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Catégorie : Actualité

Positionnement « Spécial Coronavirus »

mardi, 24 mars 2020 par Christophe

Positionnement

Semaine du 23 au 29 mars

Lettre d’information de Meylan Finance

*photos prises entre Morges et Lausanne par FM

Chers Clients, Chers Partenaires et chers lecteurs,

Coronavirus… voici un mot que le monde entier sait écrire !

Pour beaucoup, le télétravail s’est mis en place. Pour la grande majorité, c’est le confinement qui est au menu. Les meilleurs spécialistes sont au chevet de nos malades comme de l’économie mondiale. Aujourd’hui, il est question de sauver des vies… et cela n’arrive pas qu’aux autres ! Nous sommes de plus en plus nombreux à être touchés de près ou de loin par la maladie.

 

Avec des baisses sur nos indices boursiers comprises entre 23 et 34%, il est bien question d’un krach boursier !

SMI : – 23.13% ; CAC 40 : – 34.52% ; Dow Jones : – 29.73% ; Nikkei 225 : – 27.65% ; Eurostoxx 50 : – 33.63%. 

Les conférences téléphoniques se suivent.

Et après ?

Les enseignements sont déjà nombreux. En premier lieu, des pans entiers d’obligations ont été vendus à la hâte, en raison de l’anticipation de nombreuses faillites d’entreprises. Toutes les classes d’actifs ont chuté et, une fois de plus, le métal jaune n’a pas fonctionné comme valeur refuge. C’est l’occasion de rappeler les dires de Warren Buffett, célèbre gourou de Wall Street, qui n’a cessé de répéter : qu’acheter de l’or c’est revenir à la machine à vapeur !

Ainsi, l’once a baissé de 1670 dollars à 1470 dollars.

Et maintenant ?

« Les marchés financiers n’ont jamais connu pareille crise. Une crise financière, celle des subprimes, était en 2008 à l’origine de la récession qui a suivi. « … » La pandémie de coronavirus est une situation complètement nouvelle et se reflète notamment par la vitesse à laquelle les indices boursiers ont plongé ces dernières semaines. La paralysie qui menace des pays entiers est inédite. Des catastrophes comme l’accident nucléaire de Fukushima ou l’ouragan Katarina ont certes mis à rude épreuve l’activité économique, mais dans une région géographique donnée. Cette fois, l’asphyxie est mondiale. Certes, les gouvernements n’ont cessé d’intensifier leurs mesures de soutien et les marchés paraissent proches de la capitulation. Une inflexion du nombre de nouvelles contaminations en Europe et aux Etats- Unis reste toutefois la condition majeure pour la stabilisation des indices. »

Fernando Martins da Silva, Stratégiste financier de la Banque Cantonale Vaudoise

Le point d’entrée sur les marchés n’est probablement pas encore arrivé. C’est trop tôt pour faire des moyennes. Il en est de même pour un redressement durable. Nous voyons deux échéances déterminantes : le pic des contaminations en Europe attendu pour avril et celui qui sera déterminant aux Etats-Unis, probablement en mai. Il est utile de rappeler que les marchés financiers agissent par anticipation. Si la baisse actuelle anticipe une probable récession mondiale à partir du second semestre 2020, il n’est pas certain que le pire des contaminations à venir se reflète dans les cours boursiers. Néanmoins, c’est juste avant l’aube que la nuit est la plus noire. C’est quand nous aurons capitulé sous le poids de la sinistrose que les marchés financiers se reprendront fortement et durablement.

Sans aucun doute, pour l’heure, les priorités sont :

1) Rester en santé ;
2) Ne pas paniquer ;
3) Réviser et gérer ses besoins en liquidités.

Un sursis…

Tout le système économique semble être suspendu à un fil. Le Vix, l’indice de la peur et de la volatilité est au plus haut. L’économie mondiale a encaissé un coup d’une rare violence. La situation n’est pas sans rappeler un tremblement de terre majeur. Hors dans ce cas, la répétition de secousses persiste. Après ce premier tsunami du mois de mars 2020, l’heure n’est pas encore à la normalisation. Toutefois, celle-ci viendra. Les moyens colossaux annoncés par les Etats concernés comme par les principales Banques centrales vont amortir le « choc Coronavirus » dans l’espace comme dans le temps.

