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Mois : novembre 2020

Editorial Wealth Gram

lundi, 09 novembre 2020 par Christophe

Téléchargement de la revue : La tribune mensuelle des membres du GSCGI

2020, une année qui nous invite à redécouvrir l’économie réelle!

Ces dernières années n’ont cessé de nous noyer dans les réglementations (FATCA, MIFID II, LEFIN et LSFIN & Co). L’administratif et les délais à répétition imposés de toutes parts (des banques dépositaires aux organes de régulation en passant par les différents prestataires financiers) nous ont trop souvent éloigné du monde de l’entreprise et de l’économie réelle. À cela on ajoute quatre années de gestion du monde par le biais des Tweets agressifs de la Maison Blanche, suivies de quelques guerres commerciales. Ceci pour dire que dans cet environnement compliqué et stressant, les risques de passer à côté de trends haussiers annonciateurs de changements de paradigmes et de modes de consommation se sont accrus.

Celui qui a manqué l’envolée des nouvelles valeurs technologiques est doublement sanctionné cette année de règne de la COVID-19. Il est passé à côté de performances exceptionnelles générées par les Zoom, Amazon, Tesla, Netflix, Facebook, Apple, pour ne mentionner que celles- là.

Il souffre de la double peine d’avoir en portefeuille des entreprises que beaucoup voient déjà vouées à la vieille économie condamnées à disparaître. Celles dont plus personne ne veut. Celles qui sont pourtant d’importantes pourvoyeuses d’emplois, mais qui sont trop gourmandes en capital et qui cumulent les dettes. Celles qui ne sont plus tendance. Ce sont aussi celles qui sont tout particulièrement affectées par les phases de confinement successives, les restrictions et autres quarantaines. Pour autant, ce sont dans les secteurs les plus sinistrés aujourd’hui que se trouvent les leaders de demain. C’est par mauvais temps que l’on reconnaît les bons capitaines. Et c’est dans l’adversité que se dégagent les opportunités.

Le mouvement des fusions et des rachats est déjà initié. Le secteur du luxe se concentre. C’est le cas également pour les services. Des constructeurs automobiles prennent le virage de l’électrique et de l’hydrogène et feront demain aussi bien, voire mieux que Tesla. Le tout publicitaire qui enrichi Facebook montre déjà ses limites. Une Zoom qui n’est pas vraiment à l’abri d’une forte barrière à l’entrée peut être remplacée demain par une nouvelle technologie. Les consommateurs vont se fatiguer de payer chaque fois plus cher leur iPhone d’Apple pour recevoir chaque fois moins de fonctionnalité en échange. Samsung et Huawei font déjà mieux, avec une meilleure résolution photo, et surtout ils sont moins onéreux. Aussi, on aurait tort de se débarrasser des pétrolières ou des bancaires qui sont obligées de se restructurer et même de se réinventer au pas de charge. Il en est de même pour le secteur aérien.

Du côté des infrastructures, le train apparaît déjà comme incontournable.
Le transport ferroviaire pour être plus précis. Il faut dire qu’entre la grande glaciation des échanges aériens et la douloureuse mue environnementale de l’automobile, le rail fait figure de havre de paix.

En sortant des sentiers battus, on découvre également les actions dites ennuyeuses telles que Waste Management qui est le numéro 1 américain de la gestion des déchets. Son parcours boursier, à l’abri des modes, est étincelant. Service Corp International, numéro 1 américain des pompes funèbres, n’est pas en reste non plus. La société possède plus de 1500 salons funéraires et 500 cimetières. Et elle aura encore des clients demain…

Tout cela demande du temps et de la concentration. Les confinements à venir nous en donnent. Se plonger dans le monde de l’entreprise. Celui de la création de valeur. Étudier les secteurs. Se positionner de manière à ne pas manquer la prochaine reflation des actifs. Que cette dernière soit de nature sectorielle ou liée à la fin de la pandémie, elle viendra. Toutefois, il serait faux de croire que cette fois c’est différent. Ce sont les mots les plus coûteux de l’histoire de l’investissement selon Warren Buffett. Il suffit de rechercher les noms des sociétés listées il y a vingt ans. Se rappeler toutes ces étoiles montantes qui ont disparu depuis, telles que Distefora, Gretag, Miracle, Xerox, Enron, Global Crossing, Worldcom, World Online, Petroplus, AOL, Terra Lycos, etc. et etc. Aussi, celles qui sont toujours là vingt ans plus tard ce n’est pas pour rien.

À contrario du discours du philosophe français Luc Ferry qui annonce une nouvelle révolution industrielle qui serait portée par l’intelligence artificielle et le transhumanisne, nous ne vivons pas le début d’un nouveau monde. Nous traversons seulement une très forte tempête qui nous force à repenser les habitudes et les modes de consommation qui reviendront après la crise et ceux qui sont sur le point de disparaître définitivement.

