Et la cérémonie d’ouverture ?
La cérémonie d’ouverture qui devait célébrer l’excellence et le dépassement de soi a coûté la bagatelle de 202 millions d’euros et comptait sur une audience mondiale d’un milliard de téléspectateurs. Dommage qu’à ce prix elle fut prise en otage par l’agenda wokiste…

Quant aux principales recettes elles proviennent pour moitié des droits télévisés ; 25% du sponsoring et 25% de la vente des produits dérivés. Sur ce volet, une partie du bénéfice revient au CIO. En cas de pertes, celles-ci sont entièrement attribuées à la ville organisatrice. Finissons avec le coût des médailles : la médaille or (plaquée or) revient à 800 euros ; la médaille en argent (argent et cuivre) revient à 350 euros et la médaille de bronze (entièrement en cuivre) revient à 15 euros.
Un budget de 100 millions d’euros est dédié pour récompenser les athlètes. Ce qui est somme toute peu pour les protagonistes valeureux de la fête sur un coût total qui dépassera aisément 12 milliards d’euros ! Ce qu’il faut encore savoir est que le CIO comprend plus de 200 membres (Palestine comprise). Cette ONG est ainsi plus représentative que l’ONU et ses 195 membres.
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Les jeux financent les jeux !
Parfois et tout comme le média américain NTD, par le biais de son bureau à Paris, le russe Sputnik nous demande notre analyse sur certaines thématiques. Des câbles sous-marins aux agences de notation financière en passant par l’Internet par satellite, cette-fois-ci nous avons été consultés sur le financement des jeux olympiques en général.

C’est avec plaisir que nous partageons ce que nous avons appris en préparant cette entrevue qui a duré une heure et qui s’est faite naturellement à distance. En préambule, il faut savoir que le média d’information Sputnik comme son compatriote Russia Today (R+T) est censuré en Occident ne diffuse que par le biais du canal « Telegram ».
Pour commencer, l’affirmation « Les jeux financent les jeux ! » est fausse. Elle a pourtant été « copieusement » martelée aux Parisiens par les organisateurs.
Une étude d’Oxford University faite sur 50 ans démontre qu’aucune méga manifestation style jeux olympiques ; exposition universelle etc ne s’est autofinancée. Les villes organisatrices ont toujours du résorber des déficits importants.
Quelques exemples de Jeux olympiques déficitaires :
Ville organisatrice | Dépassement budgétaire |
Barcelone 1992 | 5 milliards d’euros |
Sydney 2000 | 2 milliards d’euros |
Athènes 2004 | 5 milliards d’euros |
Pékin 2008 | Budget 2,5 M coût final 30 milliards d’euros |
Londres 2012 | 6 milliards d’euros |
Rio de Janeiro 2016 | 4 milliards d’euros |
Tokyo 2021 | 7 milliards d’euros |
Ce qui en fait l’outil promotionnel le plus cher de l’histoire. Autre allégation qui n’est pas exacte : « Paris a eu de la chance de décrocher l’organisation des Jeux » dixit Anne Hidalgo, la maire de Paris. Quand la Ville lumière a présenté son dossier de candidature en 2016 elle était seule en lice.

Les candidatures concurrentes Rome, Boston et Hambourg avaient été retirées l’année précédente sous la pression du mécontentement des populations respectives. Pour ce motif, le dossier parisien contenait une clause exigée par le Comité olympique international (CIO) : qu’en aucun cas, la population ne pouvait être consultée. (1)
Lors du déroulement des jeux, la Cour des comptes n’était toujours pas en mesure de chiffrer le coût pour le contribuable. Selon son Premier président, Pierre Moscovici, une facture additionnelle de trois milliards d’euros est à prévoir, Le budget initial étant déjà passé de 7 à 9 milliards d’euros en huit ans, à cause de l’inflation, selon les organisateurs.
- Source : « Paris 2024 – Une ville face à la violence olympique. », Jade Lindgaard.
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Positionnement – août 2024
Lettre d’information de Meylan Finance Sàrl
Chers Clients, Chers Partenaires,
Avec ce « Positionnement » nous allons revenir sur les turbulances boursières de ce début du mois d’août. Sur les enseignements et sur la posture à adopter ces prochaines semaines.
La deuxième partie est dédiée à l’entretien que nous avons eu avec le média russophone « Sputnik » sur le financement des Jeux olympiques.
Les séances du vendredi 2 et du lundi 5 août, les principaux marchés boursiers occidentaux ont été sujets à des instants de panique avec des baisses allant jusqu’à – 6%, dans une seule séance.
Toutefois et contrairement à l’alarmisme coutumier des médias, on ne peut évoquer la survenance d’un krach. Il est communément admis qu’un krach est une baisse d’au moins 20% au cours d’une seule séance. Ce qui fut le cas, entre autres, en octobre 1929, en octobre 1987 et en mars 2020 (Covid-19).

Suite à la montée des taux d’intérêts de la part de la Banque du Japon (BoJ), les spéculateurs qui empruntent massivement en Yen, à des taux très bon marché – pour ensuite placer sur d’autres marchés ont du subitement dénouer leurs positions. Ce qui a fait baisser le principal indice boursier de Tokyo l’indice Nikkei 225. Ce dernier venait de tutoyer ses plus hauts historiques, après plus de trente ans de disette !
Comme quoi l’investissement boursier peut être une question de long terme. L’effet contagion n’a pas manqué. Sans effet durable. L’ensemble des principaux cours boursiers étant revenus à leurs niveaux de la fin du printemps. La bonne nouvelle venant essentiellement des Etats-Unis avec des demandes hebdomadaires d’allocations chômage en baisse.
Ce qui reflète la bonne santé de l’économie nord-américaine (1).
Néanmoins, nous prenons ce stress des places boursières pour un avertissement. Nous sommes entrés dans une période de haute volatilité qui va se dérouler jusqu’à l’élection du nouveau locataire de la Maison Blanche, en novembre prochain.
Nous sommes d’avis que l’exercice en cours sera globalement bon et que nous devrions le clôturer en décembre avec les performances atteintes ce printemps. Nous renouvellerons les échéances, tout en demeurant prudents jusqu’à novembre. Pour l’heure, les marchés ont accumulé beaucoup de basses énergies (la dissolution de l’Assemblée nationale en France ; la tentative d’assassinat de Donald Trump – pour autant qu’il s’agisse bien de cela ; les bruits de bottes qui s’intensifient au Moyen-Orient – même si un conflit ouvert entre l’Iran et Israël est peu probable. Le descendant de l’Empire perse étant en prise avec une grave crise économique et sociale et n’a pas les moyens de soutenir une telle guerre. Et finalement l’Allemagne qui est entrée en récession. La France étant au plus mal avec ses finances publiques. C’est l’Italie qui est sur le point de devenir la principale locomotive économique de l’Union européenne. Qui l’eut cru ?
Un autre risque qui ne nous a pas échappé est la survenance d’un séisme de forte intensité au Japon !
L’impact pour les marchés boursiers a été immédiat. Les investisseurs nippons ayant un poids important sur les marchés mondiaux retirent automatiquement leurs fonds pour les rapatrier. Nous demeurons donc attentifs et prudents.
- Source : BCV Matinale Express Marchés
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