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Mois : janvier 2021

James Finance contre Docteur Carbone

vendredi, 29 janvier 2021 par Christophe
Christophe Alexandre, CFA - Gérant Meylan Finance

Ingénieur consultant en énergie/climat, père de deux enfants, Jean-Marc Jancovici est issu de la prestigieuse Ecole Polytechnique en France et également diplômé de l’École Nationale Supérieure des Télécommunications de Paris. Son profil est donc à la fois généraliste, scientifique et technique.

Il est l’associé fondateur de Carbone 4, le premier cabinet de conseil spécialisé sur la transition énergétique et l’adaptation au changement climatique. Il a également fondé l’association “The Shift Project“, qui agit sous la forme d’organisation non-gouvernementale qui œuvre en faveur d’une économie libérée de la contrainte carbone en associant des acteurs privés qui veulent faire de la transition énergétique leur priorité stratégique.

Conscient et soucieux des enjeux des bouleversements en cours, il consacre une partie de son temps à alerter sur les questions d’énergie et de changement climatique.

Nous vous présentons ici un compte-rendu de la conférence qu’il a donnée à Genève le 17 septembre dernier à l’initiative du gérant de fonds Atlanticomnium : “James Finance contre Docteur Carbone”.

Investissement ESG (environnement, social et gouvernance)

Paradoxalement, M. Jancovici estime que le problème de l’empreinte carbone ne pourra pas être traitée correctement tant qu’elle sera intégrée à l’investissement ESG (environnement, social et gouvernance). En effet cet aspect de la question est si fondamental, si global et si décisif en soi que ne le traiter uniquement comme une composante parmi d’autres ne fait que noyer le poisson.

Il souligne l’écart monstrueux entre la réalité du problème et celle des moyens : toutes les évolutions et initiatives prises jusqu’à présent n’ont montré, au mieux, qu’une efficacité marginale. Qu’il s’agisse de l’émergence des énergies non renouvelables (ENR), de celle de

la numérisation, de celle de la tertiarisation, on n’en constate pas la traduction en une inflexion quelconque de la courbe qui indique une augmentation vertigineuse des gaz à effets de serre, qui agissent comme opacifiant à l’évacuation de l’énergie de la surface planétaire sous forme de rayonnement infrarouge.

Un problème insoluble ?

Si le premier gaz à effet de serre par ordre d’importance est la vapeur d’eau, sur laquelle nous n’avons pas d’influence, le second est le dioxyde de carbone (CO2), au sujet duquel notre responsabilité est clairement établie et mesurable.

Le CO2 étant malheureusement un composé extrêmement stable, il ne fait que s’accumuler dans l’atmosphère et cela a pour conséquence dramatique l’irréversibilité des modifications climatiques : l’humanité ne connaîtra donc plus jamais les conditions climatiques des siècles passés.

Ce qui nous attend est donc également parfaitement défini et reconnu : une augmentation de l’instabilité climatique, dans le sens où désormais la dérive climatique est une donnée structurelle de notre le monde, en contraste marqué avec la période de climat remarquablement stable qui avait suivi la fin de la dernière glaciation et qui a permis à nos sociétés de se sédentariser en adaptant au climat local leur agriculture, leur architecture et leur mode de vie de manière générale.

La particularité qui rend ce problème si difficile à résoudre est son échelle de temps extrêmement longue : il dépasse plusieurs vies alors que les instances dont la société dispose sur le plan politique et économique ne gouvernent qu’à un horizon de temps de quelques années.

L’augmentation de la concentration des gaz à effet de serre dans l’atmosphère a pour effet d’augmenter la température d’équilibre au sol.

A l’heure actuelle la température a augmenté de 1°C, et cette augmentation se traduit déjà par des bouleversements importants, notamment par des incendies de forêt spectaculaires détruisant des centaines de millions d’hectares récemment en Australie, en Sibérie et en Californie.

Il est très important à ce stade de noter que quoi qu’il advienne en termes de décision politique, le scénario des vingt prochaines années est déjà écrit. L’inertie du système est telle que ce qu’il adviendra ces prochaines années n’est pas contrôlable. Il est donc nécessaire d’admettre qu’il existe un décalage de vingt ans entre les décisions que nous prendrons aujourd’hui et leur éventuel effet.

Il ne faut pas se méprendre sur l’influence de l’augmentation de la température moyenne de 1°C … On pourrait en effet mettre cela en relation avec les variations quotidiennes d’une dizaine de degrés que nous connaissons habituellement. Afin d’illustrer à quel point cette interprétation est erronée on peut se souvenir que l’augmentation de température en Europe sur les 10’000 dernières années a été de 5°C, et que cette différence fait qu’à l’époque le continent était essentiellement recouvert d’une épaisse couche de glace, avec un climat beaucoup plus froid et sec et une végétation et une faune sans aucune comparaison avec celle que nous connaissons actuellement.

