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Le coronavirus et la correction boursière

samedi, 29 février 2020 par Christophe

Chers clients, Chers partenaires,

Il est normal que les autorités compétentes prennent les mesures appropriées face à la multiplication des cas avérés de Coronavirus en Europe.

Néanmoins, la réaction des marchés boursiers cette semaine ou celle des particuliers qui sont allés jusqu’à se constituer des réserves de nourritures nous paraissaient très exagérées.

D’un côté l’Organisation mondiale de la santé (OMS), sise à Genève, a indiqué qu’il fallait se préparer à une possible épidémie, de l’autre les spécialistes chinois nous informent depuis des semaines que le pic des contaminations sera atteint durant le mois de mars prochain.

Ensuite, situation devrait revenir à la normal et bien plus vite qu’attendu.

Nous noterons également que de grandes entreprises occidentales ont repris leurs activités en Chine cette semaine. On pense notamment à Volkswagen.

En absence d’alternative attractive, en matière de placement, et dans un environnement ponctué d’un marche immobilier surévalué et de taux d’intérêts négatifs, les liquidités vont revenir rapidement alimenter les marchés financiers.

Vu ce qui précède, nous recommandons de rester serein et d’attendre que l’orage passe.

Bien attendu et c’est ce qu’il faut faire nous surveillons de près et quotidiennement l’évolution des différents agrégats et paramètres.

En annexes, vous trouverez l’une de nos analyses sur la thématique publiée en début d’année dans le magazine financier « Wealth Gram ». Elle rappelle, entre autres, comment tant le SRAS de 2003 que la pandémie H1N1 de 2009 sont restées circonscrites dans l’espace comme dans le temps à 3-4 mois.

Et l’analyse de l’historien en médecine Bernardino Fantini qui a été publiée cette semaine par le quotidien « 24 heures ».

Nous demeurons à votre entière disposition.

Avec nos meilleurs et dévoués messages

Pour Meylan Finance

François Meylan

  • Publié dans Actualité

Analyse sur les risques marché liés au coronavirus

vendredi, 28 février 2020 par Christophe

« Le coronavirus, l’invité surprise de ce début d’année ! »

Nicolas Klein, professeur spécialisé de l’Espagne, nous l’apprend : le rapatriement des ressortissants espagnols de la ville chinoise de Wuhan – 9 millions d’habitants, es activé. A n’en pas douter, d’autres Etats vont suivre. La situation rappelle le syndrome respiratoire aigu sévère (SRAS) – maladie infectieuse des poumons (pneumonie), du début 2003.

En bourse, les actifs risqués avaient alors baissé. Pour autant, le rappelle « Edmond de Rothschild Asset Management », la situation paraît mieux maîtrisée par les autorités sanitaires chinoises. Expérience oblige. Les festivités du Nouvel An chinois sont tout de même affectées. Les valeurs boursières particulièrement sanctionnées sont celles des secteurs du tourisme, du transport et le luxe. A contrario, l’appétit des investisseurs s’aiguise pour les laboratoires pharmaceutiques notamment en Chine.

Aussi, il est utile de se rappeler l’année boursière 2003. Elle suivait le « krach boursier rampant » de 2000 – 2002, marqué par l’éclatement de la bulle technologique et par les faillites retentissantes d’Enron, de Worldcom – plus proche de nous, de Swissair – et les sauvetages in extrémis de Vivendi Universal et de France Télécom. Ce fut surtout les entreprises soupçonnées de pratiques comptables douteuses et de surendettement. Exemple de la débâcle : le principal indice boursier français le CAC 40 du haut de son record historique du 4 septembre 2000 à 6944.77 points chutait à 2401.15 points le 12 mars 2003. Toutefois, les marchés se redressaient sensiblement et durablement à partir du mois de mars et du commencement de la guerre en Irak déclarée par l’administration américaine de George Bush jr. Dans le même temps, le SRAS fera 8096 malades dans le monde, entre novembre 2002 et juillet 2003 et a provoquera, officiellement, 774 décès. A présent, l’arrivée du virus coronavirus en Occident peut être prétexte à des ventes boursières.

Pour autant, la majorité des analystes financiers demeurent constructifs, en ce début 2020.

Pékin semble avoir pris des mesures circonstanciées à temps. Les agrégats économiques demeurent solides.

L’inconnue reste l’évolution dans l’espace comme dans le temps du coronavirus (du latin, « virus à couronne »), ou CoV. L’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) ne disposant pas de suffisamment d’information. Elle estime que la transmission demande un contact proche et prolongé avec une personne malade. Comme l’origine est virale, les traitements antibiotiques qui sont destinés aux infections bactériennes n’ont pas d’efficacité. Reste le vaccin à base de virus inactivité ou élaboré avec des protéines. Quant au coût économique, il a été estimé, pour le SRAS de 2003, entre 0,5 et 1% du PIB pour les économies directement touchées de la région Asie-Pacifique, selon l’Apec (Coopération économique pour l’Asie-Pacifique). Un exemple plus proche de nous est celui du Canada. Un rapport du professeur Kai Ostwald, de l’Ecole des politiques publiques et des affaires mondiales à l’Université de la Colombie- Britannique estime le coût du SRAS de 2003 à 4 milliards de dollars pour le pays à la feuille d’érable et à une perte de 28’000 emplois. Un coût somme toute contenu pour un pays comme le Canada – 37 millions d’habitants – qui se trouve aux portes de l’Asie-Pacifique. Plus relevant, c’est l’impact indirect sur l’économie globale en raison des comportements de précaution des populations. Un document du Fonds Monétaire International (FMI) rédigé par David Bloom, Daniel Cadarette et JP Sevilla relate que même lorsque l’impact sanitaire d’une épidémie est relativement limité, les conséquences économiques peuvent être rapidement amplifiées. Les gens ne sortent plus, ils ne voyagent plus et évitent les lieux publics tels que les supermarchés, les restaurants et les lieux de loisirs. Bien que les études se multiplient pour tenter d’estimer ces coûts indirects, aucune d’entre elles n’a encore été unanimement adoptée. Que cela soit pour l’épidémie d’Ebola, en Afrique de l’Ouest, en 2014 et 2015, ou encore pour la pandémie de la Grippe A (H1N1) de 2009, l’économie mondiale semble, à chaque fois, avoir plutôt bien absorbé les chocs. Quant aux marchés boursiers, ils n’ont jamais souffert plus de quatre mois, depuis le SRAS de 2003.

Vu ce qui précède, cette catastrophe de santé publique ne devrait, du moins pour l’instant, pas engager la révision des prévisions économiques.

François Meylan, Meylan Finance, Membre du GSCGI – Article paru dans la revue Wealth Graham

  • Publié dans Economie, Meylan Finance

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