« Des médias anxiogènes et en quête de leurs vérités »
Chers Clients, Chers Partenaires et Chers Lecteurs,
A part la fébrilité de quelques grandes banques et le nouveau relèvement du plafond de la dette souveraine des Etats-Unis d’ici au 1er juin – ce qui est un non-évènement en soi – l’année en cours est beaucoup plus lisible que 2022. La tendance sur les marchés boursiers est globalement haussière. La reprise après la crise Covid-19 a lieu un peu partout sur le globe. La crise énergétique tant décriée et la forte remontée de l’inflation ont été absorbées. Pourtant, nos médias mainstream ne cessent de peindre le diable sur la muraille… et ça marche ! De notre côté, nous observons un biais positif. Nous renouvelons les échéances. Nous reconstituons peu à peu les poches obligataires. Dans son ensemble, nous privilégions les obligations convertibles. Nous évitons les banques européennes qualifiées d’établissements à risque systémique (l’UBS incluse). Nous demeurons bien entendu prudents. Les réserves de liquidité accumulées durant la crise du Covid commencent à s’épuiser et quelques entreprises vont devoir refinancer leur dette dans des conditions de marché plus compliquées (taux en territoire restrictif et conditions de crédit durcies). Ces difficultés financières risquent d’être exacerbées par les retraits de liquidité. (1) Le dollar demeure une garantie face aux stress de marché. Nous sommes neutres vis-à-vis de l’euro et nos thématiques de prédilections sont, entre autres, la transition énergétique ; les entreprises gérées de manière familiale et les technologies de l’informations.
- BNP Paribas, lettre d’allocation d’actifs, Florian Roger, Head of CIO Office, 11 mai 2023;