Les fausses annonces publicitaires
Cryptomonnaie, les arnaques continuent…
Meylan Finance est intervenu régulièrement dans les médias, depuis le « Grand Confinement » pour appeler à la prudence à l’endroit des démarchages et publicités mensongères au sujet des investissements dans la cryptomonnaie.
La dernière fois fut dans les colonnes de « La Liberté », quotidien fribourgeois, le 3 août dernier. Cette année, ce sont plus de 100 milliards de dollars qui se sont évaporés par le biais de ces plateformes qui agissent loin de toute régulation et principalement depuis des lieux où seule une boîte postale les signale ! Et encore. Le 12 novembre dernier retentissait la méga faillite frauduleuse du géant de la constellation de la cryptomonnaie FTX et de son « patron » le sulfureux Sam Bankman-Fried, tout protégé qu’il était par Joe Biden et World Economic Forum (WEF) de Klaus Schwab.
Néanmoins, avec d’autres modus operandi, les arnaques se poursuivent aux yeux d’une justice qui est pour l’instant encore impuissante face au phénomène.
Les fausses annonces : les images de Darius Rochebin, du présentateur Jean-Marc Richard ou encore celle du récemment disparu Jean-Pierre Pernaut ont toutes été utilisées de manière malhonnête par des organisations criminelles pour attraper leurs victimes à « investir » par le biais de leurs cartes de crédit sur de frauduleuses plateformes de spéculations à la cryptomonnaie. Dans le cas illustré sur cette page c’est l’image d’Elon Musk, doublée de celle du média de « Le Matin » qui sont utilisées frauduleuses. Des plaintes pénales ont été déposées. Mais que faire quand on ne retrouve comme seul auteur de ces escroquerie type « jeu de l’avion » qu’une boîte postale à Malte ?
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Analyses des marchés
Pour les investisseurs, 2022 restera comme l’année du double bear market.
Sur le plan économique, la récession ne fait que commencer. Les entreprises ont déjà stoppé leurs dépenses d’investissement et les créations d’emplois sont progressivement en train de faire place à des vagues de licenciements.
L’inflation reculera significativement mais les prix demeureront élevés puisque le choc d’offre se prolonge, que les effets de second tour s’amplifient via la hausse du prix des services et l’accroissement des revendications salariales, et que la volatilité des prix auto-alimente la hausse des anticipations d’inflation. Cet environnement de récession sera accentué par l’erreur de politique monétaire commise en 2022.
En voulant normaliser leurs taux directeurs, les banques centrales semblent avoir oublié que les ratios de dettes sont si élevés que la moindre hausse de taux rend la charge de la dette insoutenable, pour les Etats mais également pour les entreprises et les ménages. Bien que louable, la lutte contre l’inflation est en train de provoquer une crise de la dette. Suivra un choc de solvabilité et de liquidité en 2023.
Pour éviter que cette crise ne vienne gripper tout le système, les banques centrales devront «pivoter» précipitamment: la stabilité financière aura la priorité sur la lutte contre l’inflation. Dans notre scénario, la Fed et la BCE pourraient faire le choix de ramener les taux directeurs près de zéro, relancer une vague de création monétaire (Quantitative Easing) et inaugurer un contrôle de la courbe des rendements (Yield Curve Control). Ce revirement de politique monétaire entraînera mécaniquement les rendements obligataires vers de très bas niveaux, bien loin des estimations du consensus.
D’aucuns pourraient en conclure que le marché des actions saluera cet afflux de liquidités. Malheureusement, comme en 2001 (cf. graphique), la situation sera trop récessive pour que les marchés boursiers repartent instantanément à la hausse. Une succession de bull traps entraînera les indices vers de nouveaux points bas et dissuadera progressivement les investisseurs de prendre des risques : ce sera la capitulation. En termes militaires, la capitulation est une convention établie entre nations belligérantes, par laquelle le pays vaincu se rend, cesse toute résistance, et s’en remet au bon vouloir du vainqueur. De manière moins connue, le mot vient du latin capitulum qui signifie chapitre, car habituellement les conventions de reddition sont constituées de nombreux chapitres. Par analogie, en finance, la phase de capitulation nécessite plusieurs séquences préalables. La dernière se matérialise lorsque les investisseurs abandonnent massivement et précipitamment le marché, en vendant leurs actifs à tout prix, même en cas de moins-values, pour se réfugier sur d’autres investissements. On parle également de vente panique. Dans la plupart des cas, la capitulation complète correspond au point bas du marché. Le rebond pourrait donc être fulgurant en 2024.
