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Planifier sa succession

samedi, 14 mai 2022 par Christophe

Planifier sa succession c’est gagner en sérénité. C’est s’assurer que son patrimoine sera transmis conformément à ses souhaits. Au passage, on rappellera qu’il n’existe pas d’impôt sur les successions au niveau fédéral en Suisse. En outre, les cantons et les communes se livrent une âpre concurrence.

Les dispositions légales attribuent les statuts d’héritiers universels et d’héritiers universels réservataires. Il n’est pas possible de déshériter ces derniers. En outre, on peut les contenir à leur réserve légale. Celle-ci est protégée. Le cas échéant, on génère une quotité librement disponible.

Si la réserve légale se porte à 50% du droit à la succession pour le conjoint survivant et de 75% du droit à la succession pour les descendants, la révision du droit successoral pour 1er janvier 2023 met ces derniers  sur un plan d’égalité avec le conjoint survivant.

Meylan Finance intervient également comme exécuteur testamentaire

Ce mandat spécifique est fixé dans le cadre d’un testament. Seul le client, de son vivant, peut prendre une telle disposition. Personne ne peut le faire à sa place. Un mandat d’exécuteur testamentaire se justifie lorsque le patrimoine peut être compliqué à transmettre. Une mésentente palpable au sein des héritiers peut également le motiver. Plus simplement, la volonté du testateur de simplifier les choses pour la descendance. Le mandat d’exécuteur testamentaire est suspendu tant que le « de cujus » soit le testateur vit. Il ne génère aucun coût tant qu’il n’est pas activé. Il est question d’une mission de très grande confiance. Il requiert un niveau d’intimité certain et une bonne connaissance de la famille du testateur.

Positionnement – Mai 2022

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L’Ukraine et le cynisme de la guerre

samedi, 14 mai 2022 par Christophe

En droit international, la Russie – Etat souverain – a agressé son voisin l’Ukraine – Etat souverain également. On sait qui est l’agresseur et qui est l’agressé. Sur le plan humain, ce sont des milliers de familles qui sont anéanties. La tragédie est incommensurable. Sur le plan médiatique, ce conflit paraît plus important que les dizaines de conflits qui affectent chaque année la planète.  Dans les faits, la guerre en Ukraine est le produit d’un conflit larvé qui a pris naissance, pour le moins, avec la « révolution » ukrainienne de février 2014 – la révolution de Maïden, derrière laquelle on retrouve la présence active de l’Administration américaine et de la Commission européenne. Pour d’autres encore, la crise aurait déjà germé depuis les avertissements de Vladimir Poutine – au milieu de la décennie 2000 –  sur les élargissements répétés de l’OTAN à l’Est. Pour le capitaine français Juving-Brunet, le déploiement des missiles anti balistique au plus près des frontières de la Fédération de Russie met en péril la doctrine russe de dissuasion nucléaire. Dans l’imaginaire collectif russe existe alors le sentiment de « Nation assiégée. » Pour le colonel d’Etat Major Général suisse Jacques Baud, la mise en œuvre d’un décret promulgué par le dirigeant ukrainien Volodymyr Zelensky le 24 mars 2021 pour la reconquête de la Crimée et le « nettoyage » du Donbass aurait mis le feu  aux poudres…

« L’explication n’est pas la justification » Voltaire

Saint-Petersbourg : installation de huit mètres faite des premières lettres des logos des entreprises qui ont quitté la Russie : Zara ; Adidas ; McDonald’s ; Epson ; Skoda ; TotalEnergies ; IKEA et Milky Way.

Pour plus de deux tiers du Monde, la politique occidentale qui « ne » représente que 18% de la population mondiale (Canada, Australie, Nouvelle Zélande inclus) souffre d’un discours à double standard. Il semble normal de vendre les armes occidentales à l’Arabie Saoudite qui agresse et qui qui tape sur les populations civiles du Yemen depuis 2014 et il semble également normal de vendre des armes à l’Ukraine pour qu’elle se défende. 

Sur les marchés financiers, le surplus significatif d’inflation provoqué par cette crise majeure a poussé tous les secteurs économiques dans de fortes baisses… sauf un : l’armement !

