Meylan Finance

  • Meylan Finance
  • Actualités
  • Services
  • Documentation
  • Galerie Photos
  • Contact

Positionnement Hiver – Février 2022

mercredi, 09 février 2022 par Christophe

Chers Clients, Chers Partenaires et Chers Lecteurs,

Le début de l’année a démarré sous de bons auspices avant de nous soumettre, durant la seconde quinzaine de janvier, à un rythme plus que sportif : baisse de – 6 % sur l’indice  S&P 500 – principal indice boursier américain – et baisse de – 15% sur l’indice Nasdaq. La douche froide est venue de l’emballement de l’inflation aux Etats-Unis. Avec plusieurs remontées des taux d’intérêts attendues dès mars prochain. Les marchés anticipent. Le bruit de bottes en Ukraine n’aide pas non plus.  Les opérateurs sont frileux. Nous assistons à une rotation des actions « Growth » vers des actions « Value » (1). C’est-à-dire que les entreprises qui se sont particulièrement bien comportées durant la crise telles que la haute technologie et les fabricants de vaccins sont boudées au profit des acteurs d’une économie plus traditionnelle : les banques, l’énergie et l’automobile. Pour ne mentionner que ces secteurs. Administratif : les estimations fiscales seront générées d’ici la fin février.

  1. Etat des lieux, stratégie 1er semestre
  2. Les prévisions des analystes
  3. Rolls-Royce… le seul gagnant l’an dernier
  4. Facebook, quo vadis ?

(1) Tobias Keienburg, Sales Structured Products, Luzerner Kantonalbank AG

  • Publié dans Actualité

Facebook, quo vadis ?

mercredi, 09 février 2022 par Christophe

Jeudi dernier, le cours boursier du leader mondial des réseaux sociaux a chuté de 26 % en une seule séance. Qu’est-il arrivé à Facebook – se nommant, depuis peu, Meta Platforms ? C’est une première dans son histoire, Facebook perd des utilisateurs quotidiens (1). Pour autant, le géant de Wall Street engrange des gains stratosphériques – un bénéfice de près de 40 milliards de dollars en 2021 – avec le marché de la publicité et en vendant nos données personnelles !

Le groupe qui détient également Oculus, Instagram et WhatsApp a un problème d’image. Et dans son secteur l’image est particulièrement importante. Au point où les plus jeunes utilisateurs d’entre nous  fuient la plateforme. Les scandales se sont accumulés ces derniers mois.

Une première salve a été portée par une ex-employée de la firme, Frances Haugen. Documents confidentiels à l’appui, elle accuse des responsables de la filiale Instagram d’avoir choisi d’ignorer délibérément l’impact négatif que le réseau social a sur la santé mentale des adolescents et sa propension à favoriser la désinformation. Par ailleurs, on se rappelle encore de la méga panne du 4 octobre passé au cours de laquelle les plateformes Facebook, Instagram et WhatsApp avaient disparu des écrans durant six heures. Emportant les données personnelles de quelques deux milliards d’utilisateurs !

Le groupe est également suspecté d’avoir abusé de sa position dominante lors du rachat d’Instagram et de WhatsApp. Une investigation suit son cours. Bref, le fondateur Mark Zuckerberg n’est pas serein (2). La firme qui pèse en bourse 645 milliards de dollars pourrait se transformer en colosse aux pieds d’argile si la défection des jeunes persiste.

Il y a quatre ans, 93% des utilisateurs de 17 à 27 ans utilisaient Facebook, contre seulement 54% en 2020. Et la tendance semble se confirmer. Entre la désinformation ; l’exploitation des données des utilisateurs sans réels garde-fous et une censure digne des pires dictatures du globe à l’endroit des médecins ; professeurs ; chercheurs et autres académiques quand ceux-ci questionnaient ouvertement sur le bien-fondé scientifique de certaines mesures et sur la doxa, l’entreprise de Zuckerberg risque de rejoindre, selon The Economist, les rangs des parias au même titre que les fabricants de tabac. Pour autant, l’entreprise demeure encore très rentable.

Cet évènement nous invite à examiner de plus près la performance, l’an dernier, du principal indice boursier technologique le Nasdaq. Si on fait abstraction de la performance des cinq plus grosses positions dont fait partie Facebook, le Nasdaq aurait été en baisse de 20% (ligne jaune du graphique). Les cinq plus grosses capitalisations du Nasdaq pèsent à elles seules 38% de l’indice. Ce qui en dit beaucoup sur la concentration de pouvoir acquise par quelques firmes de Wall Street durant la crise. 