Loin d’être déprimés, les investisseurs avertis sauront en tirer profit:
- La diversification redeviendra un «must» dans la construction de portefeuilles.
- Les obligations souveraines et d’entreprises de bonne qualité profiteront du «pivot» des banques centrales et de la baisse des rendements associée.
- Allonger la duration permettra de profiter du recul de l’inflation et plus encore d’un éventuel Yield Curve Control.
- Les actions défensives, qu’elles soient issues des secteurs de la santé ou de la consommation courante, cotées en Suisse, ou de style Value surperformeront, comme à chaque bear market.
- Les actions et les obligations des pays émergents, notamment chinoises, devraient faire leur grand retour après plusieurs années difficiles.
- Le dollar réduira sa surévaluation au profit de monnaies telles que l’euro et plus encore du franc.
- L’or s’appréciera, après avoir souffert de la rémunération positive du cash et de la vigueur du dollar.
- Les matières premières, notamment énergétiques, continueront de jouir du sous-investissement passé, tandis que les métaux industriels devront patienter d’entrevoir le rebond cyclique.
- Les produits structurés à capital garanti, qui ont fait leur grand retour en 2022, passeront progressivement le relais aux stratégies de participation. (1)
La spirale inflationniste…
Il est évident que les banques centrales n’ont aucun contrôle sur les vraies causes inflationnistes. Elles n’ont prise ni sur la pandémie ni sur la guerre en Ukraine ! Leur mandat leur impose pourtant d’agir. Elles ne peuvent le faire qu’en bridant la demande pour l’adapter à l’offre réduite. En d’autres mots, elles sont devant l’obligation de provoquer un ralentissement économique pouvant aller jusqu’à la récession. La Suisse avec son inflation modérée, à peine de 1% au-dessus de l’objectif de 2%, pourra peut-être y échapper. Mais là où l’inflation est proche ou supérieure à 10% (c’est le cas dans de nombreux pays) on voit mal comment il sera possible de revenir à la stabilité des prix, une inflation à 2%, sans passer par un excédent d’offre sur la demande y compris sur le marché du travail, soit une augmentation significative du chômage. La récession est à nos portes ! (2)
- « Perspective 2023 : la phase de capitulation », Bruno Jacquier, Allnews, 29 novembre 2022 ;
- Jean-Pierre Danthine, Entreprise for Society (UNIL-IMD-EPFL), « Le Matin Dimanche » le 18 décembre 2022.
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Prévoyance : Le mandat pour cause d’inaptitude
Le mandat pour cause d’inaptitude et/ou Directives anticipées du patient
« Après 7 années d’expérience en France en tant que notaire spécialisé en droit de la famille, puis 6 années de conseil fiscal et successoral en droit suisse au sein d’une banque sur la place Lausannoise, j’accompagne à présent les couples et les familles dans la gestion et la transmission de leur patrimoine.
J’apporte un conseil sur-mesure sur les problématiques suisses ou franco-suisses. Je propose des solutions adaptées à chaque situation particulière.
Je prends en compte le contexte familial, juridique, relationnel mais aussi émotionnel et je coordonne les potentiels intervenants (notaires, avocats, fiscalistes…) dont les familles ont besoin pour mettre en place les solutions.
Nous décidons ensemble des étapes et objectifs, puis j’offre une prise en charge globale de la stratégie retenue. »
Fondatrice de la société Marie Lambert sàrl spécialisée dans le conseil fiscal et successoral, franco-suisse.
Quels sont les enjeux de ses outils juridiques ?
Le code civil suisse prévoit la possibilité de prendre des mesures personnelles anticipées, cela vous permet de désigner la personne physique ou morale de confiance qui vous représentera si vous perdez votre capacité de discernement.
