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mardi, 22 septembre 2020 / Publié dans Actualité

Positionnement Octobre 2020

Lettre d’information de Meylan Finance

« Nous sommes ancrés dans un mouvement de rupture »

Chers Clients, Chers Partenaires et Chers Lecteurs,

La discrimination des secteurs d’activités persiste

L’aéroport international de Genève ne fonctionne qu’à 20 % de ses capacités. En septembre, soit huit mois aprèsl’apparition de la COVID-19 sur le continent. Des pans entiers de l’économie

dite « réelle » survivent grâce aux perfusions étatiques. Israël vient de se reconfiner pour trois semaines. Le Premierministre Boris Johnson n’écarte pas un second confinement pour le Royaume-Uni. Le discours prudent des banquiers centraux face à la persistance de la crise sanitaire et à la nécessité de maintenir les stimuli monétaires pour une période indéterminée invite à la prudence. Dans ce contexte, sous réserve de nouveaux confinements, nous ne trouvons pas d’attrait à acquérir de l’or à 1950 dollars l’once…

Nous prenons peu à peu pieds dans une nouvelle normalité. Le métal jaune, par analogie au football, se révèle être un bon attaquant – situation d’hyper inflation – ou un bon défenseur – crise mondiale majeure. Dans une posture de milieu de terrain, il est ennuyeux, il ne rapporte rien et il coûte. Entrées en récession, nos économies développées semblent contenir la crise sanitaire.

Les analystes de la Banque Edmond de Rothschild, par le biais de leur publication « Flasch Marchés » du 11 septembre, annoncent un début de rotation des secteurs. C’est-à-dire, un nouvel intérêt pour des actions d’entreprises plus traditionnelles que celles du toutnumérique. Nous estimons qu’il est encore trop tôt pour se réjouir sur ce plan. Même si la superformance de la technologie semble justifiée cette année, la crise sanitaire ayant renforcé la transition digitale de l’économie, la thématique a aussi été portée par l’engouement d’un effet de mode – que nous ne voyons pas se reporter vers des industries plus classiques. L’élection présidentielle du 3 novembre, aux Etats-Unis, risque de marquer le retour à une autre réalité. Tôt ou tard, la fin de la récréation sonnera pour les spéculateurs du tout numérique. Nous le verrons plus loin, nous avons aussi affaire à un monde d’illusions. Le maître mot, en ces temps très compliqués, est la discipline. Vu ce qui précède, nous privilégions de solides positions en liquidités. Pour l’instant, nous ne renouvelons pas systématiquement les échéances. Nous ne prenons de nouvelles expositions sur les marchés actions que lors de séances boursières sensiblement baissières.

SPAC, Nikola et nouvelles débâcles financières à l’horizon…

Les SPAC sont des coquilles vides cotées en bourse. Elles ont levé une quarantaine de milliards de dollars en bourse, rien

qu’en 2020. En promettant d’acquérir une vraie entreprise avec une activité commerciale propre. Nikola, Virgin Galactic ou DraftKings ont profité de cet engouement irrationnel qui semble porter les valeurs technologiques jusqu’à la lune. C’est la dernière folie de Wall Street. Elle s’appuie sur les modes ; sur le recours massif à la planche à billets et sur l’aléa moral de croire que l’Etat sera toujours là, avec l’argent du contribuable, pour soutenir les marchés. Les «Special Purpose Acquisition Companies» sont des coquilles vides qui offrent un accès rapide à une cotation. Avec moins de contraintes qu’une introduction en bourse classique.

Le succès – plutôt, devrait-on dire la bulle – des SPAC illustre la volonté de quelques spéculateurs et autres affabulateurs de tirer profit de la fièvre pour les actions technologiques. On comprend alors l’appellation française de «Sociétés de chèques en blanc» pour les SPAC.

On imagine aisément le retour sur investissement de telles coquilles vides si le bluff ne produit pas les effets escomptés dans de brefs délais. En investissant dans l’une d’elles, le boursicoteur se fie à l’instigateur du SPAC et à ses projets. Par exemple, Richard Branson, l’entrepreneur à la tête du conglomérat Virgin, cherche à lever 400 millions de dollars à travers un SPAC pour financer de nouveaux projets dans le secteur des voyages, ou dans les services financiers, les médias, la musique ou les énergies renouvelables.

L’an dernier, il avait déjà eu recours à un SPAC pour introduire en bourse sa filiale qui n’a pas encore gagné un seul dollar Virgin Galactic, « secteur » du voyage galactique. L’affaire du moment, qui défraie la chronique, est Nikola le concepteur de pickups et de poids lourds censés rouler à l’hydrogène. La société Nikola qui fêtera son sixième anniversaire au mois de novembre est l’une des plus en vue à Wall Street. Cet été, elle est entrée en bourse pour rapidement peser une capitalisation boursière de plus de 30 milliards de dollars… sans avoir généré de bénéfice de son activité déclarée. C’est peu dire. L’entreprise n’a pas commercialisé un seul véhicule.

