L’intelligence artificielle (IA) ou Artificial Intelligence (AI) est sur toutes les lèvres. Dans l’ère numérique actuelle, l’IA a une influence remarquable sur presque tous les aspects de notre vie : des smartphones aux médias sociaux en passant par la conduite autonome.

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L’IA a créé une multitude d’applications et de possibilités qui modifient fondamentalement notre société et notre économie.

Les domaines qui peuvent extrêmement profiter de l’IA sont le marketing et la gestion de la relation client. L’IA permet une prise de décision basée sur les données, une plus grande personnalisation, l’automatisation des processus de marketing, un ciblage plus précis ou encore l’utilisation de chatbots et d’assistants virtuels. Une entreprise qui s’est spécialisée dans ce domaine est Twilio. Elle propose des solutions intelligentes basées sur l’IA pour le traitement des données clients, le développement de campagnes marketing ou encore les interactions avec les clients (p. ex. chatbots).

Selon Precedence Research, le marché de l’IA est actuellement évalué à environ 160 milliards de dollars. Le marché devrait croître d’environ 38% par an et dépasser la barre du billion en 2029. Twilio pourrait également profiter de cette croissance du marché à long terme.

Les analystes ne sont pas encore d’accord sur le fait de savoir si Twilio est un « buy » ou un « hold ». L’action est actuellement caractérisée par une forte volatilité. C’est pourquoi un investissement avec un Low Strike Reverse Convertible est une solution intéressante pour profiter au mieux de la situation actuelle du marché.

L’entreprise qui est l’un des grands fabricants de panneaux solaires, principalement en Europe, compte profiter du plan américain massif de subventions destiné aux industries vertes – 1,8 trillons de dollars pour les énergies alternatives, cette année. Meyer Burger entend augmenter sa capacité de production de son usine en Arizona (USA) et créer 500 nouveaux emplois. Cette extension se fera en partenariat avec l’allemand spécialiste en énergie verte BayWa r.e. La nouvelle a été moyennement bien reçue sur les marchés financiers. C’est que l’entreprise bernoise n’a cessé de consommer du capital sans retrouver les chemins de la profitabilité depuis une décennie. On notera, par ailleurs, une communication souvent maladroite voire absente de la part du management. 

Le producteur de modules solaires Meyer Burger a enregistré un bond des recettes sur les six premiers mois de l’année. Malgré tout, le semestre s’est terminé avec une perte nette de 64,8 millions, contre 41 millions un an plus tôt.

Panneaux solaires sur un toit

La perte opérationnelle (Ebit) s’est creusée à 56,1 millions, après 32,7 millions un an plus tôt. Alors que la société a mis en service de nouvelles lignes de production, les charges de personnel ont bondi de 42,2% tandis que les coûts opérationnels ont presque doublé à 31,2 millions.

En raison de la baisse des prix des modules solaires, Meyer Burger a dû ramener ses tarifs au niveau du marché. D’où une forte baisse des marges. En outre, des dépréciations exceptionnelles pour 13,0 millions ont eu lieu, détaille le groupe pour expliquer cette contre-performance.

Les ventes se sont envolées de 70,8% à 96,9 millions de francs, restant néanmoins en dessous des prévisions du consensus des analystes financiers établi à près de 130 millions.

D’une manière rapide et inattendue, la situation s’est dégradée en Europe. Les fournisseurs chinois (dumping) ont stocké 85 gigawatts de modules solaires dans les ports européens à la fin de l’année dernière, soit plus du double de la quantité d’installations photovoltaïques construites en Europe en 2022. Les prix des modules produits en Europe vont donc inévitablement s’effondrer si le marché n’est pas régulé, a expliqué le directeur.

Toutefois, l’entreprise ne remet pas en question l’existence des sites européens. L’entreprise ne prévoit ni de réduire ses effectifs ni de démanteler ses sites de production en Allemagne et en Suisse.

Accent sur les Etats-Unis

Comparé à l’Europe, la situation est plus avantageuse aux Etats-Unis, grâce à la loi Inflation Reduction Act et à d’autres systèmes d’incitation pour produire au sein du pays. L’entreprise bernoise peut se démarquer de la concurrence sur place grâce à sa technologie à haut rendement et à l’accent mis sur les modules et les cellules solaires.

