Bon nombre des nouvelles approches thérapeutiques actuelles ciblent des maladies courantes dont la prévalence augmente à l’échelle mondiale. Le diabète représente un immense fardeau économique face à la montée en flèche des coûts des soins de santé. Les chiffres parlent d’eux-mêmes : 500 millions de personnes vivent avec le diabète dans le monde, et pas seulement dans les pays industrialisés occidentaux, mais de plus en plus dans les pays nouvellement industrialisés comme la Chine, l’Inde et l’Arabie saoudite, un pays où un adulte sur trois souffre de diabète.

Le coût mondial du diabète s’élève désormais à 1 000 milliards de dollars, ce qui correspond à environ 10 % des dépenses annuelles mondiales de santé. L’augmentation de plus de 300 % du fardeau économique au cours des 15 dernières années est alarmante. Il va sans dire que le marché des dispositifs médicaux qui surveillent et régulent la glycémie et la consommation d’insuline avec une précision croissante est énorme et connaît une croissance rapide. 

Des dispositifs de surveillance du glucose ont été développés. Ils peuvent envoyer des informations via des capteurs situés dans la peau à un récepteur toutes les cinq minutes et utiliser des algorithmes pour calculer la quantité exacte d’insuline qui doit être délivrée par une pompe à insuline intégrée. De nouveaux médicaments sont également disponibles pour les patients atteints de diabète et d’obésité, ce qui devrait faire du diabète une maladie de plus en plus gérable.

L’obésité est l’une des principales causes du diabète. 13 % de la population américaine avait un indice de masse corporelle supérieur à 30 en 1980. En 2020, ce pourcentage était passé à 42 %. Des laboratoires comme Novo Nordisk et Eli Lilly ont développé des médicaments qui réduisent la sensation de faim et aident les patients à perdre 15 à 20 % de leur poids après quelques mois de traitement. Le potentiel du marché est donc énorme : les ventes mondiales devraient atteindre 44 milliards de dollars en 2030.

Source : Dr Cyrill Zimmerman, responsable des fonds et mandats de santé et membre de la direction de Bellevue Asset Management.

Positionnement – septembre 2023

« Après un été chaud et fébrile, la santé revient sur le devant de la scène »

Chers Clients, Chers Partenaires et Chers Lecteurs,

La fermeté « insolente » du franc suisse pénalise les dossiers qui sont normalement diversifiés avec des devises étrangères. Le dollar à 90 centimes et en-dessous, et il en est de même pour l’euro en-dessous de la parité génèrent une performance négative supplémentaire. A savoir si la monnaie helvétique va garder sa vigueur jusqu’à la fin de l’année. Le consensus prévoit que la Banque nationale suisse (BNS) devrait encore relever ses taux d’intérêts de 0.25% lors de sa réunion du 21 septembre prochain.

Cependant, les indicateurs tels que le baromètre économique du KOF et l’indice PMI indiquent une baisse drastique des exportations suisses. Ce qui pénalise notre pays. Nous pensons ainsi que la hausse des taux en Suisse est pour l’heure terminée. En août, les actions se sont globalement repliées. Les doutes sur la santé de l’immobilier chinois ; la désorientation politique sur le vieux continent (guerre en Ukraine) et un effet saisonnier habituel ont amplifié la faiblesse des marchés boursiers cet été. Les seules actions qui ont, une fois de plus, tiré profit de la concentration et de la consolidation boursière sont les « 7 magnifiques » (AppleMicrosoftAlphabetAmazonNvidiaTesla et Meta Platforms). A elles seules, elles représentent désormais près de 28% de la bourse américaine (S&P 500).

Notre stratégie :

Nous renouvelons les
échéances. Nous reconstituons peu à peu les poches obligataires. Nous privilégions les obligations convertibles. Nous évitons les banques européennes qualifiées d’établissements à risque systémique (l’UBS incluse). Les réserves de liquidité accumulées durant la crise du Covid commencent à s’épuiser et de nombreuses entreprises vont devoir refinancer leur dette dans des conditions de marché dégradées (taux en territoire restrictif et conditions de crédit fortement durcies). Le dollar demeure une garantie face aux stress de marché. Nous sommes neutres vis-à-vis de l’euro.