Pourtant, l’idée peut paraître sympathique. Nikola estime que la voiture du futur ne roulera pas grâce à une batterie électrique, à contrario de la vision du constructeur Tesla, mais qu’elle sera alimentée à l’hydrogène. Seulement voilà, la société présentait un prototype de son poids lourd hydroélectrique Nikola One, courant de l’année 2018, roulant au milieu d’un désert et tractant sa semi-remorque. « Il s’est avéré que le camion ne se déplaçait en réalité pas par ses propres moyens, mais qu’il dévalait la pente d’une colline sous le seul effet de la force de la gravité.» commente le rapport d’investigation de Hindenburg Research. Ce document richement illustré d’une centaine de pages que votre serviteur a parcouru décrit les promesses, les mensonges, les manipulations et le marketing qui ont permis l’illusion de l’existence d’une entreprise possédant sa propre technologie avant-gardiste et qui en définitive est vide comme les abysses.

La start-up a désormais deux enquêtes sur le dos, la première lancée par la SEC, le gendarme de la bourse. L’autre est conduite par le Département américain de la justice. De combien d’autres « Nikola » est composée la bourse électronique du Nasdaq qui bat record après record avec l’argent du contribuable destiné initialement à survivre à la crise de la COVID-19? La question est posée. En Europe, on estime que les mesures gouvernementales de soutien et de relance destinées à l’économie réelle et aux ménages génèrent de nouvelles dettes publiques à hauteur de 20% de nos PIB respectifs. Dettes que quelqu’un devra rembourser.

Retour de la thématique des fusions et acquisitions (M & A)*

*M&A = acronyme pour Mergers and Acquisitions

Les rumeurs entourant le possible rapprochement des deux grandes banques UBS et CS Group nous rappellent que la thématique des fusions et acquisitions retrouve un terrain fertile. L’accès aisé à l’endettement ; des capitalisations boursières dévaluées ; des besoins de synergies ; le besoin de générer des économies et les défis provoqués par les « mastodontes » chinois sont autant d’éléments propices à l’élan des fusions.

Même avec le rapprochement avorté entre LVMH et Tiffany, le mouvement semble bien lancé. En Espagne, la grande banque catalane CaixaBank est sur le point d’absorber la madrilène Bankia. Pour en faire l’un des plus grands établissements financiers du continent. Dans le domaine des services aux collectivités, Veolia persiste à acquérir son concurrent Suez.

Toujours en France, Alstom rachète le canadien Bombardier Transport. Cette acquisition donne naissance au deuxième constructeur mondial de trains. Certes loin derrière le premier du secteur qui est le chinois CRRC. Or, en moyenne, une entreprise rachetée s’apprécie de quelques 30 % en bourse. Détenir en portefeuille une à deux sociétés identifiées comme « fiancées » palpables n’est pas dénué d’intérêt. La constellation du luxe a également soif de grands mariages.

L’entreprise familiale allemande Hugo Boss qui fabrique un complet sur six vendus dans le monde – bien présente en Chine – et dont la capitalisation boursière s’est effondrée est une candidate idéale.

Perspectives et positionnement

Nous gardons un biais attentiste et préférons les liquidités tant que l’ajustement des marchés boursiers sur l’économie réelle n’aura pas été consolidé. Au cas par cas, nous saisirons les opportunités en privilégiant un horizon à long terme et l’observation d’une marge de sécurité à la baisse substantielle.

Boussole - Orientation des investissements

Le pic du chômage, en Suisse, est attendu pour le milieu de l’année prochaine (Source : Olivier Adler, chef économiste de Crédit Suisse, revue « Moniteur Suisse » pour le troisième trimestre.)

« Nous maintenons un positionnement neutre en actions et n’anticipons pas de correction majeure sur l’ensemble des marchés » Fernando Martins da Silva, directeur du Département de la Politique d’investissement de la BCV, « Coupd’œil », semaine du 14 septembre.

Pour notre part, nous n’excluons pas une prochaine correction sur les marchés boursiers et nous validons l’absence de visibilité jusqu’au début de l’année 2022. Nous nous tenons à l’écart des banques dont les bilans vont être affaiblis par les faillites d’entreprises à venir. A l’issue d’un durcissement des conditions des aides étatiques.

La tâche est de trouver des opportunités dans un monde où la demande est faible et les prix stables.

« Comme le cycle n’aidera pas vraiment, les meilleurs rendements iront à ceux qui sauront naviguer dans les tendances séculaires que la pandémie a pu accélérer. » Christopher Smart, analyste chez Barings.

Nous pensons à des entreprises saines dans des secteurs durement frappés par la COVID-19. A l’instar de la compagnie easyJet qui devrait sortir renforcée de la crise ou Booking qui en plus de sa position de leader, n’a pas de dette.

Les secteurs que nous privilégions sont les infrastructures stratégiques telles que la téléphonie ; des entreprises comme Vinci, Implenia, LafargeHolcim, Schindler ; le secteur du ferroviaire qui va être plébiscité au détriment du transport aérien pour les distances inférieures à 500 voire à 1000 km; les leaders de la consommation durable et non durable bénéficiant d’une position indiscutable tels que Emmi ou Geberit ; les secteurs liés à l’oncologie et à la lutte contre le diabète et l’hypertension ; la distribution et le traitement de l’eau; les producteurs de contenus cinématographiques tels que Walt Disney et Netflix.

François Meylan

Information : info@meylan-finance.ch

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