L’objectif du mandat pour cause d’inaptitude
Le mandat pour cause d’inaptitude vous permet de planifier trois éléments essentiels en cas d’incapacité :
- Une assistance personnelle: Décider du placement du mandant à l’hôpital, engager, surveiller, licencier le personnel de ménage et le personnel soignant ;
- Une représentation juridique envers le tiers: Représentation auprès des autorités, des tribunaux, des institutions privées, des assurances… ;
- Une gestion de patrimoine: Examen et paiement de toutes les factures, recouvrement de toutes les créances et autres paiements, gestion avec droit de disposition de toute la fortune ;
Le plus important est de désigner une personne en qui vous avez une confiance absolue et qui est également prête à assumer cette tâche. En outre, vous devriez vous demander si vous voulez désigner une seule personne pour les trois tâches (assistance personnelle, représentation juridique, gestion de patrimoine) ou une personne différente pour chaque tâche. Il est aussi possible de désigner une personne morale.
Pour information, le pouvoir de représentation légal du conjoint ou du partenaire enregistré est subsidiaire au mandat pour cause d’inaptitude ainsi qu’à une curatelle : ce dernier peut seulement procéder à des actes juridiques courant, s’occuper de l’administration ordinaire des revenus et des autres biens.
La forme du mandat et son application
Le mandat doit être rédigé en la forme olographe (écrit de la main du mandant) ou authentique (devant notaire).
Il est révocable en tout temps, dans l’une des formes prévues pour sa constitution ou par la suppression de l’acte.
Il est possible d’inscrire à l’Etat civil l’existence et le lieu de dépôt du mandat.
Lorsque l’autorité de protection de l’enfant et de l’adulte (APEA) apprend l’existence d’une éventuelle incapacité de discernement, elle procède à une première analyse. Si celle-ci confirme l’incapacité de discernement, l’APEA valide le mandat pour cause d’inaptitude. Pour ce faire, elle (cf. art. 363 CC) :
- Examine si le mandat pour cause d’inaptitude est valable : les règles de forme ont-elles été respectées ? L’auteur était-il capable de discernement au moment de la rédaction ?
- Examine si le mandataire est apte à remplir le mandat : est-il capable de discernement ? Y a-t-il conflit d‘intérêts ?
- Décide d’une éventuelle rémunération du mandataire, si le mandat pour cause d’inaptitude ne la précise pas.
Une fois ces vérifications faites, le représentant désigné décide s’il accepte le mandat pour cause d‘inaptitude. S’il l’accepte, l’APEA lui remet un document qui fait état de ses compétences.
Différence avec les directives anticipées du patient
Les directives anticipées permettent de donner des instructions relatives à des traitements médicaux et/ou désignation d’une personne physique appelée à décider en son nom dans le domaine médical.
Elles doivent être sous forme écrite, datées et signées par leur auteur.
Les directives anticipées du patient priment dans tous les cas les éventuelles directives médicales contenues dans un mandat pour cause d’inaptitude.
Fin du mandat ou des directives anticipées
En principe, le mandat pour cause d’inaptitude ou les directives anticipées prennent fin lorsque son auteur recouvre sa capacité de discernement ou décède.
Le mandataire peut résilier le mandat pour cause d’inaptitude en tout temps moyennant un délai de deux mois. Il doit le communiquer par écrit à l’APEA.
Prudence et anticipation !
Si vous n’avez pas prévu de mandat pour cause d’inaptitude, c’est l’autorité qui nommera alors un curateur. Les différences sont que le curateur sera choisi par l’autorité et que son cahier des charges sera strictement défini par la loi.
L’utilité d’un mandat pour cause d’inaptitude est indéniable. Il vous offre une multitude d’options possibles, tenant compte des spécificités de vos avoirs et de votre contexte familial.
Planification successorale
Meylan Finance intervient également comme exécuteur testamentaire.
Seuls 25% des Suisses ont réglé leur succession par écrit.
Environ 80% des héritiers ont plus de 50 ans et 40% ont plus de 65 ans.
Pour plus d’information : info@meylan-finance.ch
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Du matelas gonflable à la bourse…
Du matelas gonflable à la Bourse, la folle ascension d’AirBnb. La plateforme de location de logements Airbnb, qui a bousculé l’industrie du tourisme, a remporté un franc succès à l’occasion d’une première cotation exubérante à Wall Street. Son action a clôturé à 144,71 dollars sur la place boursière du Nasdaq, en hausse de 113% par rapport à son prix d’introduction en Bourse. À ce niveau, en incluant les titres accordés aux salariés, AirBnb est valorisé à environ 100 milliards de dollars en Bourse selon Bloomberg.