« On ignore la capacité de récupération des marchés »

C’est sous cet angle, que s’exprimait Jean-Pierre Roth, la semaine dernière dans les lignes du quotidien « Le Temps ». L’ancien président de la direction générale de la Banque nationale suisse (BNS), âgé de 73 ans, qui a traversé son lot de crises économiques et financières, le rappelle : « On se laisse impressionner par une chute des cours de quelques jours, mais on ignore la formidable capacité de récupération des marchés. La production économique s’est fortement ralentie cet hiver, mais les capacités de production sont demeurées intactes et prêtes à profiter d’une reprise ultérieure. »

Gestion des portefeuilles et gestion des risques

Une nouvelle fois, le compartiment obligataire est décevant. En plus de ne rien rapporter, il n’a pas stabilisé les portefeuilles. Il a accru la contreperformance globale. De plus, dans un environnement de taux d’intérêts « zéro » et même négatifs on se trouve confronté à une réelle trappe à liquidités. Les institutions de prévoyance ont souffert, au même titre que les privés.

Dans le domaine des placements structurés à barrière de protection, nous confirmons notre choix, pris le lendemain du vote surprise du Brexit du 23 juin 2016, de privilégier les barrières de type européennes. Ce qui nous permet de réduire considérablement le risque. Puisque ce n’est que le jour de l’échéance du placement que se fait l’évaluation. Celle-ci déterminant le remboursement au pair ou en actions. Nous notons que ces placements sont, aujourd’hui, fortement décotés. Un indicateur de plus que nous avons traversé une phase panique de vente.

Pour ce qui est du risque bilan, les établissements bancaires de premier ordre avec lesquels nous travaillons ne présentent aucun risque significatif au bilan. Les comptes courants comme les comptes d’épargne de nos clients sont sûrs.

Nous recommandons d’éviter les secteurs de l’automobile ; du secteur aérien et du transport ; du tourisme et des parcs de loisirs ; de l’industrie pétrolière.

Une question de solidarité !

Entre les sociétés de jeunesse de la région qui vont faire les achats pour les aînés de 65 ans et plus et les gestes de générosité et de bon voisinage qui sont relevés quotidiennement, tant par les médias que dans notre entourage, on se réjouit de retrouver du lien social dans un système qui était axé sur le matériel, la performance et les apparences. Certes la situation est grave. Contrairement à la grande crise financière de 2008, ce ne sont plus les institutions financières qui sont en danger de mort mais bien les personnes. Nos proches, nos connaissances ou encore nous-mêmes.
Aussi, il est souhaitable que cette posture civique demeure dans « le monde d’après. » C’est-à-dire, lors de la phase de normalisation. Si la majorité des grandes entreprises et autres multinationales survivront au Coronavirus, cela sera beaucoup plus difficile pour nos PME/PMI et indépendants qui constituent la colonne vertébrale de notre économie. La compensation étatique des réductions de taux de travail et l’indemnisation qui vient d’être légiférée au profit des entrepreneurs et patrons salariés de leurs SA ou Sàrl soit 2600 francs par mois et selon certaines conditions ne suffiront pas à éviter une quantité significative de faillites. Il est question de notre tissu économique. Autant dire qu’il s’agira de consommer local. C’est aussi cela la solidarité.

Avec nos messages les plus dévoués, Meylan Finance, Lausanne

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Des médias sont plus contagieux que le Coronavirus !

jeudi, 12 mars 2020 par Christophe

Chers clients, chers partenaires, chers lecteurs,

Nous sommes en état de crise. Le nier serait inconscient ou de mauvaise foi.

Néanmoins, gardons la raison.

Suite à l’annonce du président Trump qui interdit par décret les vols provenant d’Europe depuis demain vendredi, des médias bien helvétiques écrivaient ce matin que la réaction de la bourse de Tokyo ne s’était pas faite attendre avec une «chute » de 3% !

Hors, trois pour cent… ce n’est pas une chute. Dans le cas d’espèce, le terme chute est utilisé, une fois de plus, dans le but de faire du sensationnalisme.