Une augmentation de la température moyenne de 4°C provoquerait donc des conséquences dramatiques : certaines régions du globe autour de la ceinture équatoriale, actuellement très densément peuplées, ne permettraient plus la survie et le chaos total régnait en raison des migrations et guerres que cela entraînerait nécessairement.

Une autre erreur relativement répandue est de raisonner en termes linéaires : croire qu’une augmentation de 2°C serait deux fois plus grave qu’une augmentation de 1°C est faux. On peut penser à une personne qui souffrirait d’une fièvre avec une température de 39°C en comparaison à une autre qui aurait 38°C.

Les effets du réchauffement sont bien évidemment aussi multiples que catastrophiques. Ils se feront également sentir dans les régions polaires : la calotte glaciaire du Groenland est appelée à disparaître. L’absorption par les océans du CO2 provoque son acidification, ce qui rendra plus difficile la synthèse du calcaire par tous les micro-organismes qui en ont besoin et qui se situent en début de chaîne alimentaire. Leur disparition se transmettra donc inévitablement le long de cette chaîne, à l’autre bout de laquelle nous sommes nous-mêmes situés. En réalité les difficultés sont si nombreuses et si fondamentales que la science n’est même pas en mesure de faire un tableau prédictif complet des risques que nous encourons.

Les perspectives sont si sombres qu’il n’est pas vraiment nécessaire d’aller plus loin dans l’investigation.

Alors, que faire ?

Le premier point d’achoppement lorsque l’on essaie d’esquisser une solution est que notre niveau de vie est directement lié à notre niveau de production de CO2.

Or si l’on souhaite limiter l’élévation de la température, le “budget carbone” à disposition de l’humanité est fortement limité.

Les énergies non fossiles, telles que l’éolien, représentent-elles une solution ? Le fait est qu’à l’heure actuelle celles-ci ne représentent qu’une fraction infime de la consommation d’énergie, et il semble hélas impossible qu’elles deviennent un jour notre source d’approvisionnement principale.

Donc régler le problème du changement climatique sans diminuer massivement la quantité d’énergie qu’on utilise est impossible, et de surcroît la diminution doit être si conséquente qu’elle ne permet pas d’assurer la survie des milliards d’êtres humains que nous sommes sur cette terre.

La consommation de pétrole demeure donc le facteur déterminant de notre richesse. Il est à noter que les experts de l’IEA (International Energy Agency) ont pu déterminer que le pic de production de pétrole conventionnel a été atteint en 2008, et il faut donc s’attendre à une période de contraction structurelle durable de nos économies.

Étant donnée la situation critique où nous nous trouvons et qui nous amènera apparemment inévitablement à y perdre quoi qu’il arrive, il est pertinent d’évoquer l’option du nucléaire qui représente actuellement 10% de la production mondiale, afin de substituer la part du charbon, qui représente encore 40% de la production.

Nous nous trouvons donc à une forme de croisée des chemins : nous devons naviguer entre la baisse volontaire de notre consommation, et donc de notre richesse, et la baisse de consommation imposée par notre environnement. Afin de prendre ce problème au sérieux, il ne suffit pas de montrer patte blanche en exhibant quelques initiatives “vertes” afin de se dédouaner. Il est nécessaire qu’à tous les niveaux chaque acteur tienne une comptabilité physique globale de son empreinte carbone afin de s’assurer qu’il respecte bien un objectif de 4% de réduction annuelle d’émission, condition nécessaire pour nous donner collectivement une chance de survivre.

Source : conférence sur Youtube

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Crypto monnaie et jeu de l’avion : attention aux arnaques !

vendredi, 29 janvier 2021 par Christophe

Sur les crypto monnaies, nous ne sommes ni chauds ni froids. Il y a trois ans, nous avions appelé à la prudence, par le biais d’une analyse de Christophe Alexandre. Pour les gens intéressés, nous suggérons de contacter directement la banque en ligne Swissquote à Gland qui semble bénéficier de l’expertise requise. C’est une thématique qui est généralement classée à haut risque. De notre côté, la banque privée zurichoise Julius Baer, qui est également l’une de nos banques dépositaires, offre un accès direct à ce marché. Néanmoins, nous renouvelons notre appel à la prudence vis-à-vis d’acteurs ayant pignon sur rue à Chypre ou sous d’autres latitudes aux « régulations » très aléatoires.

Utilisant des publicités notamment sur les réseaux sociaux et employant des « faux » Jean-Pierre Pernaut et Jean- Jacques Goldman ou même un « vrai » Darius Rochebin, la mise de départ est modeste. Par exemple, quelques 300 francs. Vous gagnez dès les premières transactions. Vous augmentez votre mise jusqu’au moment où vous perdez tout. Les gains que vous pensiez faire ne sont que fictifs. Ce n’est que le « produit » d’une structure pyramidale. On appelle cela le jeu de l’avion (système de Ponzi). Les pertes quant à elle sont bien réelles.

