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mercredi, 01 juillet 2020 / Publié dans Actualité

Positionnement Juillet 2020 Lettre d’information de Meylan Finance

Nous demeurons optimistes à l’horizon 2021-2022 mais sceptiques dans l’immédiat

L’ancien président de la Banque centrale européenne (BCE) de 2003 à 2011 Jean- Claude Trichet l’a rappelé récemment sur le plateau de Boursorama : les mesures sans précédent prises à la fois par nos gouvernements (p. ex. chômage partiel et facilités de crédit aux entreprises) et par nos banques centrales ont évité une grande dépression à l’image de 1929 – 1939. 

De plus, nous n’étions pas en récession, en ce début d’année 2020. L’économie a été volontairement stoppée pour sauver des vies. A l’ère de la mondialisation et du néolibéralisme à outrance, nos autorités ont fait le choix de l’humain à celui du tiroir-caisse. Ce sursaut d’humanité à l’heure où tout se mesure en termes d’utilité et de rendement est plutôt réjouissant.

De son côté, le chef économiste de Exane BNP Paribas Jean-Baptiste Pethe est d’avis (lettre d’investissement de ce week-end) qu’il n’y aura pas de seconde contraction économique de l’ampleur de celle du printemps dernier ni de deuxième grand confinement.

Nous n’en avons pas les moyens et nos expertises scientifiques et politiques se sont fortement accrues. Quant aux marchés boursiers, tant que les mesures de stimulus budgétaire pour le consommateur perdurent, aux Etats-Unis en particulier, les marchés boursiers devraient osciller, durant les mois à venir, dans une fourchette comprise entre +10% et –10 %, sur la base des niveaux actuels.

Jusqu’aux élections américaines du 3 novembre prochain. On notera également la posture exceptionnelle de la Réserve fédérale (Fed) qui est prête à racheter tous les actifs en difficulté sans discrimination.

Pour autant, nous pensons que le plus dur, sur le plan économique, est à venir. Que les autorités, dans leur globalité, gagnent du temps avec des mesures jamais vues et en- dehors de toute orthodoxie financière. Elles ne pourront les soutenir indéfiniment. Ne serait-ce que pour conserver leur crédibilité à long terme et pour contenir le coût pour les générations futures. Aussi, la crise de la Covid-19 a, pour le moins, l’avantage de poser de bonnes questions liées à notre système. Nous sommes bel est bien dans une phase de reconstruction et de réajustement demandant du temps.

Le politique comme la planche à billets le gagnent pour nous. Dans cette constellation, nous n’excluons pas de retrouver les plus bas atteints sur les marchés boursiers en mars dernier. Le cas échéant, ce ne sera que momentané. Gardons-nous de toute précipitation. Conservons un biais analytique et très prudent. Passer cet été armé de quelques liquidités. Si les conséquences les plus douloureuses pour l’économie réelle ne devraient s’exprimer que dans le courant de l’année prochaine (chômage au plus haut et entreprises surendettées en difficultés), les marchés boursiers anticiperont alors une sortie de crise à l’horizon de 2022 par une revalorisation des cours boursiers, déjà en 2021. Non depuis les cours actuels mais depuis des cours révisés à la baisse que l’on devrait tester prochainement.

Dans ce contexte, éviter quelques secteurs problématiques, diversifier (fonds de placement) et privilégier des placements actions à barrière de type européenne avec une protection à la baisse de 30% au moins demeurent recommandés.

Conclusions :

1) Nous sommes dans une phase de reconstruction et de réajustement des placements au gré des circonstances et des opportunités.

2) Nous demeurons optimistes dans la capacité intrinsèque et historique de l’économie à se reprendre, à un horizon de deux à trois exercices.

3) La prudence est le maître mot pour les mois à venir.

Les banques américaines sont prévenues

Les banques américaines ont été particulièrement vendues la semaine dernière. La Réserve fédérale (Fed) est intervenue préventivement et les a soumises à un test de résistance.

Selon l’institution américaine, la crise pourrait faire perdre des montants similaires à la crise de 2008-2009 – soit 700 milliards de dollars – aux trente-trois plus grands établissements financiers du pays.

La Fed les contraint ainsi à limiter le paiement des dividendes et à geler les rachats d’actions. Une pratique qui représente environ 70 % de la rémunération versée aux actionnaires par les banques américaines, selon Financial Times.

Cette initiative de l’institut monétaire qui a déjà annoncé de poursuivre l’évaluation sur une base mensuelle est à Souhaitons que les européennes et l’UBS comme le CS Group fassent l’objet de la même attention.

Trump ou Biden ?

La popularité du président Donald Trump (74 ans) s’effrite : 41.4% contre 50.5% pour Joe Biden (77 ans). Selon l’institut de sondages FiveThirtyEight c’est le plus grand écart depuis le début d’année.

L’effet combiné de la pandémie de coronavirus avec le taux de chômage le plus élevé depuis les années 1930 et les tensions raciales exacerbées semblent défavorables à Trump. Plus globalement, son style de conduite irrite. Quand c’est la Chine, l’industrie automobile européenne ou encore exercer des pressions financières sur l’OMS ou l’OTAN passe encore.

Quand les dégâts affectent directement l’Amérique profonde comme la crise économique, les troubles raciaux et la pandémie, le style Trump qui dirige à coups de twitter et de provocations diverses ne séduit plus. Certes, les jeux ne sont pas encore faits. Pour sa part, l’institut Predictlt estime la probabilité à 60 % de retrouver une majorité démocrate au Sénat et à la Chambre des représentants.

Une non réélection de Trump entrainerait probablement l’abandon des réductions d’impôts consenties. Il en est de même pour le forage en mer et la législation devrait être plus drastique à l’endroit des laboratoires pharmaceutiques et des monopoles technologiques.

Pour autant, les statistiques boursières sur un siècle le démontrent: Wall Street se comporte généralement mieux avec une administration démocrate que républicaine. Il faut croire que plus de partage et un monde plus apaisé sont propices à l’ensemble de l’économie. La primaire démocrate du Connecticut du 11 août et la connaissance du ou de la colistière nous en apprendra plus.

François Meylan

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