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mardi, 02 août 2022 / Publié dans Actualité

Guerre en Ukraine, nous payons cher !

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Il semble bien lointain le temps où Joe Biden déjeunait en tête à tête avec Vladimir Poutine au Parc de la Grange, à Genève. C’était en juin 2021. Depuis, les forces russes occupent 20% du territoire ukrainien et ont déjà ajusté leurs objectifs à la hausse à deux reprises, du moins. Ils suivent le plan, dixit Poutine. Et le plan semble s’adapter et devenir, à chaque envoi massif d’armements de la part de l’Occident, plus gourmand. Quant aux sanctions occidentales elles entraînent l’Europe vers une crise sans précédent. Les sanctions occidentales, sans précédent, ne peuvent délivrer tous leurs effets quand plus de 80% de la population mondiale ne les appliquent pas. Le monde est fatigué de la « morale » à double standards occidentale.

*Poids de l’Ukraine et de la Russie sur les marchés mondiaux (année 2021)

L’Occident n’a plus le monopole de la puissance. Et personne ne croira longtemps qu’il est question d’un combat pour la démocratie et pour le monde libre. Les rapports et avertissements de la part de la Cour des comptes européenne, d’autres institutions et de quelques médias, vis-à-vis de l’Etat ukrainien gangrené par un très haut niveau de corruption et par le crime organisé furent nombreux. Chose étrange, tout est encore accessible sur les réseaux. Quant au cousin slave du Kremlin sa conception de la démocratie à géométrie très variable nous la connaissons que trop bien. Pour autant, est-ce notre guerre ?

Tous, quelque part, nous la finançons. Aussi, Jeans Stoltenberg, chef de l’Organisation du traité de l’Atlantique Nord (OTAN) nous inquiète quand il clame que « Nous devons nous préparer à ce que cela puisse durer des années.»

Tel n’est assurément pas le souhait de la grande majorité du monde et encore moins celui des populations qui souffrent. Il est regrettable que la Commission européenne ait entraîné le vieux continent sur le chemin de la guerre. Avant même de chercher à pacifier les choses.

L’OTAN, une alliance en expansion

L’engagement international ne fait pas défaut et de nombreux signes indiquent une évolution des priorités géopolitiques. La semaine dernière, les chefs d’État et de gouvernement du G7 ont promis de soutenir l’Ukraine « aussi longtemps que nécessaire » et une réunion de l’OTAN a défini un nouveau « concept stratégique » qui supprime la formulation datant de 2010 et désignant la Russie comme « partenaire stratégique ». Au lieu de quoi, la Russie est devenue « la menace directe la plus sérieuse à la sécurité des Alliés, à la paix et à la stabilité dans la région euro-atlantique. »

L’un des objectifs déclarés du président Vladimir Poutine en envahissant l’Ukraine était de stopper l’expansion de l’OTAN aux frontières de la Russie. Il semble qu’il ait produit l’effet contraire, même si cette situation conforte son discours selon lequel le pays est menacé par l’alliance.

Les dirigeants de la Finlande, de la Suède et de la Turquie ont signé un accord permettant aux deux pays nordiques de mettre fin à des décennies de neutralité et de présenter leur candidature pour adhérer à l’OTAN. La Turquie insiste toujours sur le fait qu’elle peut bloquer leur adhésion à l’organisme composé de 30 pays, alléguant que la Finlande et la Suède soutiennent les groupes terroristes kurdes.

L’OTAN prévoit de mettre 300 000 soldats en état d’alerte, contre les 40 000 composant actuellement la force de réaction rapide, en se concentrant sur les États baltes. Les États-Unis cherchent à renforcer leur présence et promettent de déployer 100 000 soldats sur le sol européen « dans un avenir prévisible », y compris une garnison permanente en Pologne, une première, ainsi que des avions de combat basés en Allemagne, au Royaume-Uni et en Italie.

Le budget de la défense russe n’atteint, annuellement, pas les 70 milliards de dollars. Certes, le matériel militaire revient beaucoup moins cher à la fabrication dans la Fédération de Russie qu’aux Etats-Unis.

Au niveau mondial, les dépenses militaires devront inévitablement croître pour répondre à l’évolution des exigences stratégiques. L’OTAN conseille à ses membres d’y consacrer l’équivalent de 2% de leur PIB bien que, ces dernières années, la plupart d’entre eux aient manqué cet objectif. En termes absolus, le budget de la défense des États-Unis a déjà augmenté de 17 milliards USD à 722 milliards USD en 2022, soit 3,1% du PIB, et l’administration Biden a demandé 737 milliards USD pour 2023. La plupart des autres membres de l’OTAN sont en train d’inverser la « sous-utilisation » de leur budget. Même l’Allemagne qui, historiquement, consacrait moins de 1,5% de son PIB à la défense, a conclu le mois dernier un accord parlementaire pour financer la modernisation de son armée à hauteur de 100 milliards d’euros, et pour porter la moyenne à plus de 2% dans les années à venir. (1)

  1. « La coûteuse guerre d’usure en Ukraine continue à peser sur les perspectives », Stéphane Monier, Chief Investment Officer Lombard Odier Private Bank, 4 juillet 2022

Comité d’investissement Meylan Finance 

Certains marchés semblent aujourd’hui valorisés à un niveau intéressant : notamment les actions britanniques et japonaises. Ces deux devises ont d’ailleurs été fortement dévaluées.  Malgré une performance très décevante ces derniers mois, l’or, ou les placements en actions minières, sont des réservoirs de valeur à très long terme. L’appel à la prudence des précédentes lettres d’information « Positionnement » reste valable pour ce troisième trimestre. La volatilité des marchés est toujours extrême et une forte et rapide appréciation est aussi probable qu’un brusque effondrement. Dans ce contexte, conserver une exposition minimale en se concentrant sur les positions les plus fondamentales du portefeuille est une stratégie de placement des plus raisonnables. En attendant que les acteurs (banques centrales, gouvernements, entreprises, ménages et etc) aient une vision claire de vers où ils souhaitent aller. Par ailleurs, nous ne sommes pas favorables à plus d’intervention de la part de l’Etat. Une contraction de la demande et une consommation de substitution réguleront, tôt ou tard, l’offre et les prix.

Positionnement – Août 2022

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