AirBnb avait initialement prévu de mettre sur le marché ses actions à une fourchette de prix allant de 44 dollars à 50 dollars l’unité, un intervalle relevé quelques jours plus tard à 56-60 dollars, avant de grimper à 68 dollars mercredi soir. L’action s’échange sous le symbole «ABNB».
Essor d’un géant
Née il y a 15 ans à San Francisco, l’entreprise a bouleversé l’industrie des voyages professionnels et du tourisme. Brian Chesky et Joe Gebbia cherchaient en 2007 un moyen de payer leur loyer et créent alors un site, baptisé AirBedandBreakfast.com, pour proposer aux participants d’une conférence de les héberger sur des matelas pneumatiques. Les deux amis sont rejoints en 2008 par l’informaticien Nathan Blecharczyk et forment alors officiellement Airbnb. Alors que se propage une grave crise financière dans le monde, l’idée de trouver des logements temporaires moins chers, ou de gagner un peu d’argent en louant une chambre, séduit rapidement le public.
La plateforme de locations a bien rencontré des résistances en chemin, plusieurs municipalités et des hôteliers s’inquiétant de voir des logements privés se transformer de facto en hôtels, privant les particuliers d’habitations, favorisant la spéculation immobilière et créant un manque à gagner pour le secteur hôtelier traditionnel. Mais le groupe a désormais quatre millions d’hôtes à son compteur et plus de 825 millions de clients.
Rebond pendant l’été
La plateforme a été heurtée de plein fouet par les mesures sanitaires imposées dans le monde durant la pandémie. Son chiffre d’affaires des neuf premiers mois de 2020 a plongé de 32% sur un an. L’entreprise a dû lever en urgence 2 milliards de dollars pour faire face à la crise et licencier environ 25% de ses salariés.
Airbnb a notamment profité de l’appétit pour les longs week-ends et vacances à proximité, ainsi que du souhait des gens de télétravailler depuis un autre lieu que leur domicile.
En achetant des actions du site, les investisseurs misent sur l’essor d’un nouveau géant dans son secteur, remarque Gregori Volokhine, gestionnaire de portefeuille pour Meeschaert Financial Services. «Les gens ont actuellement peur d’aller dans les hôtels, les endroits publics, il y a un réel appétit pour les locations dans les endroits individuels», souligne-t-il auprès de l’AFP.
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Positionnement Noël 2022
« Une année boursière à oublier au plus vite »
Chers Clients, Chers Partenaires et Chers Lecteurs,
« L’indice SMI a connu sa pire année depuis 2008, plombé par les taux » titrait le quotidien économique « L’Agefi », ce jeudi 22 décembre. Le Swiss Market Index (SMI) étant l’indice phare de la bourse helvétique. Cette année, tous les actifs ont chuté. Des fonds de placements immobiliers au métal jaune, en passant par les obligations et les actions. Quant au Bitcoin qui devait être l’alternative au « système » est passé de 50’000 dollars en début d’année à 16’844 dollars cette semaine. On se rappelle encore, en 2021, quand il voltigeait au-dessus des 70’000 dollars ! (1) L’exercice 2022 qui se révèle comme l’un des pires de l’histoire boursière appert comme une purge des excès relevés durant les deux ans de pandémie. Certainement, aussi d’autres excès accumulés lors de la décennie précédente (crise financière). Le réajustement des taux d’intérêts à la hausse n’est probablement par encore terminé et le passage à la nouvelle année ne résoudra pas tous les problèmes d’une fois. Toutefois la récession provoquée pour 2023 est déjà, en bonne partie, anticipée dans les indices boursiers. (2) Nous partageons le scénario de la BCV qui milite pour un redressement durable des cours boursiers à l’horizon du printemps prochain. L’inconnue étant la poursuite de la guerre en Ukraine. Nous sommes globalement optimistes pour 2023 !
Table des matières
- Vontobel EAM : The Hump Day 14 décembre 2022 ;
- « Le ralentissement se confirme aux USA », BBGI Group, 21 décembre 2022 ;
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