Le 28 octobre dernier, le géant Facebook, empêtré dans diverses affaires de manipulations des données et problèmes techniques à répétition, annonçait son changement de nom pour « Meta ». Nous sommes nombreux à avoir pensé qu’il s’agissait d’une manœuvre de diversion. Si c’est peut-être le cas, force est de reconnaître que le virage négocié par la firme à la faveur du métaverse n’est pas dénué d’intérêt. Ils sont de plus en plus nombreux les experts et autres usagers à considérer que le métaverse représente la prochaine révolution Internet. Selon l’éditeur Bloomberg, ce marché devrait être multiplié par 20 à l’horizon 2024 et peser 800 milliards de dollars.
Le métaverse, c’est quoi ?
Selon Darty, ce terme aurait été créé par Neal Stephenson, dans son roman de science-fiction « Le Samouraï virtuel » publié en 1992. Ce terme décrivait un monde parallèle connecté et immersif dans lequel interagissaient des personnages sous l’apparence d’avatars.
Aujourd’hui, cela est devenu possible et des entreprises comme Sony ; Nokia, Hyundai et McDonald’s investissent dans le domaine.
Le pic d’activité soudaine de recherche Google sur le sujet en est une parfaite illustration.
En tant que monde virtuel immersif offrant la possibilité aux utilisateurs de partager une quasi-infinité d’expériences, le métaverse a le potentiel de révolutionner fondamentalement notre façon d’interagir, de jouer, de travailler ou encore d’apprendre. Il y a une évidence : « Nous consacrons déjà deux fois plus de temps aux interactions virtuelles que dans la « réalité » : 2 heures contre 65 minutes quotidiennes en moyenne. » Que cela soit un bien ou un mal est un vrai sujet. Néanmoins, ce sont les faits.
Certes, comme lors de l’avènement du Smartphone, de YouTube ou encore du cloud, le métaverse va rencontrer une vague de scepticisme. Apprendre tout en jouant avec Roblox (déjà 200 millions d’utilisateurs) ; visiter virtuellement les magasins confortablement installé chez soi à l’aide d’un casque à réalité augmentée et ensuite de recevoir les achats à domicile risquent de séduire plus d’un.
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