qui vise une réélection en novembre prochain, il est vrai que la réponse des autorités monétaires US fut massive et beaucoup plus rapide qu’en Europe. La Réserve fédérale des Etats- Unis communément appelée la Fed et le Congrès ont su couper court à la spirale récessionniste. 

C’est le cas de le dire. En deux semaines, la Fed a fait ce qu’elle avait mis huit mois à faire en 2009 pour sortir de la crise financière et immobilière des subprimes. Il y a aussi d’autres explications à cette anticipation du retour à la normale plus vite que prévu. La forte mobilité de la main d’oeuvre US en est une. La très forte pondération des valeurs liées aux technologies de l’information, les GAFAM & Cie mais pas seulement – l’Europe est très pauvre dans le domaine et l’indice suisse SMI ne doit son salut qu’à la robustesse de Nestlé et de Roche – en est une autre. L’action spectaculaire de l’« helicopter money » n’est probablement pas étrangère à cette vigueur.

Dans le cadre du soutien à l’économie, Donald Trump, a décidé de distribuer quelques 2000 milliards de dollars à 145 millions d’Américains. Le problème est que tout le monde n’en avait pas besoin. On peut estimer qu’ils sont nombreux les ménages plutôt confortables pour qui cet argent « tombé du ciel » est allé directement se loger sur les marchés boursiers. La question est alors de savoir si l’économie ira mieux parce que la « planète finance » se porte bien. Ou n’est-ce pas plutôt le contraire qui devrait être observé en bonne orthodoxie financière ? Pour l’heure, le bilan de la Fed se situe à plus de 6500 milliards de dollars, en hausse de 75% depuis son creux d’août 2019… du jamais vu ! Pour leur part, les agences de notation maintiennent un scénario de récession.

Même Moody’s évoque un taux de défaut des entreprises entrant dans la catégorie des hauts rendements à 13,3 % d’ici le premier trimestre 2021. Le ton a été donné par le loueur de voiture centenaire Hertz qui s’est placé sous le régime des faillites, pour ses activités tant aux Etats- Unis qu’au Canada. Ses concurrents Europcar et Avis ne vont guère mieux. Alors que les plans massifs de licenciements se succèdent que le patron de Boeing s’attend à la faillite d’une grande compagnie aérienne d’ici la fin de l’année, qui a raison ? Les marchés boursiers ou l’état de l’économie réelle ? Quand l’écart se creuse entre les deux, cela s’appelle de l’irrationalité. Celle-ci étant toujours produite par la bourse.

La prudence demeure, à notre avis, le maître mot pour appréhender l’été.

Nous sommes dans un processus de reconstruction qui devrait porter ses fruits dans un horizon de trois à cinq ans. Pour cela, il s’agit d’allouer ses ressources, sans les dilapider, sur les gagnants de demain et seulement dans des phases baissières.

Citons Warren Buffett qui vient d’encaisser une perte de 50 milliards de dollars en vendant à perte une dizaine d’entreprises pour mieux repartir sur un marché futur plus bas et plus solide :

« Il n’est pas question d’être meilleur mais plus discipliné. »

Notre positionnement !

1) Pour l’heure, les liquidités sont à privilégier ;

2) Se tenir, tant que faire se peut, à l’écart du marché obligataire;

3) Les actions resteront le meilleur actif, à un horizon de 3 à 5 ans ;

4) Le marché immobilier est orienté à la baisse.

 François Meylan

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Positionnement Semaines des 18 mai – 31 mai 2020

lundi, 18 mai 2020 par Christophe

Nous traversons une crise historique. Tant l’offre que la demande ont été durement frappées !

Les dangers de la situation inédite actuelle justifient les interventions étatiques et institutionnelles. N’en déplaisent aux adeptes du libéralisme à outrance. 

 

Si la grande crise des subprimes et des banques de 2007 à 2012 nous a appris que les concepts financiers enseignés dans les hautes écoles n’étaient finalement valables que par beau temps, le « Grand Confinement » nous invite déjà à revisiter certains concepts philosophiques. Dans tous les cas, chez Meylan Finance, nous sommes d’avis de demeurer prudents, sur tous les plans. Cette situation étant inédite pour tout le monde. Nous nous réjouissons de reprendre les entretiens clientèle, sous forme présentielle, en juin prochain.

On est toujours plus intelligents après…

Nous avons du temps pour la réflexion. Pour se repositionner face à la reprise. Elle sera au rendez-vous. L’humanité a, plus d’une fois, démontré ses grandes capacités d’adaptation. Le graphique ci-dessus, de l’économiste et formatrice Véronique Riches- Flores enseigne quels sont les secteurs d’activités, aux Etats-Unis, qui ont bien performé sous le mandat de Donald Trump de 2016 à ce jour. 

 

Performances secteurs S&P500

On y constate que le secteur de l’IT (les Google, Apple, Facebook, Amazon et Microsoft – GAFAM – l’intelligence artificiel IA comme l’Internet des objets IdO) comme le secteur de la « santé » se sont très bien comportés. C’est, entre autres, tout le contraire qui s’est produit avec les branches liées à l’énergie, les industrielles ou encore les financières. Ces dernières sont composées des assurances et des banques. Relevons que le cours des actions des deux grandes banques suisses UBS et CS Group, comme les grandes banques françaises Société Générale, BNP Paribas et les espagnoles Banco Santander et BBVA sont à l’instar de l’américaine Citi, au plus bas depuis le krach de 2008…

Pour certaines mêmes elles cotent encore plus bas. Pourtant, ce sont bien elles qui ont été sauvées par le contribuable, il y a un peu plus d’une décennie. Autre enseignement, c’est le secteur IT, grand gagnant des dernières années et même de la pandémie qui est inconnu en Europe. C’est-à-dire que toutes les entreprises du domaine sont américaines. En Suisse, nous avons bien la grande déception Kudelski qui faits ses premiers balbutiements… dans l’IdO et Logitech qui ne cesse de ressusciter et qui est une grande gagnante dans les périphériques.

A méditer et à suivre.

On déconfine enfin… mais le chemin du retour à « la normale » est encore long !

 

 

La Chine qui nous précède de plusieurs semaines dans la crise nous l’enseigne. La reprise de l’activité économique ne se fait pas sous la forme d’un « V » commun mais plus doucement. Voir ce nouveau graphique de Véronique Riches-Flores – www.richesflores.com On est encore loin du monde de janvier 2020. Et le rythme sera entrecoupé par l’annonce de nouveaux clusters de contamination au Covid-19, comme ce dimanche près d’Orléans, en France, par de nouvelles grandes faillites et par des données conjoncturelles plus mauvaises qu’attendues. Nous sommes d’avis que l’exercice en cours est hors norme. Nous ne pourrons dégager des tendances porteuses qu’après l’élection de novembre prochain du président des Etats-Unis. Qui risque de n’être qu’un non évènement. D’ici-là, les nouvelles baisses devraient servir à se positionner sur l’économie de demain. On appréhende que les secteurs de la sécurité ; de l’approvisionnement et du traitement de l’eau ; de la transition énergétique ; de la communication ; des grandes infrastructures et de la santé sont à privilégier.

Segmenter son dossier titres affecté par le krach de mars dernier…

 

Placements structurés à barrière +hauts coupons

Assurer des cash-flows

Les fonds de placements indiciels/thématiques

Servent à profiter des rebonds

Les participations directes / convictions

Si peu endettées = potentiel de hausse

Les positions en souffrance …

Réévaluer en permanence, voire à vendre

Cela se passe en Suisse et maintenant…

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