Sources :

  • Chester Ntonifor, BCA Research, 5 septembre

  • Séance Access, Genève, 12 septembre

  • Coup d’œil, BCV, « L’essentiel des marchés », 4 septembre

Table des matières

Le trend haussier demeure

On parlera encore longtemps de la débâcle du Credit Suisse pour laquelle nous nous réjouissons de voir les conclusions de la Commission d’enquête parlementaire CEP conduite par la sénatrice Isabelle Chassot.

Conférence Carlo Lombardini - Credit Suisse

Pour sa part, Me Carlo Lombardini que nous avons écouté encore cette semaine représente plus d’une centaine de plaignants détenteurs d’obligations AT1. Pour l’heure, des points interpellent plus que d’autres : l’UBS a déclaré en juin dernier au gendarme boursier américain la SEC une valeur comptable d’actifs nets de 35 milliards de dollars pour Credit Suisse qu’elle n’a pourtant racheté que 3 milliards.

Qui a conseillé le Conseiller fédéral (Cf) ? En vertu de quoi le Cf est-il intervenu dans la négociation du prix d’achat ? Quoi qu’il en soit les dispositifs dits « Too big to fail » n’ont pas fonctionné. Vu ce qui précède, nous resterons à l’écart des grandes banques qualifiées à risque systémique.

Pour autant, le scénario haussier esquissé en début d’année demeure. L’évènement Credit Suisse est un évènement spécifique et isolé qui va se traiter tant sur le plan de politique intérieure que par l’entremise des plaignants et des avocats. Nous suivons de très près le dossier. Par ailleurs, nous sommes étonnés qu’un accident comparable, en termes économiques et de pertes d’emplois, n’a pas suscité plus d’émoi dans la constellation politico-médiatique.

La Chine offre un bon point d’entrée 

La croissance chinoise est moins vigoureuse qu’espérée. Toutefois, elle est robuste. Les autorités chinoises devraient encore renforcer les mesures de soutien en abaissant les conditions d’accès au crédit, en augmentant la liquidité disponible et en réduisant le niveau des taux d’intérêt. Dans ce contexte nous recommandons une exposition au marché chinois via un fonds de placement bien diversifié dans une proportion n’excédant pas 7 à 10 pour cent du portefeuille. Côté participations directes, le moteur de recherches Baidu et la plateforme de commerce en ligne Alibaba dont la restructuration respecte son agenda ont notre préférence.

Résumé

Nous renouvelons les échéances. Nous reconstituons peu à peu les poches obligataires. Nous privilégions les obligations convertibles. Nous évitons les banques européennes qualifiées d’établissements à risque systémique (l’UBS incluse). Les réserves de liquidité accumulées durant la crise du Covid commencent à s’épuiser et de nombreuses entreprises vont devoir refinancer leur dette dans des conditions de marché dégradées (taux en territoire restrictif et conditions de crédit fortement durcies). Le dollar demeure une garantie face aux stress de marché. Nous sommes neutres vis-à-vis de l’euro et nos thématiques de prédilections sont, entre autres, la transition énergétique, les entreprises gérées de manière familiale et les technologies de l’information

L’intelligence artificielle (IA) ou Artificial Intelligence (AI) est sur toutes les lèvres. Dans l’ère numérique actuelle, l’IA a une influence remarquable sur presque tous les aspects de notre vie : des smartphones aux médias sociaux en passant par la conduite autonome.

Logo Twilio

L’IA a créé une multitude d’applications et de possibilités qui modifient fondamentalement notre société et notre économie.

Les domaines qui peuvent extrêmement profiter de l’IA sont le marketing et la gestion de la relation client. L’IA permet une prise de décision basée sur les données, une plus grande personnalisation, l’automatisation des processus de marketing, un ciblage plus précis ou encore l’utilisation de chatbots et d’assistants virtuels. Une entreprise qui s’est spécialisée dans ce domaine est Twilio. Elle propose des solutions intelligentes basées sur l’IA pour le traitement des données clients, le développement de campagnes marketing ou encore les interactions avec les clients (p. ex. chatbots).

Selon Precedence Research, le marché de l’IA est actuellement évalué à environ 160 milliards de dollars. Le marché devrait croître d’environ 38% par an et dépasser la barre du billion en 2029. Twilio pourrait également profiter de cette croissance du marché à long terme.

Les analystes ne sont pas encore d’accord sur le fait de savoir si Twilio est un « buy » ou un « hold ». L’action est actuellement caractérisée par une forte volatilité. C’est pourquoi un investissement avec un Low Strike Reverse Convertible est une solution intéressante pour profiter au mieux de la situation actuelle du marché.

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