Les contrats d’achat à long terme et à prix fixes rendent les activités plus sûres. 

« Nous tablons sur une rentabilité élevée aux Etats-Unis dès que nos usines auront démarré, c’est-à-dire à partir de 2025 », a déclaré M. Erfurt.

 

Après une baisse de plus de 10% en 2022, le marché immobilier suisse poursuit son ralentissement en 2023. Globalement, le nombre de transactions sur le marché du logement a diminué de 20% sur le premier trimestre et le stock des biens immobiliers a augmenté de 14% par rapport à l’année dernière.

Mathias Meylan, stagiaire, Ecole de commerce
Mathias Meylan, stagiaire, Ecole de commerce

Toutefois, la Suisse reste un marché attractif pour les investisseurs – malgré les retournements des taux d’intérêt et l’inflation. Tel est la conclusion de l’étude de EY en janvier dernier (1). Pour Daniel Zaugg, Sector Leader Real Estate chez EY : « Cela s’explique par la stabilité de l’économie ainsi que par le fait que le site reste attractif. » Toutefois, 35% des sondés s’attendent encore à une baisse du marché immobilier cette année. C’est une conséquence de l’évolution des taux d’intérêt et de l’inflation croissante.

L’incertitude persistante sur le marché, notamment en ce qui concerne l’évolution des taux d’intérêt, frein à la croissance et constitue, selon les investisseurs, un défi majeur pour le secteur immobilier. 

67% des investisseurs interrogés estiment que le modèle spéculatif appartient désormais au passé. Néanmoins, l’inflation étant nettement plus faible en Suisse que dans les pays voisins, la pression sur les taux d’intérêts est moins forte.

Par ailleurs, l’importance croissante des préoccupations au sujet du climat se reflète dans la question des nouveaux projets ESG (Environment Social Governance). La due diligence ESG devient la norme dans les processus d’achat et la hausse des coûts de l’énergie confère de plus en plus d’attractivité à la transformation du parc immobilier existant. Nous préconisons, pour plus de stabilité dans les portefeuilles, une exposition au fonds de placement immobiliers suisses.
*Mathias Meylan , stagiaire , Ecole de commerce

  1. « La Suisse reste un marché attractif pour les investisseurs immobiliers – malgré le retournement des taux d’intérêt et l’inflation », enquête d’EY (Ernst & Youg SA), 18 janvier 2023

Positionnement – août 2023

« Marchés boursiers : la tendance reste haussière »

Chers Clients, Chers Partenaires et Chers Lecteurs,

Après un départ en fanfare des marchés boursiers, en début d’année, les mois de juin, juillet et août ont été beaucoup plus faibles. L’évolution de l’inflation et des taux d’intérêt reste incertaine. La Chine ne croît plus au même rythme qu’avant. La guerre en Ukraine est omniprésente dans l’actualité. L’Occident doute. De nouveaux points de friction apparaissent, particulièrement sur le continent africain. Sur lequel, la Fédération de Russie augmente son assise auprès d’une multitude de chefs d’Etat africains qui se détournent du vieux continent et des ex puissances coloniales.

Les équilibres évoluent. On peine à croire qu’aucun de nos stratèges n’aient anticipé les conséquences durables de la poursuite du conflit ukrainien qui voit pour l’instant comme principal gagnant les Etats-Unis. En l’absence de bonne nouvelle, les opérateurs ont préféré cet été se tenir à l’écart des marchés financiers. Voire réaliser quelques gains. Néanmoins, le rattrapage des places financières, après la chute généralisée et historique de 2022 n’est de loin par terminé. La consolidation est en cours. Nous toujours un exercice 2023 positif avec reflation des actifs mobiliers d’ici la fin de l’automne. Tout en privilégiant la prudence, nous gardons un bais constructif. Nous n’augmentons, globalement, pas la part des actions mais nous renouvelons les échéances.

Il est, aujourd’hui, plus coûteux d’être dehors du marché qu’être investi.

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