Au lieu de rassurer et de faire de la vraie investigation, nombre de médias jouent à nous faire peur. Aujourd’hui, nous n’avons surtout pas besoin de cela.

Nous avons besoin de garder la tête froide.

Nous avons besoin aussi de savoir qu’en Chine les ouvriers retournent à l’usine et que l’activité économique reprend son cours. Certes pas comme avant mais
cela ne saurait tarder.

Il est utile de se rappeler qu’au cours des quinze dernières années nous avons traversé la plus grave financière depuis 1929; le tsunami et la catastrophe nucléaire du Japon; la crise grecque et de l’euro; un volcan islandais paralysant durant des semaines la moitié de l’espace aérien européen; une chute du pétrole abyssale; le risque de pandémie H1N1; des faillites retentissantes comme celle de Lehman Brothers; le Brexit; la fin du taux plancher; l’intérêt négatif; etc.

Que l’économie comme l’activité humaine ont de solides capacités de résilience et de rétablissement de l’équilibre.

Le quotidien « Le Temps » titrait ce matin que la grippe espagnole – qui venait aussi de Chine – n’avait laissé aucune trace durable sur l’économie et ce malgré le désastre de 50 millions de décès.

Sans aller à cette extrême, il est bon de remettre les choses en perspectives.

Quand le gourou de Wall Street Warren Buffett dit que « cette fois c’est différent » sont les mots les plus dispendieux de l’histoire de l’investissement, il a raison.

La crise du Coronavirus n’est pas différente en soi. C’est nouveau oui.On ne dira pas le contraire. Mais elle disparaîtra comme les crises précédentes. Est-ce pour autant le moment d’acheter en bourse ? C’est probablement encore trop tôt. On doit se trouver approximativement au milieu du gué de l’épidémie.

Toutefois, il ne fait aucun doute que rapidement l’élection présidentielle américaine de novembre sera au centre de toutes les attentions et que les quantités stratosphériques de liquidités sur le marché iront en direction des bourses. Tant les alternatives étant inexistantes.

Avec nos meilleurs et dévoués messages

Pour Meylan Finance

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Le coronavirus et la correction boursière

samedi, 29 février 2020 par Christophe

Chers clients, Chers partenaires,

Il est normal que les autorités compétentes prennent les mesures appropriées face à la multiplication des cas avérés de Coronavirus en Europe.

Néanmoins, la réaction des marchés boursiers cette semaine ou celle des particuliers qui sont allés jusqu’à se constituer des réserves de nourritures nous paraissaient très exagérées.

D’un côté l’Organisation mondiale de la santé (OMS), sise à Genève, a indiqué qu’il fallait se préparer à une possible épidémie, de l’autre les spécialistes chinois nous informent depuis des semaines que le pic des contaminations sera atteint durant le mois de mars prochain.

Ensuite, situation devrait revenir à la normal et bien plus vite qu’attendu.

Nous noterons également que de grandes entreprises occidentales ont repris leurs activités en Chine cette semaine. On pense notamment à Volkswagen.

En absence d’alternative attractive, en matière de placement, et dans un environnement ponctué d’un marche immobilier surévalué et de taux d’intérêts négatifs, les liquidités vont revenir rapidement alimenter les marchés financiers.

Vu ce qui précède, nous recommandons de rester serein et d’attendre que l’orage passe.

Bien attendu et c’est ce qu’il faut faire nous surveillons de près et quotidiennement l’évolution des différents agrégats et paramètres.

En annexes, vous trouverez l’une de nos analyses sur la thématique publiée en début d’année dans le magazine financier « Wealth Gram ». Elle rappelle, entre autres, comment tant le SRAS de 2003 que la pandémie H1N1 de 2009 sont restées circonscrites dans l’espace comme dans le temps à 3-4 mois.

Et l’analyse de l’historien en médecine Bernardino Fantini qui a été publiée cette semaine par le quotidien « 24 heures ».

Nous demeurons à votre entière disposition.

Avec nos meilleurs et dévoués messages

Pour Meylan Finance

François Meylan

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