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mardi, 14 avril 2020 / Publié dans Actualité

Positionnement Semaine du 13 au 19 avril 2020

Le redressement boursier en cours est-il durable ?

A la surprise générale, Wall Street a commencé à se redresser depuis le dernier week-end. L’estimation des pics de contamination en Occident est-il à l’origine de cette vigueur retrouvée ? La réponse est malheureusement négative. La pandémie n’est en rien maîtrisée. Et dans le «monde d’après» nous allons vivre avec le virus. C’est la banque centrale américaine (Fed) qui a promis, juste avant Pâques – comme à l’accoutumée, les initiés en ont profité plus que le peuple – qu’aucune entreprise, aucune municipalité, aucun emprunteur insolvable ne ferait faillite dans un avenir prévisible (2 mois, 6 mois, un an, nul n’en sait rien).

 

 

Reprise

La Fed supprime « le risque » ! C’est un sans précédent. Elle lance un nouveau plan de soutien de 2’300 milliards de dollars.

Dans le lot, son président, Jerome Powell a dévoilé une enveloppe de 600 milliards de dollars de prêts en faveur des petites et moyennes entreprises (prêts sur 4 ans, remboursement différé d’une année, soit une première échéance à fin avril 2021).

Peut-on se réjouir ? La réponse : pas encore. Les indices européens ne suivent pas le rythme. Quand les marchés boursiers baissent, le volume est plus important que le volume des échanges, lors des séances haussières. Nul ne peut encore nous dire comment et quand se fera la reprise de l’économie réelle et ce n’est pas les effets d’annonce qui dicteront notre lendemain mais bien l’évolution du Covid-19.

Bien que nous demeurions optimistes, nous nous garderons de faire un bilan avant l’automne. D’ici là, il y a un travail hebdomadaire de vigilance et de réappréciations continue de la situation. Cela a déjà commencé. Par ailleurs, nous n’excluons pas de retrouver les plus bas atteints à la mi-mars.

Ils sont beaucoup les économistes, les analystes financiers, les historiens, les politiques à comparer cette crise sanitaire et économique à la débâcle financière de 2008 ou encore au krach de Wall Street de 1929. Celui-ci ayant provoqué la Grande dépression. Dans les deux cas, la reprise ne s’est pas faite en un mois ni en un trimestre. On devra faire avec les gestes barrière (p. ex. distance de deux mètres entre individus etc).

Quid des transports en commun ? Et du transport aérien ? Et quels dégâts va-t-on découvrir, une fois le retrait de la seconde vague du « tsunami.» On vivra aussi avec des conditions et des réflexes qui nous permettront de nous confiner à nouveau complètement ou partiellement, à la première alerte. Notons que d’autres populations vivent déjà dans une posture de survivants en sursis. On pense notamment aux habitants de l’archipel nippon ou encore aux californiens (risque accru de tremblement de terre). De leur côté, les Pays-Bas vivent depuis toujours avec la menace d’être submergés par la mer. Ils ont adopté cette constante risque.

Au chapitre des points positifs, rappelons que l’outil économique est en bon état. Il n’est pas brisé. C’est nous qui l’avons mis momentanément en panne pour sauver des vies. On a bien fait. Aucune guerre n’est passée pas là.

La priorité étant de rester en vie et en santé.

Attention aux médias et aux informations qui vont dans tous les sens

L’Espagne, aux 84 millions de visiteurs annuels (12% de son PIB) – deuxième destination touristique mondiale, après la France – garderait ses frontières fermées cet été… La France ne déconfinera pas avant la fin mai… La Corée du Sud vient d’informer qu’elle constatait des réactivations du virus sur des individus qui étaient sortis de confinement. Bref, ce week-end festif, on a tout lu. L’interprétation des propos d’un ministre ; la publication d’une nouvelle étude, etc. et etc. Tout est bon pour sortir un article sous forme de scoop.

Il est vraiment important de s’en tenir aux sources officielles (gouvernementales).

 
Bus vide

Et maintenant ?

Comme évoqué plus haut, il y a du pain sur la planche. Plus que jamais, les relations humaines « qualifiés » vont être importantes et elles feront la différence. Le Covid-19 nous invite à de profondes réflexions. L’une d’elles, nos démocraties n’ont cessé de l’ajourner : quel monde souhaitons-nous pour demain ?

Il serait dommage de ne pas s’interroger à présent.

 
Nous

A quoi risque de ressembler la sortie du confinement ?

Tout le monde s’accorde sur un point : le retour à la normale n’est pas pour demain. C’est le nombre quotidien d’hospitalisations en réanimation qui donnera le rythme. Ce sont des prises en charge très lourdes, généralement pour deux à trois semaines. C’est le point central du couple « santé publique- économie. »

La sortie du confinement ou du semi- confinement est décrite comme la phase 2 du traitement de la pandémie.

La « phase 2 » est synonyme de coexistence avec le virus. Le port généralisé du masque risque de l’accompagner. Une distanciation sociale scrupuleuse dans les lieux de vie et de travail sera de mise. Une organisation hospitalière ad hoc exclusivement dédiée au traitement du Covid-19 sera mise sur pied. Les transports publics auront comme priorité – en plus d’assurer les désertes et les horaires – la distanciation sociale et le nombre de passagers transportés en même temps, bien avant le contrôle des titres de transport. Les travailleurs de la chaîne d’approvisionnement alimentaire et ceux actifs dans les soins seront prioritaires. Les établissements publics comme les restaurants, les centres de loisirs etc seront les derniers à ouvrir et sous certaines conditions.

En Italie comme en France, on évoque de suivre l’exemple de la Corée du Sud et Singapour avec la mise en place d’une application – code QR – sur smartphone pour cartographier les mouvements des malades diagnostiqués pendant les heures ayant précédé l’infection.

Le tout s’accompagnant d’un agenda dictant des priorités et des délais sur la base de critères sérologiques, géographiques et de types de populations à risques accrus.

L’industrie de la télémédecine sera sollicitée pour surveiller à domicile les personnes en quarantaine. On parle de la fréquence cardiaque et du taux d’oxygène.

On le voit, si la « phase 1 » était compliquée, la « phase 2 » ne sera pas plus simple.

A l’heure actuelle, la majorité des gouvernements européens paraissent avoir abandonné le rêve de l’immunité collective qui est un choix politique beaucoup trop dangereux.

L’équipe de Meylan Finance est à vos côtés !

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