En cas de doute, nous contacter.

Prochain article : James Finance contre Docteur Carbone

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Positionnement Hiver 2021 Lettre d’information de Meylan Finance Sàrl

jeudi, 28 janvier 2021 par Christophe

Chers Clients, Chers Partenaires et Chers Lecteurs,

Il est encore temps pour vous souhaiter une bonne nouvelle année et une bonne santé.

Avec cette lettre d’information, nous prenons le risque d’explorer d’autres réalités. Notre collègue Christophe Alexandre, analyste financier CFA, nous restitue le contenu de la conférence de Jean-Marc Jancovici, consultant en énergie et climat, qui s’est tenue à Genève, le 17 septembre 2020. Nous vous souhaitons une bonne lecture.

Télétravail obligatoire ; restrictions de mouvements… on s’adapte et on se projette

L’an dernier nous a rappelé que crise signifie aussi opportunité. En 2020, sur 30’000 sociétés cotées à la bourse, de par le monde, seulement 500 ont guidé le fort rebond des indices boursiers. Après l’élection présidentielle américaine et les annonces surprises des premiers vaccins.

Si Coronavirus et COVID -19 ont été les noms les plus employés, on peut sans risque imaginer que vaccinations et vaccins seront les mots à la mode en 2021. Hier, nous apprenions que le management du leader mondial de la machine à emballer Bobst ainsi que d’autres patrons, soutenus par les faîtières CVCI et Swissmen, souhaitent faire vacciner leurs employés pour accélérer la reprise. 

 

Ce genre d’annonce, après celle de passeport Covid-19, n’est pas sans interpeller et laisse entrevoir le passage d’un paradigme dans lequel on pensait à tort tout contrôler à celui dans lequel on nous parlera de rapport bénéfice – risque. A méditer. Pour notre part, nous arrivons au terme d’une riche série de webinaires et autres présentations de perspectives économiques 2021-2022. Ce qui jadis se déroulait dans les salles d’hôtel ou dans les locaux de nos partenaires telles que les banques s’est déroulé derrière notre écran d’ordinateur. Néanmoins, nous sommes équipés pour rédiger vos rapports de situation individuels. Rendre compte, au gré des restrictions sanitaires. Nous n’échappons pas à l’obligation décrétée par l’autorité du télétravail. Quant aux relevés fiscaux, ils seront générés par les banques dépositaires à partir de la seconde semaine de février.

Revenons aux marchés financiers. En 2020, l’innovation fut au cœur de l’actualité. Elle va encore le rester. Commepour le fatidique 11 septembre 2001, il y a un avant et un après. Le télétravail a poussé à changer nos habitudes. Il est probable que nous vivrons encore à ce rythme quelques mois. On entendra tout et son contraire. Les politiques n’ont plus qu’un mot à la bouche… vaccin.

Le conditionnement médiatique est en place. La semaine dernière, lors de son webinaire sur les perspectives économiques 2021, Exane, du groupe bancaire BNP Paribas, prévenait que si les restrictions actuelles devaient se maintenir au-delà de la mi-février, il y aurait danger pour les résultats des entreprises. Les chiffres du second trimestre seraient impactés. La semaine précédente, toujours lors d’un webinaire sur les perspectives économiques, son concurrent ODDO BHF dissimulait avec peine son grand optimisme pour l’exercice en cours. On vit sur un mode de vie alterné entre le chaud et le froid non sur un rythme mensuel ou hebdomadaire mais quotidien. Pour autant, les différents acteurs économiques s’adaptent. La vie continue et les gens consomment. Investir c’est participer au monde actuel et de demain. C’est aussi influer sur celui-ci. L’an dernier, nous écrivions que le choc exogène encaissé par les marchés financiers au cours du krach de mars nécessiterait dix-huit bons mois de « réparation. » 

