Le trend haussier n’est pas remis en cause
Chers Clients, Chers Partenaires et Chers Lecteurs,
En un siècle, la Suisse est passée de huit grandes banques à une seule… l’UBS. En seulement quelques heures, notre Conseil fédéral, sous forte pression des marchés financiers et de l’étranger, a enterré le Credit Suisse, fondé en 1856 par Alfred Escher et qui emploie 50’000 collaborateurs. Pour changer de voiture ou de smartphone nous prenons plus de temps ! Pourtant la banque était dotée d’un ratio de capital plus élevé que la majorité des grandes banques européennes et américaines confondues. Aux Etats-Unis, seul JPMorgan Chase fait mieux. La seconde banque du pays a du faire face à une crise de confiance sans précédent, comme l’a expliqué, en conférence de presse, la présidente de la FINMA, docteure et professeure, Marlene Amstad : « La banque fut confrontée à une campagne d’alarmisme et de rumeurs qui s’est progressivement répandue sur les réseaux sociaux, depuis octobre 2022. » C’est inquiétant et nous éloigne durablement du moindre attrait pour l’investissent dans une grande banque qualifiée à risque systémique.
Les actionnaires recevront des actions UBS en échange de leurs participations dans Credit Suisse, à des conditions très défavorables, et les obligataires en capital AT1 voient leurs engagements partir en fumée. Ce qui est un précédent au niveau mondial et qui laissera longtemps des stigmates. Meylan Finance Sàrl n’est pas concernée, fort heureusement. Toutefois, la tendance haussière observée en début d’année n’est pas remise en cause.