François Meylan

Directeur et fondateur de Meylan Finance Membre du GSCGI

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Positionnement Novembre 2020

lundi, 09 novembre 2020 par Christophe

2020, une année qui nous invite à redécouvrir l’économie réelle !

Nous ne nous attarderons pas sur l’élection ce jeudi du 46ème président des Etats-Unis. Si ce n’est pour appeler de nos vœux que le résultat des urnes soit sans appel, dans un sens comme dans l’autre, pour éviter une polarisation encore plus forte de la société américaine.

La tension outre atlantique n’ayant pas atteint un tel niveau de crispation depuis plus d’un siècle. Soit avec le 16ème président des Etats-Unis Abraham Lincoln. Ce que l’on retiendra, en termes de marchés financiers, est que Joe Biden a annoncé qu’il n’écartait pas un nouveau confinement si nécessaire pour contenir la propagation de l’épidémie.

A contrario, depuis 1930, Wall Street se porte toujours globalement mieux avec les administrations démocrates que républicaines. Les statistiques existent pour le confirmer. Ce qui n’est pas anodin. Le capitalisme sauvage où l’Etat est présenté comme le problème n’est, dans les faits, pas la panacée pour les marchés boursiers. Pour notre part, nous n’avons cessé, tout l’été, de recommander une posture attentiste, en termes de placements. A ne pas renouveler automatiquement les échéances. A privilégier les liquidités. Jeudi et vendredi derniers nous ont donné raison. La crise pandémique, même si comme pour toutes les grandes crises antérieures, sera tôt ou tard contenue n’est pas terminée. Le choc encaissé en mars dernier nécessite au bas mot 18 mois avant d’entrevoir une embellie économique concrète. D’ici là, la discipline reste le maître mot. On profitera des séances boursières fortement baissières. Pour renouveler et étoffer nos placements. De manière personnalisée et au cas par cas. Ce ne sont pas les liquidités qui doivent motiver les investissements. Ce sont les opportunités. Quant à la pandémie, nous abordons tous cette recrudescence plus avisés et plus expérimentés.

(1) Les banques centrales devraient être en mesure d’éviter une volatilité excessive des marchés, mais les gouvernements seraient inspirés de soutenir encore d’avantage les entreprises. C’est aussi l’affaire de tous. Consommons local !

Immobilier ; un long hiver s’annonce pour les surfaces de bureaux et de vente

Pixel : Neuchâtel, 24 octobre 2020

En période d’incertitudes, mieux vaut investir dans la pierre dit-on souvent. Pourtant, comme c’est le cas pour beaucoup de secteurs d’activités, le marché immobilier évolue de manière très contrastée. Si l’immobilier résidentiel a, jusqu’ici, bien résisté, les surfaces de bureau et de vente subissent la crise de plein fouet. Ainsi, l’indice SXI Swiss Real Estates (CHRES) est en recul de – 18% cette année. La crise sanitaire ne fait qu’appuyer sur une tendance de fond déjà relevée en 2016. Il y a quatre ans la Fédération des Entreprises Romandes à Genève (FER) relayait l’étude de Sara Carnazzi Weber, responsable de la recherche économique de Crédit Suisse.

En substance, on y apprenait que la part croissante du commerce en ligne ; la flexibilité de l’aménagement du temps de travail au bureau et la délocalisation de centres administratifs vers des cieux fiscalement plus avantageux généraient de sombres perspectives pour l’immobilier commercial.

Cette année, le télétravail, communément le home office, accentue le phénomène. Celui-ci va bouleverser les politiques et les plans d’affectation urbains. La question sera alors comment réinventer l’utilité de ces nombreux espaces vacants.

(2) Pour l’heure, deux facteurs noircissent encore plus les perspectives du secteur : I) L’absence de visibilité quant à l’horizon de sortie de la crise ;

II) Plus fondamentalement, c’est la transformation des habitudes de travail.

Les principaux inconvénients du home office constatés cette année 2020 tant avec les banques qu’avec les administrations sont : des courriers postaux qui se perdent ; ou qui tardent à parvenir à leurs destinataires ; des erreurs dans l’exécution des ordres (exemple, l’ordre n’est pas exécuté ou il est passé à double, suite à un défaut de coordination entre collègues qui sont en télétravail).

Apple, la mise à l’épreuve de la 5G et du réveil des consommateurs…

Apple, mastodonte, roi du changement de nos vies, serait-il sur le point de devenir moins sexy ? Avec ce qu’il présente comme la nouvelle génération de réseaux mobiles, Apple prend le risque de décevoir. Vanter les mérites de la 5G aujourd’hui, ce qu’Apple ne cesse de faire, n’a guère de sens.