Pour Jens Stoltenberg, secrétaire général de l’Alliance de l’Atlantique Nord (OTAN), ses membres ont déjà fourni à l’Ukraine  une aide militaire d’au moins huit milliards de dollars. Sur le plan stratégique, le conflit ukrainien ressemble de plus en plus à une guerre par procuration conduite par l’Occident contre la Fédération de Russie. L’administration de Joe Biden ne le dissimule pas : « En Ukraine, il ne s’agit pas seulement de contenir la Russie mais aussi de l’affaiblir. »  La population civile est la grande sacrifiée. L’Ukraine est le terrain de « jeu » d’un bloc occidental et de la Fédération de Russie. Cette dernière soutenue d’une manière ou d’une autre par les partisans d’un monde multipolaire. Au nombre desquels on retrouve la Chine et l’Inde. Mais aussi des pays comme l’Algérie (en disgrâce aux yeux des Etats-Unis sur le dossier du Sahara occidental) et une majorité d’états africains et d’Amérique latine.

Les locataires du Kremlin font évoluer leurs plans au gré des réactions occidentales. Rejoindre la Transnistrie (Moldavie) ; effacer tout accès à la Mer Noire et amputer significativement le territoire ukrainien tant à l’Est qu’au Sud sont les nouveaux objectifs. Le conflit ne cessera pas tant qu’il restera des obus, des missiles et autres munitions dans les mains des belligérants et il en reste beaucoup. Aussi, la crise risque de durer jusqu’à l’automne. Les marchés boursiers anticipent ce scénario.

Analyse : Meylan Finance

Positionnement – Mai 2022

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Parlons métaverse…

samedi, 14 mai 2022 par Christophe

Le 28 octobre dernier, le géant Facebook, empêtré dans diverses affaires de manipulations des données et problèmes techniques à répétition, annonçait son changement de nom pour « Meta ». Nous sommes nombreux à avoir pensé qu’il s’agissait d’une manœuvre de diversion. Si c’est peut-être le cas, force est de reconnaître que le virage négocié par la firme à la faveur du métaverse n’est pas dénué d’intérêt. Ils sont de plus en plus nombreux les experts et autres usagers à considérer que le métaverse représente la prochaine révolution Internet. Selon l’éditeur Bloomberg, ce marché devrait être multiplié par 20 à l’horizon 2024 et  peser 800 milliards de dollars.

Le métaverse, c’est quoi ?

Selon Darty, ce terme aurait été créé par Neal Stephenson, dans son roman de science-fiction « Le Samouraï virtuel » publié en 1992. Ce terme décrivait un monde parallèle connecté et immersif dans lequel interagissaient des personnages sous l’apparence d’avatars.

Aujourd’hui, cela est devenu possible et des entreprises comme Sony ; Nokia, Hyundai et McDonald’s investissent dans le domaine.
Le pic d’activité soudaine de recherche Google sur le sujet en est une parfaite illustration.

En tant que monde virtuel immersif offrant la possibilité aux utilisateurs de partager une quasi-infinité d’expériences, le métaverse a le potentiel de révolutionner fondamentalement notre façon d’interagir, de jouer, de travailler ou encore d’apprendre. Il y a une évidence : « Nous consacrons déjà deux fois plus de temps aux interactions virtuelles que dans la « réalité » : 2 heures contre 65 minutes quotidiennes en moyenne. » Que cela soit un bien ou un mal est un vrai sujet. Néanmoins, ce sont les faits.

Certes, comme lors de l’avènement du Smartphone, de YouTube ou encore du cloud, le métaverse va rencontrer une vague de scepticisme. Apprendre tout en jouant avec Roblox (déjà 200 millions d’utilisateurs) ; visiter virtuellement les magasins confortablement installé chez soi à l’aide d’un casque à réalité augmentée et ensuite de recevoir les achats à domicile risquent de séduire plus d’un.

Pour en parler : info@meylan-finance.ch

Positionnement – Mai 2022

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Il y a de l’eau dans le gaz…

samedi, 14 mai 2022 par Christophe

Pouvons-nous nous passer du gaz russe ? Cette question, dans la perspective d’une guerre qui se prolonge encore quelques mois, risque de diviser demain les alliés d’aujourd’hui.

Etat des lieux…

De la dizaine de candidats potentiels pour remplacer l’offre russe, le plus important est le Qatar. Il a annoncé qu’il ne pourra pas sauver l’Europe à lui seul : 90-95% de ses contrats le liant sur le long terme à des clients asiatiques. Les Etats-Unis ont promis d’augmenter d’ici la fin de l’année les exportations au profit de l’Europe. Mais les infrastructures de liquéfaction et de gazéification font défaut des deux côté de l’Atlantique.

Quant à la Norvège, deuxième fournisseur de gaz à l’Union européenne, elle produit déjà à plein régime, dixit son premier ministre Jonas Gahr Store. De son côté, l’Algérie qui est un producteur important ne pourra livrer de plus grandes quantités avant quatre à cinq ans. Elle estime nécessaire au préalable de développer de nouvelles réserves essentiellement constituées de gaz non conventionnel. De plus, l’Algérie est une amie de la Russie. Il y aurait la Turquie mais elle n’est pas considérée comme un partenaire fiable.