(1) « Facebook lost daily users for the first time ever last quarter », Alex Heath, The Verge
(2) « La réputation de Facebook a-t-elle atteint un point de non retour ? », The Economist

Positionnement Hiver – Février 2022

  • Publié dans Actualité

Rolls-Royce… le seul gagnant l’an dernier

mercredi, 09 février 2022 par Christophe

Derrière les cours boursiers, il y a des entreprises, des femmes et des hommes et des idées. Bref, on ne s’y ennuie pas. Cela fait toujours plaisir quand une firme plus que centenaire (1906) telle que le constructeur automobile anglais Rolls-Royce tire son épingle du jeu et revient sur le devant de la scène malgré une traversée du désert.

« 2021 a été une année phénoménale pour Rolls-Royce Motor Cars » s’exclamait le directeur exécutif Torsten Muller-Otvos, la semaine dernière, à la communauté des analystes financiers. Le constructeur britannique de voitures de luxe Rolls-Royce a enregistré un millésime de ventes record en 2021, à l’inverse de l’ensemble du secteur automobile qui a vécu une année noire entre pandémie et pénurie de semi-conducteurs.

La demande a notamment été stimulée par le nouveau coupé « Ghost » et le 4×4 « SUV Cullinan » à 350.000 euros l’unité !

Rolls-Royce, rachetée par l’allemand BMW en 1998, prépare parallèlement le lancement de Spectre, son premier véhicule tout-électrique.

La marque a vu ses ventes bondir de près de 50% à 5’586 voitures, un record historique.

Les chiffres publiés par Rolls-Royce contrastent avec le reste du marché automobile : le secteur a connu deux années noires en 2020 et 2021, notamment au Royaume-Uni et en Allemagne, à cause de la pandémie et de mois de fermeture des concessionnaires, puis d’une pénurie mondiale de semi-conducteurs qui a fait plonger la production.

Pour autant, la société ne verse plus de dividendes depuis 2015. A son niveau actuel – c’est-à-dire à moins de 10% de son  plus haut historique atteint en 2014 –l’achat de l’action doit être une conviction entrepreneuriale à long terme. Ou en tant que sous jacent dans le cadre d’une solution de placement structurée. Le groupe fabrique, entre autre,  des moteurs d’avions des moteurs aéronautiques.

Positionnement Hiver – Février 2022

  • Publié dans Actualité

Etat des lieux, stratégie 1er semestre

mercredi, 09 février 2022 par Christophe

Si les marchés financiers semblaient encore optimistes à la mi-janvier nous assistons à un réajustement abrupte des cours à la baisse qui ne devrait être que passager.

Boussole - Orientation des investissements

Il affecte principalement les valeurs de croissance telles que les technologiques. Notamment, celles qui sont destruptives et qui sont actives dans les secteurs de l’intelligence artificielle (IA) et le Big Data. A ce titre, les leaders du secteur que sont les française Thales, Atos, l’italienne Leonardo et la star américaine et mondiale Palantir ont déçu. Les questionnements au sujet de Palantir et sur la réelle capacité à être rentable persistent.

Les biotechnologiques n’ont pas été mieux servies. La suisse ADC Therapeutics (oncologie) et l’américaine Novavax (vaccins anti Covid-19) illustrent les déboires de janvier sur les entreprises de demain. A ce stade, si on est optimiste, on parlera d’une crise de croissance. A vrai dire, c’est le regain d’inflation aux États-Unis et la crainte de nouvelles hausses des taux d’intérêts qui ont soudainement envahi les investisseurs. Il est possible que le président de la Banque centrale américaine (FED) Jerome Powell remonte les taux d’intérêts d’un demi pour cent en mars prochain (1). Pour Fernando Martins da Silva, directeur de la Politique d’investissement de la BCV (2), en plus de la réduction de son bilan la Fed devrait monter ses taux directeurs entre 3 et 4 fois cette année et la même chose en 2023. Nous estimons cette prévision légèrement exagérée et, tout en optant pour un biais prudent, nous comptons sur la récupération des entreprises et des secteurs de l’économie traditionnelle qui ont particulièrement souffert durant la crise. Qui ont su s’adapter et survivre. Par ailleurs, une remontée des taux d’intérêts si elle affecte en particulier les marchés immobiliers et obligataires fait généralement les affaires des banques et des assurances. Un secteur qui conserve un poids prédominant dans notre économie. Le réassureur Scor et les banques anglaises et espagnoles ont notre préférence.