Nous y sommes. Des pans d’activités tels que le secteur aérien n’est pas prêt de repartir et le tourisme qui est la première industrie du monde va rester en berne encore quelques semaines. Dans cette constellation, des baisses sporadiques des marchés financiers sont probables. Elles offriront des points d’entrée avantageux sur quelques bonnes entreprises appartenant aux secteurs d’avenir. Parmi lesquels, on identifie naturellement les acteurs majeurs ou les plus innovants sur le plan de la transition énergétique ; les infrastructures qui sont stimulées par les plans de relance étatiques – on pense, entre autre, à celui de 1900 milliards de dollars présenté par Joe Biden ; la distribution et le traitement de l’eau (Geberit, Suez et Veolia) ; la cybersécurité (les bonnes nouvelles de Kudelski, la semaine dernière font plaisir); les technologies quantiques (on suit l’américain Pandora et le français Thales); le rail, avec près de 40 constructeurs mondiaux de matériel ferroviaire roulant et de solides perspectives, offre la possibilité de participer à un secteur qui n’est qu’à l’aube de sa consolidation et qui participe pleinement à la transition énergétique ; à l’économie circulaire et à l’alimentation dite intelligente. La tendance qu’est la durabilité étant de plus en plus importante, l’alimentation et ses effets sur notre bien- être et sur notre environnement occupe une place centrale. Là aussi, l’innovation est dynamique. La liste n’est pas exhaustive. Nous en reparlerons régulièrement, dans le courant de l’année.

Sources :

  • Actualité quotidienne des marchés de la BCV
  • Webinaire de Julius Baer du 13 janvier
  • Webinaire de ODDO BHF du 14 janvier
  • Webinaire d’Exane du 18 janvier
  • Webinaire hebdomadaire de la banque Vontobel
  • Flashs marchés de la banque Edmond de Rothschild : « Vaccins et plans de relance soutiennent la tendance » et « La situation sanitaire se dégrade »
 

Prochain article : Crypto monnaie et jeu de l’avion : attention aux arnaques !

Avec nos meilleurs et dévoués messages

François Meylan

Information : info@meylan-finance.ch

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The IFA’s Wealth Gram – La tribune mensuelle des membres du GSCGI

jeudi, 28 janvier 2021 par Christophe

Vol. X – N° 102 – Décembre 2020 / Janvier 2021

Quelques grandes tendances pour 2021…

…article de François Meylan—Meylan Finance, Membre du GSCGI

Dans cet environnement de marchés boursiers soutenus par les banques centrales avec des taux d’intérêts très bas voire négatifs, il reste à savoir dans quoi il faudra être investi, ce que confirmait récemment Samy Chaar, chef économiste de la banque privée Lombard Odier, dans un média spécialisé: «Restez investis!»

 

Les mégatendances suivantes ressortent de plusieurs études:

1) L’essor des robots et de l’intelligence artificielle

Grâce à l’augmentation de la puissance de calcul et l’accès à des données toujours plus nombreuses et complètes, l’intelligence artificielle (IA) a fait son entrée dans de multiples industries.

2) Le creusement des inégalités

La mondialisation a laissé de côté une part grandissante de la population. Le recours à la planche à billets par les banques centrales a certes permis de sauver de nombreuses entreprises de la faillite et maintenu le système financier à flot. Par contre, la création de richesse a davantage rémunéré le capital que le travail, creusant le fossé entre les plus riches et les plus pauvres. La crise du COVID-19 n’a fait qu’accroître ce dangereux déséquilibre. Les frustrations croissent et les populismes grandissent. Cette mégatendance pourrait bénéficier aux secteurs et entreprises qui produisent de manière locale ainsi que les valeurs liées à l’industrie de la sécurité et la cybersécurité (Prosegur; Leonardo, etc.).

3) Les infrastructures

Le besoin de rénovation d’infrastructures existantes ou de nouvelles installations est important tant aux Etats-Unis que sur le vieux continent. La transition énergétique soutient la tendance. Entre autre, on pense au développement du rail (Vinci; Siemens; ABB; Alstom voire CRRC).

4) Les «Millennials»

Les «Millennials», aussi communément appelés la Génération Y, sont les personnes nées dans les années 1980 et le début des années 1990. Cette catégorie d’âge représente 50% de la population mondiale, dont une grande partie dans les pays émergents. Ils ont pour point commun le fait d’avoir grandi en pleine évolution technologique et numérique. Cette génération est également très soucieuse de l’écologie, du développement durable et des grandes questions de société telles que la diversité. Il est donc assez naturel pour les «Millennials» de favoriser les investissements dans les entreprises tournées vers la transition énergétique, qui respectent les critères ESG (environnement, social, gouvernance), les valeurs technologiques, les véhicules électriques, les loisirs et la santé.

5) La «Silver Economy»

La population est vieillissante. Dans un pays comme le Japon, les décès sont plus nombreux que les naissances et l’immigration n’est pas suffisante pour combler le déficit démographique. Le pourcentage de la population mondiale âgée de plus de 65 ans a augmenté depuis la guerre, créant une économie dite «argentée». De nouveaux besoins apparaissent. Les principaux bénéficiaires de cette tendance sont les entreprises de biotechnologie qui ciblent les maladies liées à l’âge tel que le diabète, l’arthrite et le coeur, mais aussi les entreprises impliquées dans les loisirs et l’accompagnement de la personne.

François Meylan

Directeur et fondateur de Meylan Finance Membre du GSCGI

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