Direction la Méditerranée, il y a l’Egypte ; Chypre ; la Grèce et Israël. Le souci est que leurs gisements ne suffisent pas. Et pour la Grèce, Chypre et la Turquie, les prétentions portent sur l’une des zones les plus contestées de la planète. Il reste les deux « pestiférés » que sont l’Iran et le Venezuela…L’administration de Joe Biden vient de tenter un rapprochement, non sans lever des boucliers chez l’Oncle Sam. Finalement, la réponse semble être une réduction de la consommation d’énergie sur le vieux continent. Les pays producteurs de gaz ont-ils vraiment intérêt à augmenter leur production au risque de faire fléchir les prix d’une ressource à la fois stratégique et limitée. Sur le plan économique, les Etats-Unis ont intérêt à ce que les européens paient leur énergie plus cher. Actuellement, la facture mensuelle moyenne d’énergie d’une famille européenne est de 310 $ contre seulement 117 $ aux USA. C’est un  avantage compétitif pour une usine de Détroit vis-à-vis de la même usine installée en Europe !

Positionnement – Mai 2022

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Un environnement difficile…

samedi, 14 mai 2022 par Christophe

*Les investisseurs sont confrontés à un environnement difficile.

Si la réélection d’Emmanuel Macron assure une continuité politique en Europe, les perspectives conjoncturelles sont ternes, la guerre en Ukraine entrant dans une nouvelle phase. La croissance ralentit et l’inflation reste élevée alors que les banques centrales entament le resserrement monétaire le plus agressif depuis des décennies.

Un enlisement du conflit en Ukraine devrait réduire la croissance mondiale (…) avec une possibilité d’élargissement du spectre des sanctions aux exportations de pétrole russe. L’onde de choc de la guerre continue de retentir à l’échelle planétaire, notamment par le biais des prix des matières premières.

Les confinements en Chine provoquent de nouvelles tensions sur les chaînes d’approvisionnement.

Pour les investisseurs, il s’agit de faire face à trois risques: l’accélération du resserrement monétaire pour lutter contre l’inflation, l’impact du conflit en Ukraine et la résurgence de la Covid en Chine.

(…) En outre, le dollar devrait continuer à s’apprécier face à la remontée des taux américains et aux incertitudes géopolitiques.

*« Perspectives d’investissement », Lombard Odier, 28 avril 2022

Chez Meylan Finance, nous partageons le pessimisme ambiant et nous n’excluons pas une baisse supplémentaire de 10% sur les principaux indices boursiers. Nous augmentons les liquidités. Néanmoins, l’actualité récente de deux compagnies activent dans le tourisme invitent à plus d’optimisme à moyen et à long terme : Ryanair abaisse ses prévisions de pertes pour son exercice 2021-2022 et mise sur une hausse des prix des billets de 5 à 10% par rapport aux prix pré-pandémiques. Le croisiériste Carnival annonce qu’il vient d’enregistrer la meilleure semaine de réservations de son histoire. Nous constatons, une volonté qui ronge son frein pour revenir à la normale. La fin de la guerre en Ukraine que nous anticipons d’ici à l’automne devrait apporter un puissant bol d’oxygène.

Positionnement – Mai 2022

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Positionnement – Mai 2022

samedi, 14 mai 2022 par Christophe

« Les marchés atteignent un pic de pessimisme »

Chers Clients, Chers Partenaires et Chers Lecteurs,

Ce mois d’avril a accumulé les points négatifs sur les indices boursiers : l’inflation est au sommet dans les pays occidentaux et les banques centrales semblent prêtes à ralentir l’économie – comme si cela était vraiment nécessaire – par des hausses d’intérêt substantielles. Au point de remettre en question la valorisation des prix actuels de l’immobilier des deux côtés de l’Atlantique. En Chine, les confinements massifs liés à la résurgence de la Covid-19 fragilisent les chaînes de production et la croissance mondiale.

Dans les lettres d’information précédentes, nous avions retranscrit divers scénarios sur l’issue de la guerre en Ukraine. Il appert que c’est celui d’un conflit de longue durée qui s’impose. Vous trouverez notre nouveau scénario, dans les pages qui suivent. Notre recommandation est : privilégier la discipline et la prudence ; augmenter les liquidités.

Gardons à l’esprit qu’au premier cessez le feu les marchés remonteront fortement.

Table des matières

  1. Un environnement difficile…
  2. Il y a de l’eau dans le gaz…
  3. Parlons métaverse…
  4. L’Ukraine et le cynisme de la guerre
  5. Planifier sa succession
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