Aussi, nous réduirons encore, s’il se peut, la partie obligataire des portefeuilles à laquelle nous préférons le cash. Nous nous focaliserons sur les placements actions et les solutions structurées offrant des dividendes et des coupons élevés. La diversification demeure le maître mot.

Complémentairement, nous débutons l’examen du marché chinois (3).

(1) Jean-Michel Clerex, Asset Management, ODDO BHF, Genève
(2) Fernando Martins da Silva, Stratégie d’investissement de la BCV, du 1er trimestre 2022
(3) Haiyan Li-Labbé, « La Chine reste un marché incontournable à long terme », Carmignac

Positionnement Hiver – Février 2022

  • Publié dans Actualité

Les prévisions des analystes

mercredi, 09 février 2022 par Christophe

La Recherche de l’UBS (1) anticipe un relèvement des taux d’intérêts de seulement 0.25% en mars et de deux autres hausses de la même ampleur pour 2022. Elle est optimiste pour l’exercice en cours : « Cette normalisation ne devrait pas miner les perspectives concernant la croissance des bénéfices des entreprises. Cette dernière reste soutenue par la solide croissance économique, la bonne tenue de la consommation des ménages, ainsi que par un accès toujours aisé aux capitaux. »

Pour Clémentine Gallès, cheffe économiste et stratégiste à la Société Générale : « Ces phases de cycle resteront de part et d’autre de l’Atlantique propices aux marchés d’Actions. Le contexte de taux d’intérêts toujours faibles et d’inflation élevée continuera en outre de rendre particulièrement attractifs les rendements attendus sur les marchés actions relativement à ceux des obligations d’Etats. » (2)

Quant au chef économiste de BNP Paribas, Frédéric Pretet : « Cette pandémie engendre des résultats inattendus, contribuant à des changements soudains parmi les décideurs de la politique monétaire. Le marché en a pris note, le taux à 10 ans allemand a ainsi enregistré sa plus forte hausse hebdomadaire depuis deux ans pour revenir en territoire positif pour la première fois depuis 2018 à 0,2 %. Le temps des taux intérêts ultra-bas semble révolu. Un changement difficile d’ignorer par les gouvernements, rendant plus difficile l’utilisation de la politique budgétaire pour continuer de soutenir la reprise » (3).  Pour sa part, la banque privée Edmond de Rothschild estime que les craintes de voir la situation dégénérer rapidement en Ukraine ont reculé d’un cran. Que la Chine fait pression sur Vladimir Poutine pour qu’il ne déclenche pas les hostilités durant les Jeux olympiques et que Berlin refuse de prendre des sanctions douloureuses économiquement comme une réduction des importations de gaz ou de pétrole, et préfère des sanctions portant sur l’accès aux marchés financiers (système  de paiement Swift). Dans ce contexte de retour de la volatilité, la banque privée maintient une position de neutralité constructive sur les marchés d’actions. Selon elle, l’environnement de hausse des taux valide sa prudence vis-à-vis des obligations en général (4).

(1) James Mazeau, UBS, « Cinq grandes questions en ce début d’année 2022 », allnews
(2) Clémentine Gallès, Société Générale, « 2022, favorable aux marchés Actions », allnews
(3) Frédéric Pretet, BNP Paribas, « Vue Macro : Ces chiffres qui ont choqué la BCE », Exane
(4) Banque Edmond de Rothschild, « Flasch Marchés ; Bye Bye Santa Fed », 28.01.2022

Positionnement Hiver – Février 2022

  • Publié dans Actualité

Nous contacter

  • Chemin de Tolochenaz 1, Case postale 7, 1110 Morges, Suisse
  • info@meylan-finance.ch
  • +41 21 801 19 36
  • +41 77 446 05 90
  • Meylan Finance
  • Actualités
  • Services
  • Documentation
  • Galerie Photos
  • Contact

Réseaux sociaux

Ombudsman

FINSOM Zürich – Genève – Tessin – Valais
Tel Office +41 27 564 04 11
E-Mail Office info@finsom.ch
Adresse postale Avenue de la gare 45 - 1920 Martigny, Suisse

Copyright by Meylan-Finance. 2019. All rights reserved.

HAUT