Ces réseaux sont à l’état embryonnaire et loin des promesses annoncées en termes de vitesse de transmission des données. Le géant américain mise tout sur la «5G » pour vendre son iPhone 12 qui n’apporte rien de nouveau. Si ce n’est d’être compatible « 5G ».

Le nouveau modèle proposé à un prix plus élevé – politique fidèle à l’entreprise – sera nu ! C’est-à-dire, sans chargeur ni auriculaires. Le leader de Cupertino, en Californie, souhaite ainsi afficher le penchant écologique qu’il vient de se découvrir. Apple entend ainsi lutter contre le réchauffement climatique.

Encourager ses clients à utiliser les chargeurs et auriculaires des modèles précédents. Seulement voilà, l’achat d’un adaptateur sera nécessaire pour utiliser les anciens chargeurs. C’est sans compter l’obsolescence programmée. Soit l’ensemble des techniques par lesquelles le metteur sur le marché vise à réduire délibérément la durée de vie d’un produit pour en augmenter le taux de remplacement. Alors que des compétiteurs performants et fiables coréens et chinois convoitent le marché des smartphones, survendre une 5G ultrarapide qui n’existe qu’en théorie est prendre le consommateur pour un imbécile. Les opérateurs télécoms ont encore des milliards à investir pour faire progresser leurs réseaux. Et tous ne sont pas pressés à le faire. C’est le cas de Bouygues. Parce qu’aucune application ni aucun service, n’a besoin de bande passante très large.

La 4G et la 4G + font parfaitement l’affaire, notamment pour tous les services de streaming. Dans les faits, les consommateurs n’ont rien demandé et n’attendent pas vraiment quelque chose de cette technologie (3).

Des fusions et acquisitions (M & A)* dans le secteur bancaire au menu

*M&A = acronyme pour Mergers and Acquisitions

Le mouvement n’en est qu’à ses débuts. Les rumeurs entourant le possible rapprochement des deux grandes banques suisses UBS et CS Group nous rappellent que la thématique des fusions et acquisitions dans le secteur bancaire est plus que jamais d’actualité.

La dernière fois était lors de la crise financière de 2008. A ce titre, la Banque centrale européenne (BCE) vient d’achever une consultation portant sur la consolidation des banques sur le Vieux Continent.

Si l’objectif premier est de minimiser l’impact des taux bas sur les bilans et la rentabilité des établissements financiers, faire face aux prochains défauts de paiements provoqués par la pandémie COVID-19, dans l’économie réelle, impose l’urgence aux rapprochements. Après les fusions annoncées des espagnoles CaixaBank et Bankia ; des italiennes Intesa Sanpaolo (1ère du pays) et UBI Banca (4ème); l’intérêt du Crédit Agricole sur la milanaise Banco BPM, on parle également de la française Société Générale qui est particulièrement sous- cotée en bourse. Elle se paie seulement 0,2 fois sa valeur d’actif net contre une moyenne de 0,5 pour le secteur. Ce qui est déjà très avantageux mais qui est justifié par les difficultés rencontrées depuis la dernière crise financière. Nous ne manquerons pas de souligner les pourparlers actuels entre les espagnoles BBVA et Banco Sabadell et les rumeurs outre-manche entourant Barclays et le géant britannique HSBC Holding. Celui-ci, empêtré dans des affaires de financement du crime organisé, a vu son cours boursier ramené au niveau de 1995 !

Ce qu’il faut savoir : le cours de l’action de l’entreprise rachetée s’apprécie généralement plus que celui du concurrent qui rachète. Mieux vaut s’intéresser aux « cibles / proies.»

(4) Quels sont les avantages concurrentiels clé recherchés dans une fusion bancaire ? Le renforcement des fonds propres permis par des économies d’échelles importantes telles que la réduction du réseau de distribution (agences) la diminution de l’effectif (principalement les doublons).

Les vents contrariants sont (4) : les taux d’intérêts négatifs ; les frais de régulation toujours plus onéreux (tels que Bâle III) ; les nouveaux moyens de paiement ; les crypto monnaies ; les fintechs et les néo- banques. Pour autant, nous ne privilégions pas cette thématique. Nous la suivons et l’implémenterons de cas en cas.

Notes :
1) Vue Macro : Sommes-nous prêts pour le confinement 2.= ?, Jean-Baptiste Pethe, Exane BNP Paribas, 31 octobre 2020 ;
2) Editorial, Immobilier de bureau : le passage à vide se prolonge, Yves Hulmann, allnews, 27.10.2020 ;
3) Apple, un marketing très risqué sur la 5G, Anouch Seydtaghia, Le Temps, 18 octobre 2020 ;
4) Le retour des fusions acquisitions bancaires, Zonebourse, le 9 octobre 2020.

Avec nos meilleurs et dévoués messages
Information : info@meylan-finance.ch
François Meylan

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